Price et Budaj ont évité un désastre au Canadien!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:46 jeudi, 6 févr. 2014. 18:02Depuis cinq matchs, les gardiens ont été vraiment superbes.
Les performances de Price et Budaj ont fait la différence
Après avoir connu de la difficulté en défense durant une séquence d’un peu plus d’un mois, le Canadien de Montréal semble avoir retrouvé son efficacité, alors que les gardiens sont superbes depuis cinq matchs, car la défense concède beaucoup de tirs aux équipes adverses.
En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui affichait en date du 18 décembre un dossier de 21–12-3 lors de ses 36 premiers matchs et qui n’avait concédé que 76 buts, une moyenne de 2,11 par rencontre, avait vu son unité défensive s’effondrer totalement du 19 décembre au 26 janvier, affichant un rendement minable de 6–8-2, mais ayant concédé pas moins de 58 buts lors des 16 dernières rencontres, une moyenne très élevée de 3,63 par match.
Les performances des deux gardiens ont été extraordinaires
Par contre, depuis le 28 janvier, les gardiens Carey Price et Peter Budaj ont été vraiment superbes, ne concédant que cinq buts lors des cinq dernières rencontres, une moyenne de 1,00 par match, dont deux blanchissages. Ils affichent un dossier de 3–1-1 lors de cette période, 1–0-0 pour Budaj et 2–1-1 pour Price.
Moins de buts concédés, mais beaucoup plus de tirs alloués !
Lors de la séquence creuse du 19 décembre au 26 janvier, le Canadien avait concédé 477 tirs en 16 matchs, une moyenne de 29,81 par rencontre, alors que depuis le 28 janvier, le CH a quand même concédé 169 tirs, une moyenne très élevée de 33,80 tirs par rencontre et les gardiens Price et Budaj ont permis à l’équipe de récolter de précieux points au classement, car l’attaque n’a marqué que 11 buts lors de cette période, une moyenne de 2,20 par match, dont seulement quatre buts lors des trois dernières parties (1–1-1).
Soulignons qu’avant la présente séquence de 3–1-1 des cinq derniers matchs, le Tricolore avait subi quatre défaites de suite (0–4-0), en plus d’avoir été surclassé 19–5 (plus 14) au chapitre des buts marqués.
On répète souvent que c’est la défense qui gagne les matchs, mais que sans de bonnes performances des gardiens, c’est peine perdue, nous constatons qu’actuellement, ce sont les gardiens Peter Budaj et Carey Price qui ont fait en sorte que le Canadien puisse éviter un désastre avant la pause des Jeux Olympiques.
LA FICHE DU CANADIEN LORS DEPUIS LE 19 DÉCEMBRE
(FICHE DU 19 JANVIER AU 26 JANVIER)
PJ-V-D-P/F-BP-BC-PTS-MOY
16 — 6 — 8 — 2 — 37 — -58 — 14 — — (,438)
(477 tirs concédés, moyenne de 29,81 par match)
(FICHE DEPUIS LE 28 JANVIER)
PJ-V-D-P/F-BP-BC-PTS-MOY.
5 — 3 — 1 — 1 — 11 — -5 — — 7 — — (,700)
(169 tirs concédés, moyenne de 33,80 par match)
(FICHE TOTALE)
PJ-V-D-P/F-BP-BC-PTS-MOY.
57–30-21 — 6 — 139–139 — 66 — — (,579)
(1727 tirs concédés, moyenne de 30,30 par match)
LA FICHE DU CANADIEN LORS DES 16 MATCHS DISPUTÉS DU 19 DÉCEMBRE AU 25 JANVIER
19 décembre 2013-Montréal 1 à St. Louis 5 (29 tirs)
21 décembre 2013-Montréal 4 à Nashville 3 (pro.) (34 tirs)
28 décembre 2013-Montréal 2 à Tampa Bay 1 (fus.) (24 tirs)
29 décembre 2013-Montréal 1 en Floride 4 (25 tirs)
31 décembre 2013-Montréal 4 en Caroline 5 (pro.) (42 tirs)
2 janvier 2014-Montréal 6 à Dallas 4 (32 tirs)
4 janvier 2014-Ottawa 4 à Montréal 3 (pro.) (34 tirs)
6 janvier 2014-Floride 1 à Montréal 2 (27 tirs)
8 janvier 2014-Montréal 1 à Philadelphie 3 (27 tirs)
11 janvier 2014-Chicago 1 à Montréal 2 (pro.) (20 tirs)
14 janvier 2014-New Jersey 4 à Montréal 1 (19 tirs)
16 janvier 2014-Montréal 5 à Ottawa 4 (pro.) (44 tirs)
18 janvier 2014-Montréal 3 à Toronto 5 (29 tirs)
22 janvier 2014-Montréal 1 à Pittsburgh 5 (31 tirs)
24 janvier 2014-Montréal 1 à Detroit 4 (26 tirs)
25 janvier 2014-Washington 5 à Montréal 0 (34 tirs)
SÉQUENCE DE CINQ MATCHS DEPUIS LE 28 JANVIER 2014
28 janvier 2014-Caroline 0 à Montréal 3 (36 tirs)
30 janvier 2014-Montréal 4 à Boston 1 (35 tirs)
1 février 2014-Tampa Bay 2 à Montréal 1 (pro.) (36 tirs)
2 février 2014-Winnipeg 2 à Montréal 1 (35 tirs)
4 février 2014-Calgary 0 à Montréal 2 (27 tirs)
6 février 2014-Vancouver à Montréal (19h30)
8 février 2014-Montréal en Caroline (18h)
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Avant d’affronter le Canadien, les Flames étaient 5-0-0 et les Canucks sont 0-5-0 !
