Le jeune espoir des Sénateurs d’Ottawa Thomas Chabot connaît un fabuleux tournoi au sein d’Équipe Canada junior. Seul vétéran de l’édition 2016 parmi la brigade défensive, il s’est établi durant le Championnat mondial de hockey junior comme un leader et fort possiblement le défenseur par excellence de la compétition.

Avec le recul, le DG des Sénateurs Pierre Dorion se félicite de la décision de l’organisation de retourner Chabot dans les rangs juniors pour une dernière année.

« La décision a été prise par rapport à son développement. La chance pour Thomas d’évoluer avec l’équipe canadienne était un gros facteur pour nous dans l’équation », a-t-il mentionné dans une entrevue accordée à Marc Labrecque à Hockey 360.

« Sa confiance nous impressionne beaucoup. Son calme en possession de rondelle et sans la possession aussi. Il possède de très bonnes habiletés offensives, mais son jeu défensif aide aussi beaucoup à Équipe Canada. Il joue en avantage et en désavantage numérique », a-t-il fait remarquer.

Repêché au 15e rang par la formation de la capitale nationale à l’encan amateur de 2015, Chabot représentera assurément un joueur apprécié par les partisans dès ses premiers coups de patin au Centre Canadian Tire.

« Je pense qu’il va être un naturel pour le marché d’Ottawa. Guy Boucher et lui sont deux Québécois qui s’expriment aussi bien en français qu’en anglais. Ce sera quelque chose de bien pour nos supporters », a-t-il fait valoir.

Un autre espoir des Sénateurs sera de la finale opposant le Canada aux États-Unis, alors que l’attaquant Colin White, auteur de six buts en six matchs jusqu’à présent durant le Championnat, représentera les Américains.

« On va laisser Colin terminer sa saison collégiale et envisager ensuite la possibilité de le signer. Il est un joueur qu’on voit aussi comme un leader naturel. Il possède de bonnes habiletés de marqueur et fonce au filet. On le voit comme un joueur complet », a analysé Dorion.

Le DG des Sens ne s’est pas gêné pour vanter la qualité du jeu observé depuis la mise au jeu initiale du tournoi, le 26 décembre dernier.

« Le calibre de jeu cette année est vraiment exceptionnel, l’un des meilleurs que j’ai vus. Peut-être pas aussi élevé que les années de lock-out, mais on est très proche aux points de vue exécution, vitesse et émotions. C’est d’ailleurs souvent ce qui se produit quand le tournoi se déroule dans de grandes villes canadiennes comme Toronto et Montréal. »