Salut "Breezer"
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 18:59 vendredi, 2 oct. 2009. 22:15Difficile de rester de glace dans la salle de conférence de presse du Canadien hier. Patrice Brisebois, comme la plupart des athlètes qui annoncent leur retraite, a craqué au moment où ils finissent tous par craquer une première fois: en parlant de leur famille. Puis, ce fut en se remémorant les moments savoureux, puis les moments les plus difficiles… Vous savez quoi? Je trouve cela parfaitement sain, parfaitement acceptable, parfaitement humain, quoi qu‘en disent certains.
C‘est d‘ailleurs ce côté très humain de ‘Breezer” qui m‘a attaché à lui très tôt dans sa carrière. À une époque où l‘avion du Canadien n‘avait pas la même structure de sièges, Yvon Pedneault et moi allions systématiquement nous assoir dans la dernière rangée disponible pour les médias. Patrice et mon collègue actuel, Benoît Brunet, prenaient toujours place dans la première rangée disponible pour les joueurs, donc, tout juste derrière nous. Cela nous a donné l‘occasion de jaser de tout et de rien, de hockey, certes, mais aussi de sport automobile, de nos familles, de la vie en général. Nous avons toujours gardé le même lien depuis.
Au-delà de son jeu comme tel, au-delà de sa vie d‘athlète, au-delà d‘un comportement qui pouvait parfois paraître maladroit quand il était plus jeune, j‘ai toujours cru qu‘il y avait un très grand coeur et beaucoup de sensibilité au fond de cet homme. Il suffisait de gratter un peu et cela devenait évident. Avec les années, Patrice a appris à être à l‘aise avec cette facette de sa personne et cela a certainement pris encore plus d‘ampleur quand il est devenu lui-même un fier papa de deux belles fillettes. C‘est pour cela que cela me faisait mal, à moi aussi, quand il était chahuté pour rien par la même poignée de spectateurs. Il y avait l‘homme, bien avant l‘athlète…
Heureusement, il y eut finalement un dénouement heureux à sa vie professionnelle en tant que joueur. Son retour à Montréal a réparé une bonne partie des pots cassés même si, dans le contexte de son point de presse, hier, certains mauvais souvenirs sont revenus à la surface. Éventuellement, ces plaies auront disparu.
Je ne peux que lui souhaiter d‘être heureux et de vivre en paix dans sa “nouvelle vie”. Il le mérite amplement.
Salut “Breezer”. Bravo pour tout.