Rien ne cloche avec Jordan Staal
Pittsburgh Penguins mardi, 22 avr. 2008. 19:11 vendredi, 13 déc. 2024. 04:58
PITTSBURGH - L'entraîneur des Penguins de Pittsburgh Michel Therrien déteste qu'on lui pose la question qu'il a entendue dans plusieurs villes de la LNH cette saison: que se passe-t-il avec Jordan Staal?
Les statistiques de Staal, du moins aux chapitres des buts et des points, sont à la baisse comparé à la saison dernière, alors qu'à titre de joueur de 18 ans qui n'était pas supposé accéder à la LNH aussi rapidement, il avait récolté 29 buts et 42 points. Il avait même marqué sept buts en désavantage numérique, un record de la ligue pour une recrue.
Cette saison, le hockeyeur de six pieds quatre pouces est l'un des joueurs les plus efficaces de la ligue en désavantage numérique, avec une portée que tout boxeur envierait, mais il n'a pas réussi un seul but alors que les Penguins avaient un homme en moins. Il a trouvé le fond du filet 12 fois en saison régulière, soit moins de la moitié de sa production de l'an dernier.
On a avancé plusieurs théories pour expliquer ce phénomène, y compris celle de la malédiction de la deuxième année, ou encore que les Penguins ont tellement de joueurs offensifs qu'ils ne se sentent pas obligés de le jumeler à des joueurs doués à l'attaque.
Mais aux yeux de Therrien, ce n'est pas difficile de voir pourquoi Staal n'est pas le même joueur que l'hiver dernier, alors qu'il avait été finaliste au titre de recrue de l'année.
Selon lui, il est meilleur.
"Si tu regardes les statistiques à l'attaque, cette année comparée à l'année dernière, ce ne sont pas les mêmes mais nous croyons qu'il est un bien meilleur joueur cette année, a affirmé Therrien. Et il va être encore meilleur (à 20 ans) la saison prochaine. Tu ne peux pas toujours juger un joueur selon ses chiffres."
Surtout pas quand un joueur est surtout utilisé en désavantage numérique et au sein d'un troisième trio. Cette unité-là, composée également de l'ailier droit recrue Tyler Kennedy et de l'agitateur Jarkko Ruutu à gauche, a pour mission de générer de l'offensive en mettant l'accent sur la défensive, en provoquant des revirements et en fermant la porte à l'adversaire.
C'est là un rôle que Staal n'aurait peut-être pas au sein d'une équipe qui ne mise pas sur des joueurs aussi talentueux qu'Evgeni Malkin, Sidney Crosby, Marian Hossa et Petr Sykora, mais il l'accepte bien volontiers.
"Je sais que je continue de m'améliorer, a affirmé Staal. Je travaille toujours mon jeu. L'important, c'est que l'équipe gagne."
Il ne déteste pas marquer des buts - après tout, il a 19 ans, et à chaque fois qu'il est tenu en échec, ses frères Eric, chez les Hurricanes de la Caroline, et Marc, chez les Rangers de New York, n'hésitent pas à le lui remettre sur le nez via messagerie texte.
Après avoir mis fin à une séquence d'un seul but en 19 matchs au moyen d'une prestation de deux buts et une aide, le 10 janvier à Tampa contre le Lightning, Staal avait déclaré, presqu'en soupirant, "ça faisait longtemps que j'attendais ce moment".
Mais Staal n'a pas mis beaucoup de temps à peaufiner son jeu défensif à un point tel qu'il est devenu un des meilleurs attaquants défensifs qu'on ait vu depuis longtemps dans la LNH. Sa portée lui permet de bloquer ou de dévier des passes, et il a été tellement efficace défensivement, la saison dernière en situations à court d'un homme, que l'équipe adverse faisait régulièrement circuler la rondelle du côté opposé de la patinoire.
Staal a marqué un but durant le balayage des Penguins aux dépens des Sénateurs d'Ottawa, au premier tour éliminatoire, et il sera un de leurs joueurs-clés lors de la demi-finale de l'Association Est qu'ils disputeront plus tard cette semaine.
Les Penguins, qui n'ont pas joué depuis mercredi dernier, ont tenu une autre séance d'entraînement, mardi, sans savoir s'ils affronteront les Capitals de Washington ou les Rangers de New York au deuxième tour.