Quelle sera la performance du Tricolore contre la formation de John Tortorella ?
On peut dire que ce sont deux équipes qui ne vont pas dans la même direction qui vont avoir effectué une visite au Centre Bell en cette dernière semaine d’avant les Jeux Olympiques !
En effet, après avoir vu les Flames de Calgary, qui avaient un dossier parfait de 5–0-0 lors de leurs cinq matchs précédents leur visite à Montréal, mardi soir, ce sont les Canucks de Vancouver, qui sont 0–5-0 lors de leurs cinq derniers matchs, qui seront sur la patinoire des Glorieux, en ce jeudi soir.
La formation dirigée par John Tortorella, qui est dans une profonde léthargie, a perdu ses cinq derniers matchs, tous en temps régulier, ayant été surclassée 18–8 (plus 10), au chapitre des buts marqués et son dernier gain remonte au 26 janvier, 5–4, en prolongation, face aux Coyotes de Phoenix, au Rogers Arena.
Une superbe séquence de succès, mais une léthargie inquiétante depuis le 30 décembre …
Pis, après avoir présenté un rendement extraordinaire de 10–1-1 lors de leurs 12 matchs disputés du 1er au 29 décembre, les Canucks semblent avoir perdu leur rythme, eux dont la fiche est de 4–10-3 lors de leurs 17 dernières rencontres jouées depuis le 30 décembre dernier, n’ayant marqué que 33 buts, une moyenne de 1,94 par rencontre et concédé pas moins de 55 filets, une moyenne de 3,24 par match.
Un passage à vide à l’étranger depuis cinq semaines
Les Canucks, qui disputent le troisième match d’une série de quatre de suite à l’étranger, ont un dossier de 0–3-0 lors des trois premières rencontres et affichent un rendement plus qu’ordinaire de 1–7-1 lors de leurs neuf derniers matchs sur les patinoires adverses, depuis le début de l’année 2014 et leur seul gain à ce chapitre a été enregistré le 21 janvier, 2–1, face aux minables Oilers d’Edmonton, à la Place Rexall.
Ils ont été surclassés 28–11 (plus 17) lors des neuf derniers matchs à l’extérieur et ont été blanchis pas moins de trois fois, deux fois par le même résultat de 1–0 et une autre fois par 2–0, mardi soir, face aux Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena, un match où ils ont concédé un but dans un filet désert à la fin de la partie.
Suite au match de ce soir contre le Canadien de Montréal, les Canucks n’auront pas la vie facile, car ils visiteront les Maple Leafs de Toronto, samedi soir, au Centre Air Canada et après la pause des Jeux Olympiques, ils auront une séquence de trois matchs de suite à domicile, recevant la visite des Blues de St. Louis, le 26 février, du Wild du Minnesota, le 28 février et des Sénateurs d’Ottawa, le 2 mars.
En congédiant Alain Vigneault, ils pourraient rater les séries éliminatoires en 2013-2014 !
Les choses ne se déroulent pas d’une manière adéquate pour les Canucks, car après avoir congédié l’entraîneur-chef Alain Vigneault à la fin de la dernière saison, pour un rendement déficient en séries éliminatoires, ils sont menacés de ne pas participer aux séries de fin de saison cette année !
Tout cela a dégringolé depuis six semaines, car affichant un dossier de 23–11-6 (52 points) après leurs 40 premiers matchs, au 6e rang de l’Association de l’Ouest, avec une avance de sept points sur les Stars de Dallas, qui occupaient le 9e rang, les Canucks se retrouvent maintenant en 8e position de l’Ouest, (63 points en 58 matchs) et n’ont qu’une mince avance d’un point sur deux équipes, les Coyotes de Phoenix, qui totalisent 62 points, mais ont deux matchs de plus à disputer et sur les Stars de Dallas, qui ont joué un match de plus et une avance de deux points de plus que les Jets de Winnipeg, qui ont disputé le même total de matchs (58).
Qui aurait pensé que les Canucks de Vancouver seraient exclus des séries éliminatoires en 2013-2014 ?
Il faut retourner à la saison 2007–2008 pour retrouver cette formation rater le rendez-vous du printemps et elle était dirigée par Alain Vigneault, qui en était à sa deuxième saison à la barre de ce groupe.
