La formation dirigée par Peter Laviolette présente une fiche globale de 14-5-2 pour 30 points lors de ses 21 premiers matchs et un fait à souligner, elle n’a pas subi deux défaites de suite lors du premier quart de l'actuelle campagne.

Les sept défaites, dont les deux en bris d’égalité, ont été suivies d’une victoire et cela a été vraiment déterminant dans le fait que cette formation occupe le premier rang de la section Centrale, à égalité avec les Blues de St Louis, qui ont cependant joué un match de plus.

Soulignons que l’an dernier, les Predators affichaient un dossier de 10-9-2 après 21 rencontres, mais la grosse différence est le fait qu’ils étaient au dernier rang de la section Centrale, à 10 points du premier rang et ils avaient commencé la campagne en subissant deux défaites de suite, les deux en temps régulier, 4-2, face aux Blues de St Louis, le 3 octobre 2013 et 3-1, contre l’Avalanche du Colorado, le lendemain.

Les Predators ont une fiche de 6-4-1 lors de leurs 11 matchs disputés à l’étranger et de 8-1-1 lors des 10 rencontres jouées au Bridgestone Arena et ils reçoivent ce soir, la visite des faibles Oilers d’Edmonton, dont la fiche est de 0-6-1 lors de leurs sept derniers matchs.

Dans le cas de l’attaquant Mike Ribeiro, il a un dossier de 5-12-17 avec un superbe différentiel de plus neuf lors de ses 21 premiers matchs de la présente campagne, récoltant au moins un point en 14 occasions et terminant avec un différentiel égal (6) ou positif (10) en 16 occasions et un différentiel négatif  cinq fois, avec un moins un en quatre occasions et un moins deux dans l’autre partie.

L’an dernier, il présentait un dossier de 6-10-16 avec un différentiel de moins un après le même total de rencontres (21).

Ce dernier semble sur la bonne voie de retrouver une certaine crédibilité, car son image en avait pris un coup lors de la dernière saison, car après avoir présenté un rendement global plus qu’ordinaire de 16-31-47 avec un pitoyable différentiel de moins 13 en 80 matchs réguliers, il avait été congédié par les Coyotes de Phoenix.

Ces derniers avaient racheté les trois dernières années de son contrat de quatre ans et le directeur général Dan Maloney l’avait qualifié de joueur indésirable dans une équipe.

Cette remarque aurait dû inciter toutes les autres équipes à une certaine prudence avant d'offrir un contrat à l’ex-joueur du Canadien de Montréal, mais les Predators de Nashville, qui semblaient un peu désespérés, ont pris une chance en lui offrant une entente, le 15 juillet 2014, en plus d’avoir signé Olli Jokinen, un autre joueur au récent passé peu reluisant, le 2 juillet dernier.

Nous verrons si Mike Ribeiro va continuer à produire et à jouer comme l’entraîneur-chef Peter Laviolette va lui demander, car il faut souligner que l’an dernier, c’est lors de la deuxième moitié de la saison que les choses s’étaient dans son cas.

Depuis le début de sa carrière, Ribeiro, qui aura 35 ans le 10 février prochain, a une fiche globale de 207-466-673 avec un différentiel de moins trois en 886 rencontres, ce qui lui vaut le 240e match des meilleurs pointeurs de l’histoire de la LNH, ce qui n’est pas si mal, mais on s’attendait à plus de ce joueur, qui avait été le deuxième choix du Canadien de Montréal, le 45e au total du repêchage de 1998.

Pour en revenir au rendement des Predators, il ne faut surtout pas oublier le brio du gardien Pekka Rinne, qui après avoir été blessé durant la majeure partie de la saison dernière, est de retour en santé, affichant un superbe dossier de 14-3-1 avec une moyenne de 1,97 et une efficacité de ,927 en 18 matchs.

Les Oilers d’Edmonton n’ont pas gagné contre l’Association de l’Ouest

Les Oilers d’Edmonton, qui connaissent un début de saison vraiment difficile, doivent espérer que le chiffre 13 puisse leur porter chance, car ils en auraient bien besoin!

En effet, la troupe dirigée par Dallas Eakins, dont le rendement global est de 6-14-2 pour 14 points en 22 matchs, à égalité pour le dernier rang du circuit, a un rendement de 0-11-1 lors de ses 12 premiers matchs disputés contre les 13 autres formations de l’Association de l’Ouest et elle a été surclassée 52-24 (plus 28) au chapitre des buts marqués, lors des 12 rencontres.

Comment expliquer la fiche actuelle des Oilers d’Edmonton?

Surtout qu’ils ont un dossier reluisant de 6-3-1 (avec 27 buts marqués et 25 buts concédés) dans leurs 10 matchs disputés contre les équipes de l’Association de l’Est.

Affichant un rendement de 0-6-1 lors de leurs sept derniers matchs, ayant gagné pour la dernière fois, le 9 novembre dernier (3-1, face aux Rangers de New York, au Madison Square Garden), les Oilers vont tenter de remporter un gain en visitant les Predators de Nashville, au Bridgestone Arena.

Tous les réflecteurs seront sur les Oilers, car le duel entre ces deux équipes est le seul de ce jeudi, 27 novembre 2014.

Les Flames de Calgary sont l’équipe par excellence des retours victorieux

Contrairement à leurs cousins de l’Alberta, les Flames de Calgary connaissent un excellent début de saison et ils sont particulièrement impressionnants sur les retours victorieux.

