R. Luongo ne regrette pas sa décision
Vancouver Canucks mardi, 9 nov. 2010. 12:24 samedi, 14 déc. 2024. 13:47
MONTRÉAL - Roberto Luongo se félicite de la décision qu'il a prise, deux mois après avoir renoncé au titre de capitaine des Canucks de Vancouver.
Le gardien qui a arboré le `C' (sur son masque), le premier dans la LNH depuis 1948, ne fait pas plus un constat d'échec de son règne de deux saisons, qu'au moment où il a délaissé la tâche, le 13 septembre.
"Moi j'ai adoré, et je referais la même chose à 100 pour cent, si c'était à refaire, affirme-t-il. J'ai porté fièrement le `C' et je suis honoré d'être passé au travers de cette expérience-là, que peu de gardiens ont eu la chance d'avoir."
Luongo assure que la décision lui est revenue d'emblée. Il l'a mûrie au terme de l'élimination des Canucks en séries éliminatoires, avant de l'annoncer aux dirigeants à son arrivée au camp d'entraînement. Soutenant qu'il n'a exercé aucune pression, le directeur général Mike Gillis n'a tout de même pas caché sa satisfaction.
"Pour dire la vérité, alentour de la glace, sur la patinoire et dans le vestiaire, ça n'a pas réellement changé, mentionne Luongo, âgé de 31 ans. Je suis la même personne. Quand j'ai quelque chose à dire, je le dis. Je ne me gêne pas.
"La principale différence, a-t-il enchaîné, c'est davantage à l'extérieur de la glace que je la remarque. Je n'ai plus à représenter l'équipe à plein d'événements mondains ou caritatifs. Ça me permet d'avoir la tête davantage au hockey."
L'objectif derrière la renonciation était justement d'éliminer les distractions afin de se concentrer davantage sur son rendement. Ça donne des résultats intéressants jusqu'à maintenant. Avant mardi, Luongo, un abonné des lents débuts de saison, montrait une fiche de 5-3-2-1, avec une moyenne de buts accordés de 2,76 par match et un taux d'efficacité de 90,9 pour cent.
Pour ce qui est de ses obligations à l'endroit des médias, elles demeurent les mêmes, ou presque, à titre de tête d'affiche de l'équipe.
"Je savais que ça ne changerait pas grand chose de ce côté-là, lance-t-il en riant. Mais je peux me permettre plus facilement de passer mon tour avec les journalistes les journées que ça me tente moins d'accorder des entrevues."
Luongo, que Henrik Sedin a remplacé, n'ose pas s'avancer quand on lui demande s'il recommanderait à d'autres équipes de choisir un gardien comme capitaine. Il relève toutefois un aspect fort délicat de la tâche pour un "homme masqué".
"C'est difficile comme gardien de blâmer les joueurs ou la performance de l'équipe parce que tu ne veux pas avoir l'air du gars égoïste qui ne blâme que les autres, souligne-t-il. À l'envers de la médaille, tu ne peux pas te blâmer également à toutes les fois."
Il apprécie Melanson
L'athlète natif de Saint-Léonard doit composer avec un nouvel entraîneur des gardiens en Roland Melanson, anciennement du Canadien.
"Le courant passe vraiment bien entre nous, commente-t-il. Il est un très bon entraîneur, très orienté vers la technique et très travaillant. C'est le genre d'entraîneur que j'apprécie."
Luongo ne ménage jamais les efforts afin de s'améliorer et il ne craint pas le boulot. Avec Melanson, que l'entraîneur des Canucks Alain Vigneault avait emmené à Montréal à l'époque où il dirigeait le CH, il est servi à souhait.
"On travaille bien ensemble, résume-t-il. Ça ne me dérange pas du tout de sauter sur la glace 45 minutes avant les séances d'entraînement dans le but de corriger des lacunes de mon jeu."
Le gardien qui a arboré le `C' (sur son masque), le premier dans la LNH depuis 1948, ne fait pas plus un constat d'échec de son règne de deux saisons, qu'au moment où il a délaissé la tâche, le 13 septembre.
"Moi j'ai adoré, et je referais la même chose à 100 pour cent, si c'était à refaire, affirme-t-il. J'ai porté fièrement le `C' et je suis honoré d'être passé au travers de cette expérience-là, que peu de gardiens ont eu la chance d'avoir."
Luongo assure que la décision lui est revenue d'emblée. Il l'a mûrie au terme de l'élimination des Canucks en séries éliminatoires, avant de l'annoncer aux dirigeants à son arrivée au camp d'entraînement. Soutenant qu'il n'a exercé aucune pression, le directeur général Mike Gillis n'a tout de même pas caché sa satisfaction.
"Pour dire la vérité, alentour de la glace, sur la patinoire et dans le vestiaire, ça n'a pas réellement changé, mentionne Luongo, âgé de 31 ans. Je suis la même personne. Quand j'ai quelque chose à dire, je le dis. Je ne me gêne pas.
"La principale différence, a-t-il enchaîné, c'est davantage à l'extérieur de la glace que je la remarque. Je n'ai plus à représenter l'équipe à plein d'événements mondains ou caritatifs. Ça me permet d'avoir la tête davantage au hockey."
L'objectif derrière la renonciation était justement d'éliminer les distractions afin de se concentrer davantage sur son rendement. Ça donne des résultats intéressants jusqu'à maintenant. Avant mardi, Luongo, un abonné des lents débuts de saison, montrait une fiche de 5-3-2-1, avec une moyenne de buts accordés de 2,76 par match et un taux d'efficacité de 90,9 pour cent.
Pour ce qui est de ses obligations à l'endroit des médias, elles demeurent les mêmes, ou presque, à titre de tête d'affiche de l'équipe.
"Je savais que ça ne changerait pas grand chose de ce côté-là, lance-t-il en riant. Mais je peux me permettre plus facilement de passer mon tour avec les journalistes les journées que ça me tente moins d'accorder des entrevues."
Luongo, que Henrik Sedin a remplacé, n'ose pas s'avancer quand on lui demande s'il recommanderait à d'autres équipes de choisir un gardien comme capitaine. Il relève toutefois un aspect fort délicat de la tâche pour un "homme masqué".
"C'est difficile comme gardien de blâmer les joueurs ou la performance de l'équipe parce que tu ne veux pas avoir l'air du gars égoïste qui ne blâme que les autres, souligne-t-il. À l'envers de la médaille, tu ne peux pas te blâmer également à toutes les fois."
Il apprécie Melanson
L'athlète natif de Saint-Léonard doit composer avec un nouvel entraîneur des gardiens en Roland Melanson, anciennement du Canadien.
"Le courant passe vraiment bien entre nous, commente-t-il. Il est un très bon entraîneur, très orienté vers la technique et très travaillant. C'est le genre d'entraîneur que j'apprécie."
Luongo ne ménage jamais les efforts afin de s'améliorer et il ne craint pas le boulot. Avec Melanson, que l'entraîneur des Canucks Alain Vigneault avait emmené à Montréal à l'époque où il dirigeait le CH, il est servi à souhait.
"On travaille bien ensemble, résume-t-il. Ça ne me dérange pas du tout de sauter sur la glace 45 minutes avant les séances d'entraînement dans le but de corriger des lacunes de mon jeu."