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Le québécois Alexandre Burrows n’a pas encore marqué cette saison !
Aucun but, le joueur natif de Pincourt est dans une disette de 31 matchs réguliers
Après avoir été une partie importante du succès des Canucks de Vancouver lors des dernières saisons, l’attaquant Alexandre Burrows n’est plus en mesure de produire les résultats espérés en cette campagne 2013–2014.
En effet, le joueur natif de Pincourt, au Québec, qui a raté 32 des 58 matchs de son équipe, affiche un dossier de 0–4-4 avec un différentiel de moins 10 lors de ses 26 premiers matchs disputés, ayant réalisé 62 tirs, une moyenne de 2,48 par match et ayant été utilisé durant une moyenne de 18:28 minutes par rencontre, dont seulement 13:30 lors du revers de 3–1, face aux Bruins de Boston, mardi soir.
Burrows, qui aura 33 ans le 11 avril prochain et qui n’a jamais été repêché, a débuté sa carrière en 2005–2006 et il avait connu plusieurs bonnes saisons, lui qui a eu un rendement de 28–23-51 en 82 matchs en 2008–2009, de 35–32-67 (trois sommets personnels) en 82 matchs en 2009–2010, de 26–22-48 en 72 matchs en 2010–2011, de 28–24-52 en 80 matchs en 2011–2012, avant de connaître une baisse l’an dernier, alors qu’il avait eu un dossier de 13–11-24 en 47 matchs.
Auteur d’un dossier à vie de 152–146-298 avec un différentiel de plus 121 en 595 matchs, il a aussi écopé de 856 minutes de punition, dont 31 minutes en 26 rencontres lors de la présente saison.
Soulignons qu’il a marqué autant de buts à l’étranger (fiche de 76–69-145 en 298 matchs), qu’à domicile (76–77-153 en 297 matchs), lors de sa carrière.
La 2e pire léthargie de toute sa carrière dans la LNH
Cette disette de 26 parties est la 2e plus longue de toute sa carrière, loin de sa pire léthargie qui a été de 38 matchs de suite sans trouver le fond du filet (fiche de 0–6-6 avec un différentiel de moins sept), du 5 octobre au 30 décembre 2006, lui qui avait débuté l’année 2007 en marquant son premier but, le 2 janvier 2007 (contre le gardien Miikka Kiprusoff, à 15:26 de la deuxième période avec des assistances de Marc Chouinard et Kevin Bieksa), but qui donnait une avance de 3–1 et qui s’était avéré le filet vainqueur, dans un gain de 3–2, face aux Flames de Calgary, sur la patinoire de ces derniers.
Lors de cette saison-là, Burrows avait présenté un dossier de 3–6-9 avec un différentiel de moins sept en 81 matchs et cette campagne était sa première complète dans la LNH, lui qui en 2005–2006, avait présenté un dossier de 7–5-12 avec un différentiel de plus cinq en 43 rencontres, sous les ordres d’Alain Vigneault.
Il est rendu à 31 matchs de suite sans aucun but en saison régulière
Cela lui fait un rendement global de 0–4-4 avec un différentiel de moins 12 lors de ses 31 derniers matchs réguliers, lui dont le dernier but remonte au 15 avril dernier, dans un de 5–2, face aux Predators de Nashville, au Bridgestone Arena, lui qui avait été 0–0-0 avec un différentiel de moins deux lors de ses cinq derniers matchs du calendrier régulier de 2012–2013.
Par contre, il avait eu un rendement de 2–1-3 lors de ses quatre matchs éliminatoires, marquant un but dans chacune des deux dernières rencontres de la série, face aux Sharks de San Jose, le 5 mai et également le 7 mai 2013.
Il a un salaire de six millions de dollars cette saison …
Après avoir fait un salaire de deux millions de dollars dans chacune des quatre saisons disputées de 2009–2010 à 2012–2013, il a signé un contrat de 18 millions pour quatre saisons, lui qui encaisse un salaire de six millions cette année et ce salaire baissera d’un million pour chacune des trois prochaines campagnes pour s’établir à trois millions lors de la saison 2016–2017.
Il n’a aucun point en carrière au Centre Bell
Burrows, qui a raté 32 matchs cette saison, pourrait être surnommé l’homme de six millions (son salaire annuel), lui qui sera confronté au Canadien de Montréal, une équipe contre laquelle il a un rendement à vie de 2–2-4 avec un différentiel de plus deux et 29 minutes de pénalité en 10 matchs.
Pis, il a un rendement de 0–0-0 avec un différentiel de moins deux et pas moins de 21 minutes de pénalité dans les cinq matchs disputés au Centre Bell, lui qui a vu le jour à Pincourt, dans le West Island.
Il devra commencer à produire, car il risque de trouver le temps long si John Tortorella perd patience avec lui et sans oublier que les partisans des Canucks, échaudés depuis quelques saisons, risquent de lui faire savoir leur mécontentement d’une manière brutale lors du retour de l‘équipe à domicile, après les Jeux Olympiques.
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