Carey Price domine sur les patinoires adverses
LNH mardi, 17 févr. 2015. 23:54 jeudi, 12 déc. 2024. 22:53Un signe de la maturité du gardien Carey Price, du Canadien de Montréal est son rendement à l’extérieur comparativement à celui du Centre Bell.
En effet, le superbe gardien du CH, dont la fiche globale est de 32-11-2 avec une moyenne de 1,93, cinq blanchissages et une efficacité de ,935 en 45 matchs, affiche un dossier de 13-5-1 avec une moyenne de 1,92, trois blanchissages et une efficacité de ,935 en 19 rencontres sur les patinoites adverses.
Au Centre Bell, il a une fiche de 19-6-1 avec une moyenne de 1,95, deux blanchissages et une efficacité de ,934 en 26 matchs.
C’est donc dire que Price a une meilleure moyenne et une plus haute efficacité à l’étranger qu’au Centre Bell, car il est 1,92 et ,935, sur la route et 1,95 et ,934, devant ses partisans.
Sur les patinoires adverses, sa moyenne de 1,92 est au premier rang, derrière celle de Jimmy Howard (2,01), dont la fiche est de 5-4-2 en 13 matchs à l’étranger, alors que Corey Crawford (2,03), des Blackhawks de Chicago est au troisième rang.
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Son efficacité de ,935 est aussi au sommet, devant Pekka Rinne, des Predators de Nashville (,931), lui dont le rendement est de 12-4-1 avec une moyenne de 2,12 en 17 matchs sur la route.
Son total de 13 gains est au troisième rang, derrière Braden Holtby, des Capitals de Washington, qui a un dossier de 15-7-5 en 27 matchs à ce chapitre et Kari Lehtonen, des Stars de Dallas, qui totalise 14 gains.
Dans le cas de Carey Price, c’est vraiment une superbe amélioration sur l’an dernier, car il avait présenté un dossier de 12-9-1 avec une moyenne de 2,77, deux blanchissages et une efficacité de ,910 en 22 matchs à l’étranger, comparativement à un dossier de 22-11-4 avec une moyenne de 2,05, quatre blanchissages et une efficacité de ,936 en 37 rencontres disputées au Centre Bell.
Son rendement est la principale raison qui explique le fait que le Canadien affiche le meilleur rendement de la LNH à l’étranger cette saison, car l’attaque, qui n’a marqué que 59 fois en 26 matchs sur les glaces adverses, se retrouve à l’avant-dernier rang du circuit sur ce plan, à égalité avec l’Avalanche du Colorado, tout juste devant les Sabres de Buffalo, qui ont réussi seulement 47 buts.
Comment le Canadien va-t-il se comporter avec Dustin Tokarski, face aux Sénateurs d’Ottawa, au Centre Canadian Tire ?
Les Sénateurs d’Ottawa en arrachent depuis près de deux mois
C’est une dégringolade que vivent les Sénateurs d’Ottawa, car ils n’ont pas beaucoup de succès depuis plusieurs semaines.
En effet, la formation dirigée par Dave Cameron, qui affichait en date du 3 janvier, un dossier de 16-13-7 pour 39 points, une moyenne de ,542, lors de ses 36 premiers matchs, n’a pu faire mieux qu’un rendement de 6-9-3 pour 15 points, une moyenne de ,417, lors de ses 18 dernières rencontres disputées depuis le 4 janvier dernier.
Pis, elle n’a pas été en mesure de remporter deux victoires de suite depuis la séquence de deux gains du 29 décembre 2014 (5-2, face aux Sabres de Buffalo, à domicile) et du 3 janvier 2015, 3-2, en prolongation, contre les Bruins de Boston, au TD Garden.
Soulignons que depuis que les Sénateurs ont vaincu le Canadien de Montréal, 4-1, au Centre Canadian Tire, le 15 janvier dernier, ils ont une fiche de 4-6-2 et leurs quatre victoires ont été remportées contre des équipes très faibles.
Ils ont vaincu les Maple Leafs de Toronto, 4-3, le 21 janvier, les Coyotes de l’Arizona, 7-2, le 31 janvier, les Sabres de Buffalo, 2-1, le 10 février et les Oilers d’Edmonton, 7-2, samedi dernier, toutes les victoires étant survenues à domicile, sauf celle contre les Sabres.
