Sans surprise, vendredi dernier, les Stars de Dallas, par l’entremise de leur directeur général Jim Nill, annonçaient en grande pompe le nouveau pacte de quatre ans, évalué à 7,5 millions de dollars par saison, accordé à l’ancien centre numéro un des Sénateurs d’Ottawa.

Une entente qui a de quoi satisfaire le principal intéressé. On se rappelle que Spezza avait demandé au printemps dernier à l’organisation des Sénateurs de l’échanger. Il voulait un changement d’air question de se soustraire à toute cette pression qui avait de plus en plus un effet paralysant sur celui-ci, en raison de sa succession à Daniel Alfredsson à titre de capitaine de la formation.

Un titre jugé empoissonné à l’époque par plusieurs, en raison de l’énorme défi que représentait le fait de chausser les patins de celui qui a marqué de façon positive l’organisation des Sénateurs depuis le retour à l’ère moderne.

Jason SpezzaUn type d’entente que les Sénateurs n’auraient pas pu octroyer à cet ancien choix de première ronde pour un ensemble de facteurs, dont les blessures récurrentes des dernières années et l’enveloppe salariale à la disposition du directeur général Bryan Murray. Cette somme aura servi, entre autres, aux renouvellements de contrat de Clarke MacArthur et Bobby Ryan.

Malgré un début de saison respectable au niveau de la contribution offensive avec une récolte de quatre buts et 14 passes pour un total de 18 points, Spezza affiche tout de même un différentiel de -7, lui qui la saison dernière a complété la saison avec une fiche de moins 26 malgré une récolte de 66 points avec Ottawa.

En fin de compte, l’image qu’il aura laissée lors de son association de plus de 11 ans avec la grande famille des Sénateurs est celle d’un beau et bon joueur aux habilités offensives, mais pas d’un joueur d’exception capable d’emmener son équipe à la terre promise et aux grands honneurs comme l’ont été les Steve Yzerman, Joe Sakic, Sidney Crosby, etc.

Aujourd’hui, loin de toute cette pression entourant une équipe de gros marché et plus particulièrement de marché canadien, Spezza aura peut-être la chance de s’épanouir et de trouver la tranquillité tant recherchée et fort possiblement passer les quatre prochaines années à Dallas. Tout cela pour le meilleur et pour le pire!

De mon côté, à part certains succès en saison régulière de Spezza et lors des séries de 2006-2007 avec une récolte de 22 points, son association avec les Sénateurs et les responsabilités qu’on lui donnait (celle de joueur de premier niveau) n’auront pas nécessairement été à la hauteur que l’on aurait pu espérer.

Les Leafs et leurs partisans : question de respect mutuel!

Après avoir obtenu un vote de confiance de son patron immédiat, Dave Nonis, au cours des derniers jours, voilà que la troupe de Randy Carlyle a su retrouver le droit chemin avec des victoires convaincantes de 4-1 face à Detroit et 5-2 face au Lightning de Tampa Bay. Et tout cela suite à des raclées de 6-2 subies face aux Sabres à Buffalo et 9-2 face aux Predators de Nashville dans la ville reine.

Jonathan BernierLe gardien de but lavallois Jonathan Bernier a récolté la deuxième et première étoile du match à ses deux derniers départs.

Mais ce qui aura retenu l’attention lors de cette dernière semaine d’activité du côté des Leafs est la relation de plus en plus tendue entre les partisans des Maple Leafs et la troupe de Randy Carlyle. 

Un mécontentement d’ordre général qui semble être entré dans la peau de certains joueurs de l’organisation, sinon comment expliquer le fait qu’ils se sont éloignés du rituel de salutation des partisans après la partie lors de la victoire face au Lightning.

Un message significatif de la part des partisans qui demandent simplement un plus grand respect envers ceux qui défraient le gros prix pour assister aux parties de leurs préférés.

Maple LeafsÀ en juger par les réactions et les derniers résultats plus que positifs des Maple Leafs suite à ces évènements, il serait peut-être faux de penser que cela n’aura pas réussi à installer une certaine prise de conscience à l’intérieur de ce vestiaire.

Une frustration de la part des partisans des Maple Leafs qui semblent avoir influencé ceux des Oilers d’Edmonton lors de la dernière fin de semaine, eux qui à leur tour ont laissé savoir leur mécontentement de façon assez significative dans une défaite à domicile de 7-1 face aux  Blackhawks de Chicago.

Une tendance qui pourrait prendre de plus en plus d’ampleur dans le circuit Bettman.

Calendrier exigeant pour la troupe de Paul MacLean!

Avec 11 de leurs 15 prochaines parties sur les patinoires adverses avant le congé de Noël, il n’y a aucun doute que ce segment de calendrier pourrait être un excellent indicateur sur le sérieux de cette formation dans sa lutte pour une place en séries éliminatoires au printemps prochain.

Une fois de plus, la tenue des gardiens Anderson et Lehner pourrait s’avérer la pierre angulaire face aux résultats attendus. Point positif cependant, la formation ottavienne devrait saluer le retour de Marc Méthot dans un avenir plus que rapproché.