Première finale entre les Bruins et les Blackhawks et les chiffres des éliminatoires ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:01 lundi, 10 juin 2013. 07:01Les Blackhawks de Chicago n’ont jamais affronté les Bruins de Boston en finale !
Ces deux anciennes équipes tentent de gagner une autre Coupe Stanley rapidement
En cette saison 2012–2013, nous allons assister à une première dans toute l’histoire de la Ligue nationale de hockey : une finale entre les Bruins de Boston et les Blackhawks de Chicago.
Effectivement, aussi incroyable que cela puisse paraître, ce sera le premier affrontement entre ces deux anciennes équipes dans la grande finale !
Les Bruins de Boston ont effectué leur entrée dans la LNH en 1924–1925, alors que les Blackhawks de Chicago y sont depuis la saison 1926–1927.
On sait que les six anciennes équipes sont les Bruins de Boston, les Blackhawks de Chicago, les Red Wings de Detroit, le Canadien de Montréal, les Rangers de New York et les Maple Leafs de Toronto.
Ce sont les deux seules anciennes formations de l’histoire du circuit qui n’ont jamais été confrontées dans la finale, car il y a eu au moins un affrontement entre toutes les autres équipes dans cette ronde ultime.
Les Blackhawks sont la seule équipe à ne pas avoir affronté au moins quatre des cinq anciennes équipes dans la finale de la Coupe Stanley (les Bruins de Boston et les Rangers de New York).
Les Bruins de Boston ont affronté quatre des cinq autres équipes en finale les Red Wings de Detroit (2), le Canadien de Montréal (7), les Rangers de New York (2) et les Maple Leafs de Toronto (1).
Les Blackhawks de Chicago ont affronté les Red Wings de Detroit (2), le Canadien de Montréal (5) et les Maple Leafs de Toronto (2), mais n’ont jamais affronté les Bruins de Boston et aussi les Rangers de New York.
Les Red Wings de Detroit ont affonté les Bruins de Boston (2), les Blackhawks de Chicago (2), le Canadien de Montréal (5), les Rangers de New York (2) et les Maple Leafs de Toronto (7).
Le Canadien de Montréal a affronté les Bruins de Boston (7), les Blackhawks de Chicago (5), les Red Wings de Detroit (5), les Rangers de New York (1) et les Maple Leafs de Toronto (5).
Les Rangers de New York ont affronté les Bruins de Boston (2), les Red Wings de Detroit (2), le Canadien de Montréal (1) et les Maple Leafs de Toronto (3).
Les Maple Leafs de Toronto ont affronté les Bruins de Boston (1), les Blackhawks de Chicago (2), les Red Wings de Detroit (7), le Canadien de Montréal (5) et les Rangers de New York (3).
La seule défaite des Bruins fut en 1974-1975 et Tony Esposito avait été extraordinaire !
Soulignons que les Bruins de Boston ont toujours eu beaucoup de succès contre les Blackhawks de Chicago dans les séries éliminatoires, eux qui ont une fiche à vie de 5–1 dans les six séries disputées contre la formation de la ville des vents.
Pis, leur seule défaite est survenue lors de la ronde préliminaire de 1974–1975, alors que les Blackhawks avaient triomphé 2–1 dans une courte série de trois rencontres et cette série avait été gagnée par le gardien Tony Esposito, surtout lors du dernier match.
Les Bruins avaient facilement gagné le premier match, 8–2, le 8 avril 1975, au vieux Garden, mais les Blackhawks avaient renversé la vapeur avec un gain de 4 à 3, en prolongation, à domicile, lors du deuxième match disputé le 10 avril 1975 et avaient surpris leurs adversaires, 6 à 4, lors du match décisif, le 11 avril 1975, un match où les Bruins avaient dominé 56 à 19 (plus 37) au chapitre des tirs au but et Tony Esposito avait eu le meilleur sur Gilles Gilbert, qui n’avait effectué que 13 arrêts sur 19 tirs.
Quand on dit qu’un gardien peut gagner un match et une série à lui seul, ce fut le cas lors de la seule victoire dans une série de l’histoire des Blackhawks de Chicago face aux Bruins de Boston dans la LNH.
Que verrons-nous en cette finale de 2012–2013, alors que les gardiens Tukka Rask, des Bruins et Corey Crawford, des Blackhawks semblent au sommet de leur forme ?
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Les comparaisons avec les séries de 2011-2012
La défense a continué de dominer et il y a eu beaucoup moins de pénalités
Après les trois premières rondes éliminatoires, il est intéressant de faire les comparaisons avec les statistiques de l’an dernier, car il y a des choses qui frappent en plein visage !
En effet, il y a eu 80 matchs (le même total qu’après les trois premières rondes l’an dernier) et il y a eu un total de 400 buts, une moyenne de 5,00 par match, ce qui est huit buts de plus que la saison dernières, alors qu’il y avait eu 392 buts lors des 80 premières rencontres.
Il faut aussi parler de la domination des équipes à domicile, car les formations ont un rendement de 56–24, une moyenne de ,700 devant leurs partisans, alors que l’an dernier, les équipes hôtes avaient un misérable rendement de 36–44, une moyenne de ,450 lors des 80 premiers matchs locaux.
Les officiels ont signalé beaucoup moins de pénalités et d’avantages numériques
Une autre statistique qui diffère beaucoup de celle de l’an dernier est au chapitre des pénalités et des avantages numériques, car il y a eu 1905 minutes de punition en 80 matchs, une moyenne de 23,81 minutes par rencontre, alors qu’en 2010–2011, il y avait eu 2173 minutes de punition en 80 matchs, une moyenne de 27,16 minutes par rencontre.
Cela a fait en sorte qu’il y a eu un total de seulement 541 avantages numériques cette année, une moyenne de 6,76 avantages par match, comparativement à une moyenne de 7,56 avantages (605 avantages en 80 matchs), dans les séries de la saison dernière.
Le jeu de puissance a produit 90 buts en 541 avantages, une efficacité de 16,64%, ce qui est beaucoup plus bas que l’an dernier, alors que l’efficacité avait été de 17,36%, un total de 105 buts avaient été marqués en 605 avantages numériques.
Les matchs décidés par un but ont été un peu à la hausse …
Finalement, les matchs sont encore plus serrés que l’an dernier, car il y a eu 47 rencontres qui ont pris fin par un seul but d’écart, comparativement à 45 rencontres sur les 80 premiers matchs des séries de l’an dernier.
Il sera intéressant de suivre la présente finale, car les Bruins de Boston et les Blackhawks de Chicago forment deux équipes qui n‘ont pas de faiblesses majeures et qui sont structurées pour avoir du succès dans les éliminatoires.
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