Roy sait ce que vit Théodore
Colorado Avalanche vendredi, 20 oct. 2006. 17:17 vendredi, 13 déc. 2024. 16:56
(RDS) - Patrick Roy a dû lui aussi composer avec la presse sportive montréalaise lors de son retour dans la métropole. Son départ s'était fait dans le tumulte; son retour aussi!
Il y avait de la fébrilité dans l'air le soir du 5 mars 1997 au Centre Molson. Pour la première fois, Roy, qui s'était sorti de Montréal 15 mois plus tôt, renouait avec ses anciens coéquipiers et surtout ses anciens partisans. Un match qu'il n'oubliera jamais.
"J'étais un peu nerveux à l'approche du match, avoue l'ancien 33. Le Canadien avait les médias de son côté. Je ne m'attendais pas à avoir la sympathie des médias ou du public. C'est un match où j'ai eu les jambes dans du béton du début à la fin."
Les médias montréalais faisaient grand état de ce retour et dès que le calendrier de l'Avalanche avait été publié, Roy avait encerclé la date du 5 mars, une réaction tout à fait normale.
"On regarde tous la date d'un éventuel retour contre son ancienne équipe, admet Roy. Surtout lorsqu'on a joué une dizaine d'années avec une formation. Mes années à Montréal ne m'ont pas laissé indifférent. C'est là que ma carrière a débuté."
Le match avait facilement été gagné par l'Avalanche du Colorado au compte de 7-3. Un match qui s'était avéré un véritable cauchemar pour le dauphin de Roy à Montréal, Jocelyn Thibault, retiré du match par Mario Tremblay au profit de José Théodore.
"Tu veux gagner le match de retour, affirme Roy sans hésiter. Ce qui était cocasse dans ce match, c'est qu'il prenait graduellement des allures de 2 décembre. Nous avions l'avance 5-1. Mario Tremblay avait retiré Jocelyn Thibault. Contrairement à moi qui étais resté devant le filet, il avait eu un coup de soleil à cause de la lumière rouge."
Peu importe le sport, lorsqu'un athlète revient affronter son ancienne formation, il veut gagner à tout prix. Vous ne serez donc pas surpris d'apprendre que Patrick Roy avait pris soin de bien motiver ses coéquipiers de l'Avalanche le soir du 5 mars 1997.
"Il y avait tellement d'argent sur le tableau, les gars voulaient vraiment gagner ce match, rigole Roy. Mike Keane revenait à Montréal, plusieurs joueurs venaient de la région. Les joueurs voulaient connaître un gros match ce soir-là. Le meilleur conseil que je peux donner à José, c'est d'y aller et de tenter d'avoir du plaisir. C'est si facile à dire mais quasi-impossible à faire parce qu'on se met beaucoup de pression, on veut bien performer. On veut bien faire, ce qui fait qu'on se met de la pression inutilement."
Dans l'uniforme de l'Avalanche, Roy a affronté le Canadien 11 fois au cours de sa carrière. Il a conservé un dossier de huit victoires, un seul revers et deux matchs nuls et une moyenne de buts alloués de 2,24. Reste maintenant à voir si José Théodore connaîtra autant de succès face à son ancienne équipe.
Il y avait de la fébrilité dans l'air le soir du 5 mars 1997 au Centre Molson. Pour la première fois, Roy, qui s'était sorti de Montréal 15 mois plus tôt, renouait avec ses anciens coéquipiers et surtout ses anciens partisans. Un match qu'il n'oubliera jamais.
"J'étais un peu nerveux à l'approche du match, avoue l'ancien 33. Le Canadien avait les médias de son côté. Je ne m'attendais pas à avoir la sympathie des médias ou du public. C'est un match où j'ai eu les jambes dans du béton du début à la fin."
Les médias montréalais faisaient grand état de ce retour et dès que le calendrier de l'Avalanche avait été publié, Roy avait encerclé la date du 5 mars, une réaction tout à fait normale.
"On regarde tous la date d'un éventuel retour contre son ancienne équipe, admet Roy. Surtout lorsqu'on a joué une dizaine d'années avec une formation. Mes années à Montréal ne m'ont pas laissé indifférent. C'est là que ma carrière a débuté."
Le match avait facilement été gagné par l'Avalanche du Colorado au compte de 7-3. Un match qui s'était avéré un véritable cauchemar pour le dauphin de Roy à Montréal, Jocelyn Thibault, retiré du match par Mario Tremblay au profit de José Théodore.
"Tu veux gagner le match de retour, affirme Roy sans hésiter. Ce qui était cocasse dans ce match, c'est qu'il prenait graduellement des allures de 2 décembre. Nous avions l'avance 5-1. Mario Tremblay avait retiré Jocelyn Thibault. Contrairement à moi qui étais resté devant le filet, il avait eu un coup de soleil à cause de la lumière rouge."
Peu importe le sport, lorsqu'un athlète revient affronter son ancienne formation, il veut gagner à tout prix. Vous ne serez donc pas surpris d'apprendre que Patrick Roy avait pris soin de bien motiver ses coéquipiers de l'Avalanche le soir du 5 mars 1997.
"Il y avait tellement d'argent sur le tableau, les gars voulaient vraiment gagner ce match, rigole Roy. Mike Keane revenait à Montréal, plusieurs joueurs venaient de la région. Les joueurs voulaient connaître un gros match ce soir-là. Le meilleur conseil que je peux donner à José, c'est d'y aller et de tenter d'avoir du plaisir. C'est si facile à dire mais quasi-impossible à faire parce qu'on se met beaucoup de pression, on veut bien performer. On veut bien faire, ce qui fait qu'on se met de la pression inutilement."
Dans l'uniforme de l'Avalanche, Roy a affronté le Canadien 11 fois au cours de sa carrière. Il a conservé un dossier de huit victoires, un seul revers et deux matchs nuls et une moyenne de buts alloués de 2,24. Reste maintenant à voir si José Théodore connaîtra autant de succès face à son ancienne équipe.