Les Sénateurs accusent un retard de 10 points sur les Bruins de Boston, qui occupent le dernier rang de l’Association de l’est, donnant accès aux séries éliminatoires.
Après le match contre le Canadien, les Sénateurs recevront samedi soir, la visite des Panthers de la Floride et ils auront un très difficile voyage de cinq rencontres par la suite, eux qui visiteront respectivement, les Ducks d’Anaheim, les Kings de Los Angeles, les Sharks de San Jose, le Wild du Minnesota et les Jets de Winnipeg.
Les cinq formations ont de bonnes fiches et luttent pour une place dans les séries éliminatoires, sauf les Ducks d’Anaheim, qui sont impliqués dans une guerre pour le premier rang du classement général.
Une tardive éclosion, Mike Hoffman produit et est éligible au Trophée Calder
En cette saison 2014-2015, nous constatons que l’attaquant Mike Hoffman, des Sénateurs d’Ottawa, fait sa marque chez les recrues du circuit.
En effet, le cinquième choix de l’équipe, le 130e au total du repêchage de 2009, semble être sorti de sa coquille, affichant un dossier de 20-13-33 avec un différentiel de plus 19 en 52 rencontres.
Il domine les recrues avec 20 buts, un de plus que Filip Forsberg, des Predators de Nashville et Anders Lee, des Islanders de New York (19-10-29 en 52 matchs), alors que son total de points (33), est au troisième rang (à égalité avec son coéquipier Mark Stone, 13-20-33 en 53 matchs), derrière Forsberg (19-31-50 en 56 matchs) et Johnny Gaudreau, des Flames de Calgary, qui a une fiche de 15-28-43 en 56 rencontres.
Son différentiel de plus 19, n’est devancé que par Forsberg, qui affiche un plus 22, chez les recrues.
Nous pourrions ajouter les noms de deux gardiens, Michael Hutchinson, des Jets de Winnipeg, dont la fiche est de 17-7-3 avec une moyenne de 2,30 et une efficacité de ,920 en 28 matchs et Jake Allen, des Blues de St. Louis, qui a un dossier de 16-5-2 avec une moyenne de 2,45 et une efficacité de ,907 en 26 matchs.
Soulignons que Hoffman, qui a eu 25 ans le 24 novembre dernier, est éligible au Trophée Calder, car même s’il a joué 29 matchs auparavant, dont 25 l’an dernier (fiche de 3-3-6), le règlement stipule qu’un joueur ne doit pas avoir disputé plus de 25 rencontres lors d’une saison précédente ou six matchs ou plus dans deux saisons précédentes et qu’il ne doit pas avoir atteint l’âge de 26 ans avant le 15 septembre de son année d’éligibilité.
Auteur d’un but dans chacun de ses trois derniers matchs (trois buts) et d’un point dans chacune de ses quatre dernières rencontres (3-2-5), Hoffman, qui est natif de Kitchener, en Ontario, a connu une belle carrière dans la LHJMQ, car après avoir disputé seulement deux matchs dans l’uniforme des Rangers de Kitchener (OHL), il s’est retrouvé avec les Olympiques de Gatineau, les Voltigeurs de Drummondville et les Sea Dogs de St. John, de 2007-2008 à 2009-2010.
En 2008-2009, il avait présenté une fiche de 52-42-94 en 62 rencontres avec les Voltigeurs de Drummondville, alors qu’en 2009-2010, il avait présenté un dossier de 46-39-85 en 56 rencontres avec les Sea Dogs de St. John.
Avant la présente saison, il avait disputé un match en 2011-2012, trois en 2012-2013 et 25 l’an dernier.
Chez les Blackhawks, Patrick Kane, le premier depuis Stan Mikita pour le Trophée Art Ross ?
Avec son rendement des dernières semaines, l’attaquant Patrick Kane, des Blackhawks de Chicago, s’est hissé au sommet des pointeurs de la LNH et il pourrait réaliser un exploit rare chez cette équipe depuis près de 50 ans.
En effet, le rapide et productif joueur de la formation dirigée par Joel Quenneville, qui affiche un dossier de 8-13-21 lors de ses 17 derniers matchs et de 27-36-63 en 57 matchs, a récolté au moins un point dans 36 des 57 rencontres et n’a pas connu une seule léthargie de plus de deux rencontres, cela s’étant produit quatre fois.
