Les Gomez, Gionta, Moen et Gill ont très bien fait depuis plusieurs saisons

On parle toujours que la deuxième moitié d’une saison sert à séparer les adultes des enfants et que l’expérience s’avère un atout pour une équipe et cela représente un espoir dans la cause du Canadien de Montréal.



En effet, constituant une forte déception, le Tricolore, qui a participé aux éliminatoires dans six des sept dernières saisons, compte sur plusieurs joueurs qui n’ont jamais raté les éliminatoires, dont plusieurs ont remporté la coupe Stanley avant leur arrivée à Montréal.

Premièrement, la déception de l’année, Scott Gomez, n’a jamais raté les séries éliminatoires, y participant dans chacune de ses 11 premières saisons dans la LNH, lui qui a également remporté deux coupes Stanley, en 1999–2000 et 2002–2003, dans l’uniforme des Devils du New Jersey.

Il y a aussi Brian Gionta, qui a participé aux séries dans chacune de ses neuf premières saisons dans le circuit, remportant la coupe en 2002–2003, lui aussi, avec les Devils du New Jersey.

On peut aussi nommer l’attaquant Travis Moen, qui a participé aux séries dans chacune de ses six dernières saisons, remportant la coupe en 2006–2007, avec les Ducks d’Anaheim.

Le défenseur Hal Gill a été du rendez-vous du printemps dans ses quatre dernières saisons, remportant la coupe Stanley en 2008–2009, avec les Penguins de Pittsburgh, en plus de participer à la finale en 2007–2008.

Une autre déception, Mike Cammalleri a participé aux séries dans ses trois dernières saisons, lui qui a été explosif dans les éliminatoires de 2009–2010, marquant pas moins de 13 buts en 19 matchs, un sommet dans la LNH, lors de cette saison-là.

Dans le cas de l’attaquant Erik Cole, il n’a pas participé aux séries lors des deux dernières saisons et seulement trois fois en neuf saisons, mais il a réussi à gagner la coupe Stanley en 2005–2006 et aussi à s’incliner dans la finale de 2001–2002, dans l’uniforme des Hurricanes de la Caroline.

Il faut aussi souligner la situation du défenseur Tomas Kaberle, qui après avoir raté les éliminatoires cinq fois de suite, de 2005–2006 à 2009–2010, a réussi à remporter la coupe Stanley, dans l’uniforme des Bruins de Boston, l’an dernier.

Est-ce que les joueurs qui sont arrivés à Montréal depuis quelques années serviront la cause de l’équipe d’ici la fin de la présente saison ?

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Une première moitié de saison à l'image des montagnes russes pour l’Avalanche du Colorado !



On peut dire que l’Avalanche du Colorado, qui a été la première formation à atteindre la mi-saison, a connu une première moitié passablement particulière et surtout très irrégulière !

En effet, la formation dirigée par Joe Sacco, qui a présenté une fiche respectable de 22–18-1 pour 45 points, lors de ses 41 premières rencontres, a affiché un rendement de 13–10-0 en 23 matchs à domicile et de 9–8-1 en 18 rencontres à l’étranger, mais ces deux dossiers cachent des données spéciales, car après n’avoir pu faire mieux qu’un dossier de 4–9-0 lors de ses 13 premiers matchs locaux, elle a rebondi avec une fiche de 9–1-0 lors des 10 dernières rencontres au Pepsi Center.

À l’étranger, c’est encore plus à l’image des montagnes russes, car après avoir remporté ses six premiers matchs (6–0-0) sur les patinoires adverses et perdu ses neuf matchs suivants, dont un en prolongation (0–8-1), l’Avalanche a triomphé lors de ses trois derniers matchs (3–0-0) à l’extérieur.

L’an dernier, cette équipe avait également connu une très bonne première moitié, affichant un dossier de 21–13-5 (47 points), lors de ses 41 premiers matchs, mais tout cela s’était écroulé par la suite, comme l’indique son pitoyable rendement de 9–29-3, pour seulement 21 points, lors des 41 matchs de la deuxième moitié.

Avec la blessure à Matt Duchene (genou droit), qui pourrait le tenir à l’écart du jeu pour une longue période, il faut s’interroger si cette formation possède la profondeur nécessaire pour éviter un effondrement comme celui de la saison dernière.

L‘Avalanche amorce sa deuxième moitié en visitant les puissants Blackhawks de Chicago en ce vendredi et les surprenants Blues de Saint Louis, samedi.

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