"Quoiqu'il en soit, peu importe qui nous affrontons, ce sera une dure bataille, nous le savons bien", a souligné l'attaquant Ryan Malone.
Les statistiques de Staal, du moins aux chapitres des buts et des points, sont à la baisse comparé à la saison dernière, alors qu'à titre de joueur de 18 ans qui n'était pas supposé accéder à la LNH aussi rapidement, il avait récolté 29 buts et 42 points. Il avait même marqué sept buts en désavantage numérique, un record de la ligue pour une recrue.
Cette saison, le hockeyeur de six pieds quatre pouces est l'un des joueurs les plus efficaces de la ligue en désavantage numérique, avec une portée que tout boxeur envierait, mais il n'a pas réussi un seul but alors que les Penguins avaient un homme en moins. Il a trouvé le fond du filet 12 fois en saison régulière, soit moins de la moitié de sa production de l'an dernier.
On a avancé plusieurs théories pour expliquer ce phénomène, y compris celle de la malédiction de la deuxième année, ou encore que les Penguins ont tellement de joueurs offensifs qu'ils ne se sentent pas obligés de le jumeler à des joueurs doués à l'attaque.
Mais aux yeux de Therrien, ce n'est pas difficile de voir pourquoi Staal n'est pas le même joueur que l'hiver dernier, alors qu'il avait été finaliste au titre de recrue de l'année.
Selon lui, il est meilleur.
"Si tu regardes les statistiques à l'attaque, cette année comparée à l'année dernière, ce ne sont pas les mêmes mais nous croyons qu'il est un bien meilleur joueur cette année, a affirmé Therrien. Et il va être encore meilleur (à 20 ans) la saison prochaine. Tu ne peux pas toujours juger un joueur selon ses chiffres."
Surtout pas quand un joueur est surtout utilisé en désavantage numérique et au sein d'un troisième trio. Cette unité-là, composée également de l'ailier droit recrue Tyler Kennedy et de l'agitateur Jarkko Ruutu à gauche, a pour mission de générer de l'offensive en mettant l'accent sur la défensive, en provoquant des revirements et en fermant la porte à l'adversaire.
C'est là un rôle que Staal n'aurait peut-être pas au sein d'une équipe qui ne mise pas sur des joueurs aussi talentueux qu'Evgeni Malkin, Sidney Crosby, Marian Hossa et Petr Sykora, mais il l'accepte bien volontiers.
"Je sais que je continue de m'améliorer, a affirmé Staal. Je travaille toujours mon jeu. L'important, c'est que l'équipe gagne."
Il ne déteste pas marquer des buts - après tout, il a 19 ans, et à chaque fois qu'il est tenu en échec, ses frères Eric, chez les Hurricanes de la Caroline, et Marc, chez les Rangers de New York, n'hésitent pas à le lui remettre sur le nez via messagerie texte.
Après avoir mis fin à une séquence d'un seul but en 19 matchs au moyen d'une prestation de deux buts et une aide, le 10 janvier à Tampa contre le Lightning, Staal avait déclaré, presqu'en soupirant, "ça faisait longtemps que j'attendais ce moment".
Mais Staal n'a pas mis beaucoup de temps à peaufiner son jeu défensif à un point tel qu'il est devenu un des meilleurs attaquants défensifs qu'on ait vu depuis longtemps dans la LNH. Sa portée lui permet de bloquer ou de dévier des passes, et il a été tellement efficace défensivement, la saison dernière en situations à court d'un homme, que l'équipe adverse faisait régulièrement circuler la rondelle du côté opposé de la patinoire.
Staal a marqué un but durant le balayage des Penguins aux dépens des Sénateurs d'Ottawa, au premier tour éliminatoire, et il sera un de leurs joueurs-clés lors de la demi-finale de l'Association Est qu'ils disputeront plus tard cette semaine.
Les Penguins, qui n'ont pas joué depuis mercredi dernier, ont tenu une autre séance d'entraînement, mardi, sans savoir s'ils affronteront les Capitals de Washington ou les Rangers de New York au deuxième tour.
"Quoiqu'il en soit, peu importe qui nous affrontons, ce sera une dure bataille, nous le savons bien", a souligné l'attaquant Ryan Malone.