TAMPA, Fla. - Steven Stamkos a fait les petites choses pour le Lightning de Tampa Bay au cours de leurs huit premiers matchs éliminatoires. Mais il n'a pas marqué.

Il a finalement obtenu son premier but dans le match no 2 de la série contre le Canadien de Montréal, dimanche, et si l'on se fie aux occasions qu'il a par la suite obtenues, ce devrait être le premier d'une longue série.

« Si on veut faire du dommage, il devra mener la charge, a déclaré le centre Brian Boyle. Il s'impose beaucoup de pression pour marquer. Ça lui importe peu à quel point il fait bien tout le reste. Il veut marquer des buts et nous aurons besoin de sa contribution. »

Le Lightning est venu à bout des Red Wings de Detroit en sept rencontres parce que 11 joueurs différents se sont inscrits à la marque, dont Tyler Johnson, six fois. La profondeur à l'attaque du Lightning et la victoire ont fait en sorte que Stamkos puisse endurer sa léthargie, mais il ne se sentait pas bien.

Comme la plupart des marqueurs d'élite, Stamkos se sent bien quand il trouve le fond du filet.

« Quand les choses ne vont pas bien, c'est certain que c'est moins confortable sur la patinoire, a expliqué Stamkos. Mais quand vous obtenez finalement une chance de vous sortir de votre torpeur, vous vous sentez soudainement plus léger et vous êtes plus en confiance avec la rondelle. »

Le Lightning est aussi à son mieux quand Stamkos marque. Si les « triplés » Johnson, Ondrej Palat et Kimita Kucherov sont capables de marquer, les 43 buts de Stamkos en saison régulière ont vraiment été l'étincelle de l'attaque du Lightning.

« C'est l'âme de cette équipe, a dit Johnson. Quand il marque, ça retire de la pression sur les épaules de tout le monde. »

Maintenant qu'il a retrouvé le fond du filet, le Lightning croit qu'il peut les mener loin en séries.

« Quand Steven Stamkos marque un but, nous gagnons beaucoup plus de matchs que nous en perdons, a analysé l'entraîneur-chef, Jon Cooper. Si on veut avoir les meilleures chances de l'emporter, 'Stammer' doit marquer. »