On le répète souvent que le gardien Carey Price, du Canadien de Montréal est superbe cette saison et c’est encore plus vrai depuis deux mois.

En effet, après avoir été très bon lors des deux premiers mois de la campagne, affichant un dossier de 14-8-1 avec une moyenne de 2,46, deux blanchissages et une efficacité de ,919 lors de ses 23 premiers matchs disputés du 8 octobre au 7 décembre, il a été tout simplement sensationnel depuis le 9 décembre.

Il a un rendement de 15-3-1 avec une minuscule moyenne de 1,52, deux blanchissages et une très haute efficacité de ,948 lors de ses 19 derniers matchs disputés depuis cette séquence, le 9 décembre dernier.

Lors de cette période, il a obtenu deux jeux blancs et a limité ses adversaires à deux buts ou moins 17 fois sur 19 possibilités, un but en huit occasions, deux buts en sept occasions, trois buts une fois et quatre buts une fois.

Ses quatre défaites lors de cette séquence sont survenues au Centre Bell, dans des rencontres où le CH a été limité à un ou deux buts, 2-1, face aux Ducks d’Anaheim, le 18 décembre, 4-2, contre le Lightning de Tampa Bay, le 6 janvier, 2-1, en prolongation, face aux Penguins de Pittsburgh, le 10 janvier et 3-2, contre les Sabres de Buffalo, le 3 février.

Il a ainsi porté sa fiche à 29-11-2 avec une moyenne de 2,03, quatre blanchissages et une efficacité de ,932 en 42 matchs, la meilleure du circuit actuellement et soulignons que son total de 29 gains et sa moyenne de 2,03 sont au deuxième rang, tout juste derrière Pekka Rinne, des Predators de Nashville, dont la fiche est de 30-7-2 avec une moyenne de 2,02, trois jeux blancs et une efficacité de ,929 en 39 rencontres.

On peut affirmer que ces deux gardiens vont se livrer une chaude lutte pour plusieurs honneurs individuels cette saison, plus spécialement pour le Trophée Vézina (gardien par excellence) et aussi le Trophée Hart (joueur le plus utile).

Il faut souligner que Pekka Rinne a été absent du 14 janvier au 4 février, ratant pas  moins de huit rencontres de son équipe.

Le Canadien ne visite plus le banc des pénalités!

Depuis un certain temps, le Canadien de Montréal fait preuve de beaucoup plus de discipline qu’auparavant et il ne se retrouver pas souvent au banc des pénalités.

En effet, lors de ses trois derniers matchs, la troupe de Michel Therrien n’a écopé que de six minutes de punition, deux minutes dans le revers de 3-2, face aux Sabres de Buffalo, mardi dernier, quatre minutes, dans le gain de 6-2, contre les Devils du New Jersey, samedi soir et aucune minute, dans la victoire de 3-1, face aux Bruins de Boston, au TD Garden, dimanche soir.

Lors de cette séquence de trois matchs, le Canadien n’a concédé que deux maigres avantages numériques à ses adversaires, un, dans le revers contre les Sabres et un, contre les Devils du New Jersey, car il y avait eu une pénalité à Alex Galchenyuk, du Canadien et aussi à Travis Zajac, des Devils, à 17 :04 de la deuxième période.

Dimanche soir, le CH n’a pas visité le banc des pénalités, un fait rare dans une rencontre face aux Bruins de Boston et c’était la deuxième fois de la présente saison que le Tricolore avait un dossier vierge à ce chapitre, ce qui avait été le cas lors du 20 novembre 2014, dans un gain de 4-1, face aux Blues de St Louis, au Centre Bell.

Depuis le début du mois de février, le Canadien n’a écopé que de 10 minutes de punition en quatre matchs, une moyenne de 2,50 minutes par rencontre et il ne faut pas oublier que le 1er février, il avait visité le banc des pénalités en deux occasions et les Coyotes de l’Arizona avaient marqué deux fois, se sauvant avec un gain de 3-2, au Centre Bell.

Soulignons que le Canadien n’a concédé que quatre avantages numériques à ses adversaires lors de ses quatre derniers matchs, alors que tout juste avant cette séquence, il avait concédé cinq avantages aux Capitals de Washington, dans un gain de 1-0, en prolongation, le 31 janvier, au Centre Bell.

LES PÉNALITÉS DES QUATRE DERNIERS MATCHS DU CANADIEN

Dimanche, 1er février 2015-Arizona 3 à Montréal 2

Deuxième période : Manny Malhotra (Mtl) (avoir donné de la bande) 16 :13.

