S’il a connu des difficultés contre certaines équipes de l’Association de l’Ouest, le gardien Carey Price, du Canadien de Montréal, semble vraiment avoir le numéro des Coyotes de l’Arizona.

En effet, le numéro 31 du CH a connu beaucoup de succès contre la formation dirigée par Dave Tippett, affichant un dossier parfait de 6-0-0 (0) avec une superbe moyenne de 1,65 et une très haute efficacité de ,944, en six rencontres. Il n'a concédé que 10 buts sur 178 tirs en 363:10 minutes de jeu, incluant un rendement de 3-0-0 avec une moyenne de 1,98 et une efficacité de ,935 en trois matchs sur la patinoire de cette équipe.

C’est la seule formation contre laquelle il n’a pas subi la défaite depuis ses débuts dans la LNH en 2007-2008 et soulignons qu’il a concédé deux buts ou moins dans chacune des six rencontres, deux buts en quatre occasions et un but dans les deux autres parties.

Le match d’aujourd’hui est le deuxième entre les deux équipes cette saison, les Coyotes ayant remporté le premier duel 3-2 au Centre Bell le 1er février dernier, alors que Dustin Tokarski avait laissé filer une avance de 2-0, concédant trois buts sur 32 tirs.

Le Canadien, qui a eu une fiche de 0-2-1 lors des trois premiers matchs du présent voyage de quatre matchs, misera sur son gardien numéro un pour sauver les meubles.

LA FICHE DE CAREY PRICE CONTRE LES COYOTES DE L’ARIZONA

6 mars 2008-Montréal 4 à Phoenix 2 (60:00, deux buts sur 39 tirs)

18 octobre 2008-Phoenix 1 à Montréal 4 (60:00, un but sur 29 tirs)

12 novembre 2009-Montréal 4 à Phoenix 2 (60:00, deux buts sur 20 tirs)

25 octobre 2010-Phoenix 2 à Montréal 3 (pro.) (61:25, deux buts sur 29 tirs)

10 novembre 2011-Montréal 3 à Phoenix 2 (pro.) (61:45, deux buts sur 34 tirs)

17 décembre 2013-Phoenix 1 à Montréal 3 (60:00, un but sur 27 tirs)

 

Un match capital pour les Flyers de Philadelphie, qui affrontent les Bruins de Boston

Tous les matchs sont importants, mais celui d’aujourd’hui qui opposera les Flyers de Philadelphie aux Bruins de Boston au TD Garden l’est encore plus, surtout pour la formation de la Pennsylvanie, pour une place dans les éliminatoires.

En effet, la troupe dirigée par Craig Berube accuse un retard de seulement quatre points sur celle de Claude Julien, mais le plus important est le fait qu’elle a disputé deux matchs de plus, ce qui laisse une marge de manoeuvre aux Bruins.

En 65 matchs, les Flyers ont une fiche de 28-25-12 pour 68 points, alors que les Bruins ont un dossier de 31-22-10 pour 72 points, mais en 63 rencontres.

Encore plus, les deux bris d’égalité sont en faveur des Bruins, car ils dominent 29-25 au chapitre des gains en temps régulier et prolongation et ils ont remporté les deux premiers duels de la présente saison, 2-1, le 8 octobre, au TD Garden et 3-1, au Wells Fargo Center, le 10 janvier dernier.

Cela pourrait changer, car le gain de 2-1 du 8 octobre ne compte pas car il représente le premier match de la série de trois qui est joué sur la patinoire de l’équipe ayant deux rencontres locales sur ce plan.

Donc, les Flyers devront l’emporter par trois buts pour reprendre ce deuxième bris d’égalité, mais leur retard sur le premier bris (quatre gains de moins en temps régulier et prolongation) sera difficile à surmonter, d’ici la fin de la saison.

Les Bruins ont une fiche de 1-3-1 lors de leurs cinq derniers matchs locaux, alors que les Flyers sont 1-2-2 lors de leurs cinq derniers matchs à l’étranger.

Il ne faut pas oublier qu’entre les Bruins et les Flyers, il y a deux autres équipes qui luttent pour la huitième position de l'Association de l'est, les Panthers de la Floride, dont le rendement est de 28-23-14 pour 70 points en 65 rencontres et aussi les surprenants Sénateurs d’Ottawa, qui en raison d’une fiche de 7-0-1 lors de leurs huit derniers matchs, se retrouvent avec un rendement de 29-23-11 pour 69 points en 63 rencontres.

Predators de Nashville : fiche de l'an dernier surpassée et passage à vide!

C’est drôle, mais après avoir réalisé une sorte d’exploit, les Predators de Nashville ne sont plus capables de récolter des points depuis un certain temps.