Il pourrait devenir le premier joueur de cette équipe à remporter le Trophée Art Ross (champion-pointeur) depuis Stan Mikita, qui avait réalisé l’exploit en 1967-1968, alors qu’il avait présenté une fiche de 40-47-87 en 72 rencontres.
Il avait devancé par trois points, Phil Esposito, des Bruins de Boston, qui avait eu une fiche de 35-49-84 en 74 parties.
Mikita avait été superbe durant la période de 1963-1964 à 1967-1968, car il avait remporté cet honneur pas moins de quatre fois lors des cinq saisons, alors qu’en 1965-1966, ce fut un autre joueur de cette formation qui avait mis la main sur ce titre, Bobby Hull, dont la fiche avait été de 54-43-97 en 65 rencontres.
En maintenant le même rythme, Patrick Kane terminerait avec un total de 91 points en 82 matchs, alors que l’an dernier, Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh, qui avait remporté le titre, avait eu une fiche de 36-68-104 en 80 rencontres.
Soulignons que Kane, qui fut le premier choix au repêchage de 2007, affiche un dossier à vie de 205-351-556 en 572 matchs réguliers et il a déjà remporté deux fois la Coupe Stanley, en 2009-2010 et en 2012-2013.
Les Bruins de Boston ont vraiment le numéro des Oilers d’Edmonton
Depuis le début de leur histoire, les Oilers d’Edmonton n’ont jamais connu beaucoup de succès contre les Bruins de Boston.
En effet, la formation dirigée par Todd Nelson affiche un piètre rendement à vie de 17-42-6 (3) en 68 matchs à vie contre celle de Claude Julien, 6-25-3 (1) lors de ses 35 matchs réguliers disputés dans le domicile des Bruins et de 11-17-3 (2) lors des 33 rencontres jouées à Edmonton.
Sur le plan global, les Oilers ne gagnent pas contre les Bruins, ni à Edmonton, ni à Boston, car ils ont un rendement de 0-10-0 (3) lors des 13 derniers affrontements, ayant été surclassés 48-20 (plus 28) au chapitre des buts marqués-concédés lors de cette période.
Leur dernier gain face aux Bruins remonte aussi loin que le 17 octobre 2000 (6-1), à Edmonton et lors de cette série de 13 défaites de suite (dont trois en prolongation), les Oilers ont été blanchis cinq fois, dont deux fois par le score de 1-0, en prolongation.
Virtuellement éliminés des éliminatoires, les Oilers réussiront-ils à mettre fin à cette série noire, face aux Bruins de Boston, qui luttent pour une place dans les séries ?
Le Wild du Minnesota a été parfait en désavantage numérique depuis le match des étoiles
C’est vraiment une volte-face peu ordinaire que présente l’unité spéciale en désavantage numérique du Wild du Minnesota, car elle a été parfaite depuis le match des étoiles !
En effet, la formation dirigée par Mike Yeo, qui affichait en date du 21 janvier dernier, une efficacité de 83,11% lors de ses 46 premiers matchs, concédant 23 buts en 136 infériorités numériques, a été parfaite depuis la reprise des activités, après la pause du match des étoiles, ayant écoulé avec succès 26 désavantages numériques, lors de ses 10 dernières rencontre et 27 en ajoutant la dernière portion de la partie du 20 janvier dernier.
Le dernier but concédé dans ces circonstances fut celui de Gustav Nyquist (à 3 :41 de la 2e période), des Red Wings de Detroit, le 20 janvier dernier, dans un revers de 5-4, en tirs de barrage, au Joe Louis Arena et le Wild avait écoulé avec succès le dernier désavantage numérique de cette rencontre.
Cette excellence à ce chapitre a fait en sorte que le Wild se retrouve plus que jamais dans la lutte pour une place dans les séries éliminatoires, affichant un dossier de 28-21-7 pour 63 points en 56 matchs, seulement trois de moins que les Sharks de San Jose (66 points), au 8e rang de l’Association de l’ouest.
Le Wild a perdu un match important lundi, 3-2, face aux Canucks de Vancouver et il va affronter ce soir, les Flames de Calgary, au Saddledome de La Banque Scotia, ces derniers ayant une fiche de 32-22-3 pour 67 points en 57 matchs et qui ont réussi une remontée spectaculaire, effaçant un retard de trois buts pour l'emporter 4-3, en prolongation, face aux Bruins de Boston, lundi soir.