Des échecs offensifs qui ont mené les Bruins vers la sortie
Les Bruins de Boston auraient bien aimé pouvoir jouer aux Panthers le même tour que ces derniers leur avaient joué il y a 12 mois, au premier tour des séries.
À pareille date l'année dernière, les Bruins avaient échappé une avance de 3-1 contre les Panthers pour éventuellement perdre la série.
Cette année, ils avaient la chance de leur infliger la même douleur. Boston était même parvenu à réduire l'écart dans la série, mais les hommes de Jim Montgomery sont arrivés à court, s'inclinant ultimement en six rencontres.
Au final, c'est la production offensive des Bruins qui les aura menés vers la porte de sortie. Après un premier match encourageant, lors duquel Boston a inscrit cinq buts, l'équipe n'a jamais été en mesure de marquer plus de deux buts dans un des cinq autres matchs.
« Nous avions des opportunités de marquer. Leur gardien était bon et nous ne l'avons pas battu quand nous en avions l'occasion », a brièvement expliqué Montgomery, toujours à la recherche de réponse pour expliquer l'élimination des siens.
« Nous n'avons pas concrétisé nos chances dans la série, sauf dans le match no 1. Ma tête tourne présentement, je ne sais pas. Nous n'avons pas marqué plus de buts, mais ce n'est pas la seule chose qui nous a fait mal dans la série. Ils ont eu l'avantage en terme de possession dans notre territoire, ça a des conséquences. »
Malgré tout, Boston aura tenu tête aux Panthers, finalistes de la Coupe Stanley. Les trois derniers matchs se sont décidés par une mince marge d'un but et le gardien Jeremy Swayman est l'architecte principal de ces résultats.
Excluant les matchs no 2 et no 3, Swayman a toujours maintenu un taux d'efficacité supérieur à ,925 et il a multiplié les arrêts clés pour permettre à Boston de croire à la victoire.
« Jeremy Swayman était électrique. Il nous a donné une chance de gagner chaque soir avec des arrêts fabuleux. Il est un joueur fier, un compétiteur, et je crois que notre groupe s'est nourri de ça », a vanté Montgomery à propos de l'homme masqué qui deviendra joueur autonome avec compensation le 1er juillet.
Quelques changements d'importance ont eu lieu au cours de l'été chez les Bruins. Avec les départs de Patrice Bergeron et de David Krejci notamment, la ligne de centre a été fortement touchée, mais plusieurs joueurs ont pris les bouchées doubles pour permettre aux Bruins de demeurer parmi les meilleures équipes de la ligue cette saison.
« Je les ai remerciés, c'était un honneur d'être leur entraîneur en raison de leur travail acharné et de leur excellence dans la dernière année. Nous ne sommes jamais contents quand on perd le dernier match de la saison. Les joueurs peuvent être fiers, mais nous devons trouver le moyen de nous améliorer et de gagner notre dernier match de l'année », a lancé Montgomery.