Après une année sans cérémonie d'intronisation au Temple de la renommée, une cohorte de six grands du monde du hockey y feront leur entrée en 2022.

Lundi, le Temple annonçait que Roberto Luongo, Daniel Alfredsson, Henrik et Daniel Sedin, Riikka Saillinen et Herb Carnegie seront désormais des immortels.

Dans le cas de Luongo, le gardien montréalais en était à une première année d'admissibilité. On lui a donc réservé le même honneur qu'à Patrick Roy, Martin Brodeur et Ed Belfour.

Qui seront en 2023 les candidats qui s'ajouteront à la liste de possibles intronisés au Temple? Jetons un premier regard.

Henrik Lundqvist

Pas moins de 21 gardiens de but ont été sélectionnés avant Lundqvist au repêchage de 2000. Il a finalement été réclamé au 205e rang par les Rangers de New York, et aucun portier choisi devant lui n'a eu le genre de carrière qu'a connue le « King ».

Lundqvist a joué ses 15 années dans la LNH à Broadway, compilant un dossier de 459-310-96, avec une efficacité de 91,8 % et une moyenne de buts alloués de 2,43. Il aura été d'une constance remarquable du début à la fin de sa carriière.

Il a fait ses débuts à 23 ans et s'est immédiatement emparé du poste de no 1 chez les Rangers, enregistrant 30 victoires dès sa saison recrue.

La vedette suédoise a totalisé cinq participations au Match des étoiles, en plus de terminer sa carrière avec 61 victoires éliminatoires.

En janvier dernier, les Blue shirts ont honoré Lundqivst lors d'une cérémonie au Madison Square Garden durant laquelle il est devenu le 11e Ranger de l'histoire à voir son chandail être retiré.

Corey Crawford

Au plan statistique, Crawford n'a pas un profil aussi éclatant que Lundqvist, mais il faut se rappeler qu'il a gardé des buts pour l'une des puissances de la ligue pendant plus d'une décennie.

S'il n'était pas devant le filet pour la conquête de 2010, il y était pour les deux suivantes, en 2013 et 2015, et chacun de ces deux printemps, il a remporté le trophée William M. Jennings.

Dans la longue histoire des Hawks, Crawford se compare avantageusement à plusieurs gardiens, venant au deuxième rang pour les victoires (260), derrière Tony Esposito et en deuxième place également pour l'efficacité, à 91,8 %.

Éventuellement, le Montréalais a quitté en 2020 l'organisation qui l'avait repêché en 2003, mettant le cap vers le New Jersey dans le cadre d'une entente de deux saisons. Il n'a cependant pas joué pour les Devils, alors qu'il a annoncé qu'il prenait une pause indéterminée. En janvier 2021, Crawford confirmait qu'il acrrochait ses jambières.

Justin Williams

Les statistiques compilées par Williams ne riment pas nécessairement avec Temple de la renommée, mais peu de joueurs ont connu autant de succès collectifs dans leur carrière.

Ayant hérité du surnom « Mr. Game 7 » tant ses performances dans les matchs ultimes étaient légendaires, Williams a disputé 19 saisons dans la LNH avec quatre clubs différents.

L'ailier ontarien a remporté trois coupes Stanley; une avec les Hurricanes de la Caroline en 2006, puis deux autres avec les Kings de Los Angeles, en 2012 et 2014.

Au total, Williams a pris part à neuf rencontres no 7 dans sa carrière, et son équipe a remporté huit d'entre elles.

Il a hérité du trophée Conn-Smythe en 2014 pour avoir fourni 25 points (9-16) en 26 matchs éliminatoires.

Même tard dans sa carrière, l'ancien 28e choix au total en 2000 a continué de produire, comme en témoignent ses campagnes de plus de 50 points en 2017-2018 et 2018-2019.

Pour l'ensemble de sa carrière, Williams a cumulé 320 buts et 477 mentions d'aide en 1264 parties.

Pendant ce temps, plusieurs autres hockeyeurs ignorés dans la plus récente cuvée, et ayant marqué leur sport espèrent recevoir l'appel du Temple.