Cette fois, je me suis vraiment fait plaisir en retraçant Lyle Odelein pour mon nouveau blogue « Que sont-ils devenus » et j’espère que vous allez apprécier en découvrir davantage sur cet athlète qui m’a fasciné pendant plusieurs années.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vous invite d’abord à lire mon article : De retour à Montréal sur ce défenseur que j’étais heureux de revoir lors des célébrations du match du centenaire du Canadien.

Odelein a laissé sa marque à sa façon dans la LNH pour quelques raisons et j’ai grandi en admirant cet athlète pour son courage, son jeu défensif, son style robuste, son éternel sourire et … ses nombreux combats.

Malgré son talent limité en attaque, Odelein a trouvé le moyen de connaître une belle carrière dans la LNH en disputant plus de 1000 matchs pour huit équipes différentes. En 16 saisons, il a tissé des liens avec des dizaines de joueurs en plus d’évoluer pour de grands entraîneurs.

Alors Lyle, qui fut ton coéquipier préféré en carrière ?

- J’ai eu tellement de bons coéquipiers donc c’est très difficile d’en nommer un seul, mais je dirais Vincent Damphousse en premier lieu. Mais je ne peux pas oublier Mike Keane, Brian Skrudland et Kirk Muller notamment. J’étais toujours avec Vinny quand je jouais à Montréal et nous avons gagné ensemble.

Ton entraîneur préféré maintenant?

- En fait, j’ai aimé tous mes entraîneurs et surtout Jacques Lemaire, Jacques Laperrière et Jacques Demers qui m’ont permis de me développer.

Le joueur le plus difficile à affronter?

- J’ai été confronté à d’excellents joueurs, mais Mario Lemieux était un as! Je devais le contrer quand je formais le premier duo de défenseurs avec Mathieu Schneider chez le Canadien et on ne savait jamais ce qu’il allait faire…

Le meilleur coéquipier avec lequel tu as joué?

- Malheureusement, je ne peux pas en nommer un seul. J’ai eu la chance de jouer avec Mario Lemieux, Sidney Crosby et des dizaines d’excellents joueurs.

Plusieurs des réponses d’Odelein démontrent qu’il était un joueur soucieux de ses coéquipiers et ce n’est pas surprenant qu’il soit encore près de quelques bons amis.

«Je garde contact avec quelques anciens de la LNH comme Kirk Muller, John Leclair, Mark Recchi. Je croise également Serge Savard à l’occasion», précise-t-il.

Le leadership d’Odelein a été reconnu lorsqu’il a été nommé le premier capitaine de l’histoire des Blue Jackets de Columbus en 2000.

« Ce fut incroyable d’être nommé le capitaine d’une équipe de la LNH. Je me souviens que la LNH comptait seulement 21 équipes à mon arrivée dans ce circuit. Les expansions m’ont permis d’obtenir ce privilège», confie celui qui partage aujourd’hui son temps entre la Saskatchewan et la ville de Pittsburgh avec sa femme et ses trois enfants.

Au moment de se retirer, Odelein avait amassé 50 buts et il semble satisfait de ce nombre.

«Je suis quand même fier de cela, mais j’aurais aimé en récolter beaucoup plus. Je me console en me disant que j’ai été échangé aux Devils contre un marqueur de 50 buts, Stéphane Richer », souligne-t-il en riant de bon cœur.

Mais Odelein ne regrette pas du tout d’avoir accroché ses patins en 2006. «Mon corps était au bout du rouleau, je n’étais pas capable de disputer un seul match de plus », conclut-il sereinement.