Tim Bozon explose contre les Winterhawks de Portland !

Il a récolté quatre points (2-2-4) dans le 3e match de la demi-finale de la WHL

Suite à une très bonne saison, l’attaquant Tim Bozon, des Blazers de Kamloops, qui avait également bien débuté les séries éliminatoires, avant d’être blessé, a retrouvé sa touche en attaque.



En effet, l’ailier gauche, qui fut le choix de 3e ronde du Canadien de Montréal, (le 64e choix) au repêchage de juin dernier et qui a terminé avec un dossier de 36–55-91 avec un différentiel de plus 37 en 69 matchs réguliers et qui avait un rendement de 2–0-2, lors de ses trois premiers matchs éliminatoires, a raté les trois derniers matchs de la série remportée en six matchs, face aux Royals de Victoria, lors de la première ronde et les quatre duels de la série contre les Rockets de Kelowna.

Il est revenu au jeu au début de la présente demi-finale contre les Winterhawks de Porland et après avoir vu ces derniers remporter facilement les deux premiers matchs de la série au Veterans Memorial Coliseum, 4 à 1, vendredi soir et 4 à 0, samedi soir, il a récolté quatre points (2–2-4) avec un différentiel de plus trois, dans un gain de 5 à 1, lors du troisième match disputé mardi soir, au Interior Savings Center de Kamloops.

Après avoir laissé les Winterhawks marquer le premier but (Ty Rattie, en avantage numérique de deux joueurs à 5:32 du premier vingt), les Blazers ont marqué cinq buts sans riposte, dont quatre lors de la seule deuxième période.

Bozon a récolté une assistance sur les deux premiers buts de son équipe, ceux de Colin Smith, en avantage numérique à 16:07 du premier vingt et Joel Edmundson, à 1:06 de la seconde période et après avoir vu Aaron Macklin marquer un but sans aide à 8:02, Bozon a littéralement sorti les Winterhawks de la rencontre, en marquant à 14:56 et 17:04 de cette période médiane.

Cela lui fait un dossier de 4–2-6 avec un différentiel de plus deux en six matchs éliminatoires présentement.

L’équipe dirigée par Guy Charron qui accuse un retard de 2 à 1 après les trois premiers matchs de cette série, affrontera de nouveau la troupe de Travis Green (ancien de la LNH), en ce mercredi soir, toujours au Interior Savings Center.

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Combien de joueurs atteindront le plateau des 30 buts cette saison ?

Il y avait eu pas moins de cinq joueurs qui avaient atteint ce total en 1994-1995

En cette saison écourtée, combien de joueurs vont réussir à marquer 30 buts ou plus durant le calendrier régulier ?



Actuellement, un seul joueur a atteint ce plateau, Alex Ovechkin, des Capitals de Washington, dont la fiche est de 31–22-53 en 46 matchs, alors que seulement deux autres joueurs frappent à la porte de ce pleteau, Steven Stamkos, du Lightning de Tampa Bay, qui totalise 28 buts en 45 matchs et John Tavares, des Islanders de New York, qui a réussi 27 filets en 46 matchs.

Le seul autre joueur qui pourrait atteindre ce plateau est Jeff Carter, des Kings de Los Angeles, mais il devra connaître une fin explosive, car il totalise 26 buts en 46 rencontres.

En 1994-1995, Peter Bondra avait réussi un total de 34 buts en 47 matchs

Lors de la campagne 1994–1995, l’autre saison où il n’y avait eu que 48 matchs en raison d’un conflit de travail, il y avait eu pas moins de cinq joueurs qui avaient réalisé ce tour de force, un exploit peu ordinaire.

Le meneur avait été Peter Bondra, des Capitals de Washington, qui avait marqué pas moins de 34 buts en 47 rencontres, deux de plus que Jaromir Jagr, des Penguins de Pittsburgh (48 matchs) et quatre de plus que trois autres joueurs, Ray Sheppard, des Red Wings de Detroit (30 buts en 43 matchs), Owen Nolan, des Nordiques de Québec (30 buts en 46 rencontres) et aussi Alexei Zhamnov, des Jets (1) de Winnipeg, dont la fiche avait été de 30 filets en 48 rencontres.

Il y avait eu trois autres joueurs qui avaient raté ce plateau de très peu, car Eric Lindros, des Flyers de Philadelphie (29 buts en 46 matchs), Theoren Fleury, des Flames de Calgary (29 buts en 47 matchs) et aussi Brett Hull, des Blues de St. Louis, qui avait réussi 29 buts en 48 rencontres.

Soulignons que c’est Jaromir Jagr, qui avait remporté le Trophée Art Ross (champion-marqueur), affichant un dossier global de 32–38-70 en 48 rencontres, le même total de points que Eric Lindros, des Flyers de Philadelphie, dont le rendement avait été de 29–41-70 en 46 matchs, mais le bris d’égalité (buts marqués), avait favorisé Jagr.

Dans le cas de Peter Bondra, il avait été un peu comme Jeff Carter, des Kings de Los Angeles, cette saison, marquant beaucoup de buts (34) et récoltant très peu d’assistances (neuf), lui dont le rendement avait été de 34–9-43 en 47 matchs.

Actuellement, Alex Ovechkin a pris une sérieuse option sur le Trophée Maurice-Richard remis au joueur ayant dominé le circuit au chapitre des buts marqués.

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Les Red Wings de Detroit battent de l'aile depuis un mois

Ils reçoivent la visite des Kings de Los Angeles

Depuis un certain temps, les Red Wings de Detroit ne sont plus en mesure de suivre le rythme et leur rendement n’est vraiment pas reluisant depuis un mois.



En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, qui affichait en date du 27 mars derniers, un dossier de 17–12-5 pour 39 points après ses 34 premiers matchs, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 4–4-3 lors de ses 11 dernières rencontres disputées depuis le 28 février dernier.

L’attaque a été vraiment ordinaire lors de cette séquence, ne marquant que 23 buts dans les 11 rencontres, une moyenne tout juste supérieure à 2,00 buts (2,09) par match, comparativement à un rendement de 2,65 buts par match auparavant, alors que 90 buts avaient été marqués dans les 34 premiers matchs.

Cette fiche de ,500 n’est pas vilaine, mais elle est médiocre pour la formation de la ville de l’automobile, car elle doit lutter avec l’énergie du désespoir pour participer aux éliminatoires.

Le plus surprenant est leur fiche au Joe Louis Arena, car ils ont un piètre rendement de 2–3-2 lors de leurs sept derniers matchs locaux depuis le 10 mars, eux qui ont été surclassés 20 à 14 au chapitre des buts marqués-concédés.

Les Red Wings sont actuellement au 9e rang de l’Association de l’Ouest, eux qui ont encore trois matchs à disputer, dont celui de ce soir, face aux champions de la Coupe Stanley, les Kings de Los Angeles (qui sont 4–1-1 lors de leurs six derniers matchs, mais qui en arrachent à l’étranger, étant 0–3-2 lors de leurs cinq derniers matchs), au Joe Louis Arena.

Par la suite, ils recevront la visite des Predators de Nashville, jeudi soir et ils rendront visite aux Stars de Dallas, samedi soir, dans un match qui pourrait être déterminant dans la lutte pour cette place en séries éliminatoires, car les Stars, qui malgré leur revers de 3 à 2, face aux Sharks de San Jose, mardi soir, ont encore une chance d’y participer.

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