RALEIGH, N.C. - Les Hurricanes ont une fiche immaculée devant leurs chauds partisans en séries, alors que depuis le début des éliminatoires, la Caroline a un dossier de 7-0 au PNC Arena.

Dans la Ligue nationale, il s'agit du meilleur rendement à domicile en séries depuis 2014.

« Le groupe est tout simplement confiant, a mentionné l'entraîneur des Hurricanes, Rod Brind'Amour. Nous savons que ça devrait bien aller si nous restons fidèles à notre style de jeu. »

L'avantage de la glace a permis à la formation d'écarter Boston en sept matches au premier tour. Par contre, pour une deuxième ronde d'affilée, les Hurricanes ont perdu trois fois sur l'autre patinoire. Néanmoins, Vincent Trocheck croit qu'il ne faut pas trop s'y arrêter.

« Ça reste du hockey, a fait valoir l'attaquant. Dans le feu de l'action, on ne se demande pas trop si on rentre coucher à la maison ou à l'hôtel. »

Les Rangers ont de leur côté été au pied du mur au premier tour, mais ils ont eu le dernier mot.

Tel est le portrait à l'approche du match 7, après quoi les gagnants vont se mesurer au Lightning en finale de l'Est, champions en titre de la coupe Stanley 2020 et 2021.

La Caroline a mérité un titre de section devant les Rangers, mais rien n'était réglé avant le dernier match de la saison régulière et une fois de plus, c'est un match ultime qui dictera le dénouement entre les deux formations.

La Caroline pourrait afficher un dossier de 7-0 en match ultime depuis que les Whalers de Hartford ont migré au sud, en 1997. Ça comprend la finale de 2006 contre Edmonton, avec Brind'Amour comme capitaine.

New York compte un seul gain en six matches à l'étranger en séries, eux qui ont gagné 5-2 au Madison Square Garden samedi soir, d'où la tenue du match décisif.

L'équipe tente d'atteindre la finale de l'Est pour la première fois depuis 2015. Pour ce qui est des Hurricanes, l'équipe essaie d'y être pour la deuxième fois en quatre ans.

Brind'Amour en était à sa première saison à la barre en 2019, quand les Hurricanes ont mis fin à une disette de neuf ans sans participer au bal printanier.

« Il faut savourer ces moments-là, a dit Brind'Amour, qui estime devenir plus nerveux derrière le banc que quand il jouait. Ce sont des occasions assez spéciales. »