Troisième période : Tom Gilbert (Mtl) (accroché) 1 :57.

 

Mardi, 3 février 2015-Buffalo 3 à Montréal 2

Première période : Brandon Prust (Mtl) (retenu) 6 :05.

 

Samedi, 7 février 2015-New Jersey 2 à Montréal 6

Deuxième période : Alex Galchenyuk (Mtl) (double-échec) et Travis Zajac (NJ) (double-échec) 17:04.

Troisième période : Alexei Emelin (Mtl) (obstruction) 3:59.

 

Dimanche, 8 février 2015-Montréal 3 à Boston 1

Aucune punition.

Les Flyers de Philadelphie luttent férocement pour une place dans les éliminatoires

Après avoir connu une première moitié de saison difficile, les Flyers de Philadelphie tentent de reprendre le terrain perdu et de s’approcher d’une place en séries éliminatoires.

En effet, la formation dirigée par Craig Berube, qui affichait en date du 4 janvier, un dossier de 14-18-7 pour 35 points après ses 39 premiers matchs, a rebondi avec une fiche de 9-4-1 pour 19 points lors de ses 14 dernières rencontres disputées depuis le 6 janvier dernier.

Lors de cette séquence, elle a surclassé ses adversaires 39-35 (plus quatre) au chapitre des buts marqués-concédés, elle qui avait été surclassée 120-106 (plus 14) lors de ses 39 matchs précédents.

Encore plus, les Flyers ont un dossier de 5-0-1 lors de leurs six dernières rencontres et leur seul revers lors de cette période fut celui de jeudi dernier, 3-2, en tirs de barrage, face aux Islanders de New York, au Wells Fargo Center et leur dernier revers en temps régulier remonte au 19 janvier, 7-4, aussi contre les Islanders de New York, au Nassau Coliseum.

Présentement, ils accusent un important retard de neuf points sur les Bruins de Boston, qui occupent le huitième rang de l’Association de l’est et cela veut dire qu’ils auront besoin de cinq victoires de plus que ces derniers pour les rejoindre et participer aux éliminatoires, une très lourde commande.

L’an dernier, malgré un piètre départ, ils avaient relevé ce défi et avaient terminé en force, en se qualifiant pour les éliminatoires, mais avaient été éliminés en première ronde, dans la limite de sept matchs (3-4), face aux Rangers de New York.

Par contre, il faudra regarder de plus près l’état de santé du gardien Steve Mason, car ce dernier semble avoir été blessé d’une manière unisitée dimanche, lors du gain de 3-1, face aux Capitals de Washington, au Verizon Center et il ne sera pas à Montréal pour la rencontre de ce soir.

Soulignons que les Flyers ont de la difficulté à l’étranger, affichant un dossier global de 8-15-4 pour 20 points en 27 matchs, comparativement à un dossier de 15-7-4 pur 34 points en 26 matchs à domicile.

Ils sont 2-2-0 lors de leurs quatre dernières rencontres disputées à l’extérieur et 2-6-1 lors de leurs neuf dernières.

Ils ont une chance de se rapprocher de la huitième position, car après le match de ce soir contre le Canadien, ils vont visiter les Blue Jackets de Columbus, vendredi, les Sabres de Buffalo, dimanche et ils recevront ces deux mêms équipes, le 17 février (Columbus) et le 19 février (Buffalo), avant d’avoir une fin de semaine importante, en recevant la visite des Predators de Nashville, le 21 février et les Capitals de Washington, le 22 février.

Claude Giroux, des Flyers de Philadelphie a ralenti en 2015

Après avoir été superbe lors des trois premiers mois de la saison, l’attaquant Claude Giroux, des Flyers de Philadelphie, ne produit plus autant depuis le début de l’année 2015.

En effet, l’ex-joueur des Olympiques de Gatineau, qui a eu 27 ans le 12 janvier et qui affichait en date du 31 décembre dernier, un dossier de 13-30-43 avec un différentiel de plus neuf lors de ses 37 premières rencontres, n’a pu faire mieux qu’une fiche de 3-8-11 avec un différentiel de moins deux lors de ses 15 dernières parties disputées depuis le 1er janvier dernier.

Malgré cette léthargie, il se retrouve encore dans la lutte pour le Trophée Art Ross, car son rendement global est de 16-38-54 avec un différentiel de plus sept en 52 matchs et il n’accuse qu’un mince retard de quelques points sur les meneurs du circuit.