En effet, la troupe dirigée par Bob Hartley, qui affiche un rendement de 14-8-2 pour 28 points après ses 24 premiers matchs, a réussi un véritable tour de force en remportant cinq victoires alors qu’elle accusait un retard après deux périodes.

Ce total de cinq victoires est le plus élevé du circuit à ce chapitre, deux de plus que six autres formations, dont le Canadien de Montréal et les Sénateurs d’Ottawa.

Encore plus, les Flames ont déjà surpassé leur total de victoires de l’an dernier sur ce plan, car ils n’avaient pu faire mieux qu’un dossier de 4-27-2 dans les 33 rencontres où ils accusaient un déficit après deux périodes.

En 2012-2013, ils avaient été 1-19-2 en 22 occasions, lors du calendrier écourté de 48 matchs, alors qu’en 2011-2012, ils avaient eu un rendement de 4-22-6 en 32 occasions.

La dernière saison où les Flames ont réussi à remporter cinq victoires après avoir été en retard après deux périodes remonte à 2010-2011, alors qu’ils avaient présenté un dossier de 5-25-6 en 36 tentatives.

Ils ont gagné cinq fois depuis l’Halloween!

Ce qui frappe le plus dans le cas des Flames est le fait que c’est depuis la fête de l’Halloween qu’ils se sont déguisés en une équipe de guerriers effectuant des retours victorieux!

Affichant en date du 30 octobre, un dossier de 0-4-0 lors de leurs quatre premiers matchs à ce chapitre, ils ont réussi à renverser la vapeur, avec un rendement de 5-3-0 lors de leurs huit dernières parties du genre.

Cinq victoires en 23 jours, ce n’est pas souvent que nous voyons cela dans la LNH, car plus souvent qu’autrement une équipe subit la défaite lorsqu’elle se retrouve en retard après la période médiane.

Le premier gain est survenu le 31 octobre, alors que tirant de l’arrière 2-1, après deux périodes, face aux Predators de Nashville, ils avaient réussi à triompher 4-3, au Scotiabank Saddledome.

 Ils ont aussi gagné le 4 novembre, 4-3, en prolongation, face aux Capitals de Washington, le 8 novembre, 4-3, face aux Panthers de la Floride, le 18 novembre, 4-3, en tirs de barrage, contre les Ducks d’Anaheim et le 22 novembre, 5-4, en tirs de barrage, contre les Devils du New Jersey.

Les trois premiers retours ont été dans un contexte d’un retard d’un seul but, alors que lors des deux dernières victoires, ce sont des retards de deux buts qui ont été comblés.

Mais, il ne faut pas pour autant prendre une mauvaise habitude de se retrouver en déficit après deux périodes et les Flames, qui ont permis aux Ducks d’Anaheim de prendre une avance de 3-0, mardi soir, ont tenté un retour, mais se sont finalement inclinés 3-2, au Honda Arena.

Mercredi soir, ils ont essayé de faire les choses d'une manière différente, car ils ont pris une avance de 1-0 après deux périodes et ont triomphé 2-0, face aux Sharks de San Jose, au SAP Center.

Chez les Kings de Los Angeles : Tyler Toffoli (4 BDN) et Jeff Carter (3 BAN)

C’est vraiment une statistique paradoxale que nous retrouvons sur le plan individuel chez les Kings de Los Angeles.

En effet, l’attaquant Tyler Toffoli domine la formation et aussi la LNH ayant réussi quatre buts en désavantage numérique, alors que Jeff Carter présente un total de trois buts en supériorité numérique, au sommet de la troupe de Darryl Sutter.

Ce n’est pas fréquent de voir un joueur avoir plus de buts en infériorité numérique qu’en avantage numérique au sein d’une formation.

Pour les Kings, soulignons que Mike Richards a finalement réussi son premier but à vie contre le Wild du Minnesota (c’était son 17e match contre cette équipe), marquant à 4:21 de la première période et ce filet s’est avéré celui de la victoire de 4-0, face au Wild du Minnesota, au Xcell Energy Center, mercredi soir.

Dans ce match, le deuxième but a été marqué par Dustin Brown, à 13:13 de ce premier vingt et les Kings ont ajouté deux autres buts dans cette période, ceux de Tyler Toffoli, à 18:18 et Justin Williams, à 19:50, mettant le match hors de portée pour le Wild.

Le temps de 3:16 a porté malheur deux fois aux Coyotes de l’Arizona!

Les Coyotes de l’Arizona vont se surveiller lors de leur prochain match qui va se rendre en prolongation, car ils ont été victimes d’une drôle de situation lors de leurs deux dernières rencontres qui ont atteint cette étape!

En effet, la formation de Dave Tippett a subi la défaite dans ses deux dernières parties ayant été décidées en prolongation et le plus ironique ce fut exactement en même temps, à 3:16!

Les deux matchs ont été joués au Gila River Arena, des revers de 2-1, face aux Capitals de Washington, sur un but de l’attaquant Eric Fehr, le 18 novembre et de 4-3, contre l’Avalanche du Colorado, sur un but de Daniel Brière, mardi soir.

Pour les Coyotes, le chiffre 13 a été remplacé par le 3:16, du moins en prolongation et il y a un certain rapprochement, car 16 secondes moins trois minutes, ça donne bien 13...