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Tij Iginla veut suivre les traces de son père

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Tij Iginla ne craint pas son nom de famille célèbre, mais il accepte plutôt les attentes qui accompagnent le fait d'être le fils d'un membre du Temple de la renommée du hockey.

Le joueur de 17 ans est tellement à l'aise d'être le fils de Jarome Iginla qu'il accueille favorablement la possibilité de suivre les traces de son père s'il est sélectionné par les Flames de Calgary lors du repêchage de la LNH, ce week-end, à Las Vegas.

« Je pense qu'il pourrait y avoir un peu plus d'attention, d'attentes et de pression, mais pour moi, avoir mon père et ma famille, les avantages l'emportent largement sur les inconvénients, a déclaré Iginla, plus tôt ce mois-ci.

« Évidemment, si je devais aller à Calgary, ce serait en quelque sorte amplifié. Je serais ravi d'être repêché n'importe où, mais je pense que ce serait plaisant de jouer dans un marché canadien où les partisans ont autant de passion. »

Jarome Iginla a passé plus de 15 de ses 20 saisons dans la LNH à être le visage des Flames, après avoir été échangé à Calgary par les Stars de Dallas seulement six mois après sa sélection au 11e rang du repêchage de 1995.

L'intrigue de l'arrivée d'un autre Iginla à Calgary est devenue un sujet de discussion depuis que l'attaquant de six pieds et 182 livres ait considérablement augmenté sa renommée avant le repêchage. Ses 47 buts en 64 matchs avec les Rockets de Kelowna se sont classés au sixième rang de tous les joueurs de la Ligue de l'Ouest (WHL) et il a terminé au 22e échelon avec 84 points. Il s'agissait là d'une amélioration de 41 buts et de 66 points par rapport à sa saison recrue.

Les Flames détiennent actuellement le neuvième choix et Tij Iginla est classé au neuvième rang des patineurs nord-américains par la Centrale de recrutement de la LNH. Bien que son classement général le fasse glisser hors du top-10 en ajoutant des patineurs européens.

Jarome Iginla, maintenant un conseiller au sein des Flames, a récemment mentionné au réseau Sportsnet qu'il n'avait aucune influence sur les plans de l'équipe.

Tout est une question de famille pour Tij Iginla, qui a passé sa première saison dans la WHL avec les Thunderbirds de Seattle avant d'être échangé aux Rockets, l'été dernier. C'est là qu'il a pu vivre avec son jeune frère, Joe, dans l'une des maisons de ses parents.

Le retour dans un environnement familier a profité à Iginla, après avoir eu du mal à trouver une place comme recrue avec les Thunderbirds, qui étaient remplis de vétérans.

« C'était la première fois de ma vie que je me faisais rayer de la formation, a affirmé Iginla à propos de ses 48 matchs en saison et trois matchs en séries à Seattle. J'ai simplement tenté de me servir de ça comme motivation. De vivre cette adversité, je pense que ça m'a aidé à bâtir mon caractère .»

Des réponses aux questions

L'entraîneur-chef des Rockets, Kris Mallette, a été impressionné par la façon dont Iginla a réagi à l'adversité tout en étant ouvert aux critiques constructives et en améliorant son jeu.

Mallette a soutenu qu'il transmettait souvent à Iginla les conversations qu'il avait eues avec les recruteurs de la LNH sur ce qu'ils percevaient comme ses lacunes.

Certains disaient qu'il était trop individualiste. D'autres ont remis en question son manque de jeu physique. Une par une, Iginla a répondu aux questions.

« Ç'a montré aux recruteurs de la LNH que c'était un joueur facile à diriger, a noté Mallette. Est-ce qu'il a aimé ça? Probablement pas. Mais il a pris sur lui de continuer à travailler, de faire confiance au processus et d'en voir les résultats. »

Le chef de la Centrale de recrutement de la LNH, Dan Marr, a qualifié Iginla de «joueur complet».

« C'est un joueur excitant à regarder. Il possède de la vitesse, de la rapidité et des habiletés. Et il peut marquer des buts, a analysé Marr. Ce n'est pas un jeune qui est influencé par son nom de famille. »