En effet, la formation dirigée par Peter Laviolette affiche un dossier de 41-18-7 pour 89 points après 66 matchs, mais après avoir réussi à surpasser sa fiche de l’an dernier, (38-32-12, pour 88 points, au 19e rang en 82 matchs), elle n’a pu faire mieux qu’un dossier de 0-5-0 lors de ses cinq derniers matchs disputés depuis le 26 février, ayant été surclassée 19-10 (plus neuf), lors de cette période.

Le plus ironique est le fait qu’avant cette séquence de cinq défaites de suite en temps régulier, les Predators n’avaient pas encaissé deux revers de suite dans ces circonstances cette année.

Il est vrai que les Predators ont affronté de puissantes formations lors de cette léthargie, car ils ont subi respectivement des défaites de 4-2, face au Wild du Minnesota, de 4-3, contre les Red Wings de Detroit, de 4-1, contre les Rangers de New York, de 3-1, face aux Devils du New Jersey et de 4-3, contre les Islanders de New York.

Ils tenteront de mettre fin à cette disette en recevant la visite des Jets de Winnipeg ce soir au Bridgestone Arena, un endroit où ils sont 0-3-0 lors des trois dernières parties.

À la suite de cette rencontre, les Predators auront un voyage-suicide de quatre matchs de suite dans l’ouest américain, eux qui visiteront les Coyotes de l’Arizona, les Sharks de San Jose, les Kings de Los Angeles et les Ducks d’Anaheim.

Le gardien Pekka Rinne ne réalise plus de miracles…

Même si les Predators ne marquent pas beaucoup de buts récemment, leurs actuels déboires s’expliquent en grande partie du fait que le gardien Pekka Rinne présente des performances ordinaires.

Après avoir été tout simplement étincellant dans les premiers mois de la saison, il connaît un véritable passage à vide depuis quelques matchs.

Auteur en date du 18 février dernier d’un dossier de 34-7-2 avec une minuscule moyenne de 1,94, trois blanchissages et une efficacité de ,932 lors de ses 43 premiers matchs, il n’est plus l’ombre de lui-même, car il a un rendement de 1-5-1 avec une haute moyenne de 3,33 et une piètre efficacité de ,892 lors de ses sept derniers matchs disputés depuis le 19 février.

Pis, lors de ses quatre dernières rencontres, il est 0-4-0 avec une moyenne de 3,67 et une efficacité de ,882, concédant quatre buts en deux occasions et trois filets dans les deux autres parties.

Il a ainsi perdu du terrain dans sa lutte avec Carey Price, du Canadien de Montréal pour le trophée Vézina, remis au meilleur gardien et aussi pour le trophée Hart, qui est attribué au joueur le plus utile à son équipe dans la saison réguliére.

Il n’a besoin que de deux autres victoires pour atteindre le plateau des 200 dans la LNH, lui dont le rendement à vie est de 198-110-40 avec une moyenne de 2,36, 35 blanchissages et une efficacité de ,919 en 367 matchs réguliers.

Pas si mal pour un joueur qui avait été le huitième choix des Predators, le 258e au total du repêchage de 2004.

Le défenseur Oliver Ekman-Larsson a égalé un record de l’histoire de la LNH

Sans tambour ni trompette, le défenseur Oliver Ekman-Larsson, des Coyotes de l’Arizona a égalé un record de tous les temps de l’histoire de la Ligue nationale de hockey.

En effet, le talentueux arrière-garde de la formation de Dave Tippett, qui affiche un dossier de 17-15-32 avec un différentiel de moins 21 en 65 rencontres, a réussi pas moins de sept buts victorieux, un sommet dans le circuit pour les défenseurs.

Encore plus, d’après Elias, Ekman-Larsson a égalé le record de toute l’histoire de la LNH pour le plus de buts victorieux pour un défenseur en une saison, exploit réalisé par cinq autres joueurs.

Tim Horton, des Maple Leafs de Toronto, en 1963-1964, Raymond Bourque, des Bruins de Boston, en 1992-1993, Al MacInnis, des Blues de St Louis, en 1999-2000, Derek Morris, de l’Avalanche du Colorado, en 2002-2003 et Dion Phaneuf, des Flames de Calgary, en 2005-2006 sont ceux qui ont réalisé cet exploit.

Soulignons que lors de la saison dernière, Ekman-Larsson était venu bien près d’égaler la marque, car il avait réussi six filets victorieux, à égalité au sommet du circuit avec Matt Niskanen, des Penguins de Pittsburgh.

Même s’il est difficile d’anticiper des buts victorieux, Ekman-Larsson, qui avait sept buts victorieux après ses 51 premiers matchs, a été impuissant à ce chapitre lors de ses 14 dernières rencontres, depuis le 3 février dernier, alors qu’il avait réussi ce filet décisif dans un gain de 4-1, face aux Blue Jackets de Columbus, au Nationwide Arena.