Perron veut jouer, et parler de hockey
Hockey jeudi, 13 déc. 2012. 21:30 jeudi, 12 déc. 2024. 22:50
Jeudi soir, l'attaquant des Blues de St-Louis David Perron était de passage dans L'antichambre et sa voix, bien que modérée, rencontrait celle que l'on présume être représentative d'une grande majorité de joueurs qui se tourne les pouces à la maison durant le lock-out de la LNH.
« Je joue au hockey pour gagner la Coupe Stanley » rétorquait Perron aux interrogations de François Gagnon. « Au fond de nous on est tous des enfants, on veut juste jouer au hockey. »
La position de Perron n'est pas surprenante, dans la mesure où plusieurs joueurs expriment l'envie de lacer les patins depuis le début du conflit. Sauf que c'est un baume de voir un joueur prendre une tribune pour exprimer cet amour du jeu au-delà des zéros qui fond la queue sur un chèque certifié et qui semblent être au coeur de toutes les frictions dans ce conflit.
Par contre, Perron est conscient que les spectateurs, les partisans et les observateurs de cet arrêt de travail ne prennent pas les joueurs en pitié.
« Y'a pas de réponse à ça », soulignait Perron devant l'ire de l'amateur qui reçoit un salaire moyen. « Si j'étais une personne qui gagne 30 000$, je me dirais que ça na pas de bon sens. Sauf que là je suis dans une situation où les propriétaires sont tous des milliardaires. C'est un lock-out de propriétaires qui se retournent contre les joueurs. »
Sans jouer la carte de la pitié, donc, Perron croit que les joueurs sont prêts à se tenir debout, même si ça implique de faire face aux ultimatums de Gary Bettman et des propriétaires.
Mais il y a une dichotomie évidente entre le discours des joueurs, qui favorisent le sport, et celui de Bettman qui verbalise l'entreprise qu'est la Ligue nationale de hockey. C'est donc dire que Perron, même en partageant son opinion, questionne le fondement même de demander à des joueurs de se mettre le nez dans les affaires financières du sport qui les fait vivre.
« Je trouve ça vraiment dommage », dit-il. « Moi quand je viens ici je veux parler de mon succès avec les Blues l'an passé, et de choses du genre. »
Vous pouvez visionner le passage de Perron dans L'antichambre en cliquant sur les liens suivant :
Première partie | Deuxième partie
« Je joue au hockey pour gagner la Coupe Stanley » rétorquait Perron aux interrogations de François Gagnon. « Au fond de nous on est tous des enfants, on veut juste jouer au hockey. »
La position de Perron n'est pas surprenante, dans la mesure où plusieurs joueurs expriment l'envie de lacer les patins depuis le début du conflit. Sauf que c'est un baume de voir un joueur prendre une tribune pour exprimer cet amour du jeu au-delà des zéros qui fond la queue sur un chèque certifié et qui semblent être au coeur de toutes les frictions dans ce conflit.
Par contre, Perron est conscient que les spectateurs, les partisans et les observateurs de cet arrêt de travail ne prennent pas les joueurs en pitié.
« Y'a pas de réponse à ça », soulignait Perron devant l'ire de l'amateur qui reçoit un salaire moyen. « Si j'étais une personne qui gagne 30 000$, je me dirais que ça na pas de bon sens. Sauf que là je suis dans une situation où les propriétaires sont tous des milliardaires. C'est un lock-out de propriétaires qui se retournent contre les joueurs. »
Sans jouer la carte de la pitié, donc, Perron croit que les joueurs sont prêts à se tenir debout, même si ça implique de faire face aux ultimatums de Gary Bettman et des propriétaires.
Mais il y a une dichotomie évidente entre le discours des joueurs, qui favorisent le sport, et celui de Bettman qui verbalise l'entreprise qu'est la Ligue nationale de hockey. C'est donc dire que Perron, même en partageant son opinion, questionne le fondement même de demander à des joueurs de se mettre le nez dans les affaires financières du sport qui les fait vivre.
« Je trouve ça vraiment dommage », dit-il. « Moi quand je viens ici je veux parler de mon succès avec les Blues l'an passé, et de choses du genre. »
Vous pouvez visionner le passage de Perron dans L'antichambre en cliquant sur les liens suivant :
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