Trois des quatre équipes en arrachent sur les mises en jeu
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 22:01 lundi, 21 mai 2012. 18:16Les Devils du New Jersey ont le pire rendement sur les mises en jeu !
Il est susprenant de constater que trois des quatre équipes qui participent aux finales des deux Associations se retrouvent avec un rendement ordinaire sur les mises en jeu.
Depuis le début des présentes éliminatoires, les Devils du New Jersey ont un rendement tout simplement atroce sur les mises en jeu, eux qui se retrouvent au dernier rang des 16 formations qui participent aux séries.
En effet, la troupe de Peter DeBoer, qui a une fiche de 9–6 en 15 matchs, n’a gagné que 417 de ses 886 mises en jeu, affichant une piètre efficacité de 47,07%, la pire de la LNH actuellement, derrière les Rangers de New York, dont le rendement est de 47,99%, ayant gagné 489 de leurs 1039 mises en jeu, alors que les Kings de Los Angeles se retrouvent au 14e rang, eux qui présentent une efficacité de 48,05% (382 gains sur 795 mises en jeu), en 13 matchs.
Pis, les Coyotes de Phoenix, qui sont l’équipe qui est dans la situation la plus embarrassante (fiche de 1–3 après quatre matchs dans la présente série), ont la 6e meilleure fiche du circuit, ayant une efficacité de 51,44%, remportant 482 de leurs 937 mises en jeu.
Soulignons que les deux meilleurs équipes à ce chapitre, les Panthers de la Floride (54,45%, 214 gains sur 393 mises en jeu) et les Sénateurs d’Ottawa (54,43%, 221 gains sur 406 mises en jeu) ont été éliminées dès le premier tour.
Le scénario des présentes éliminatoires est de loin différent de celui de l’an dernier, car les quatre équipes qui avaient participé aux finales des deux Associations, San Jose (1er), Boston (3e), Vancouver (6e) et Tampa Bay (8e), avaient terminé dans les huit premières à ce chapitre.
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Une disette qui s’éternise pour Ruslan Fedotenko en éliminatoires
Après avoir été l’un des artisans de la victoire de la coupe Stanley par les Penguins de Pittsburgh en 2008–2009, l’attaquant Ruslan Fedotenko, des Rangers de New York n’est plus capable de marquer dans les éliminatoires !
Après avoir présenté une fiche de 7–7-14 en 24 matchs lors des éliminatoires de 2008–2009 (dont un but dans le premier match de la finale de sept rencontres), il n’a pu faire mieux qu’un rendement de 0–8-8 lors de ses 34 dernières rencontres dans les séries (ne totalisant que 39 tirs au but), son dernier filet remontant aussi loin que le 30 mai 2009, lors d’un revers de 3 à 1, contre les Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena.
Soulignons que Fedotenko, qui a remporté deux fois la coupe Stanley, dont celle de 2003–2004, dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay, sous les ordres de John Tortorella, avait marqué 12 buts en 22 matchs lors des séries de cette saison-là, dont les deux filets de la victoire de 2 à 1, lors du 7e et décisif match de la finale, face aux Flames de Calgary, le 7 juin 2004.
C’est la 10e fois qu’il participe aux éliminatoires et c’est tout ou rien pour lui, car il n’a pas marqué dans six des 10 participations et n’a aucun but actuellement, lui dont la fiche est de 0–4-4 en 17 rencontres, lui qui après avoir terminé les séries de 2008–2009 avec une fiche de 0–2-2 en six matchs, a eu un rendement de 0–0-0 en six matchs en 2009–2010 et de 0–2-2 en cinq matchs l’an dernier.
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À l’aube de la cinquantaine, le lanceur Jamie Moyer gagne encore !
On peut considérer le lanceur Jamie Moyer, des Rockies du Colorado comme une force de la nature, car à l’aube de devenir un cinquantenaire, il est encore en mesure de remporter des victoires dans le baseball majeur !
En effet, le gaucher, qui aura 50 ans le 18 novembre prochain, qui n’avait pas lancé en 2011 et qui a signé un contrat de joueur autonome avec les Rockies, affiche un dossier de 2–3 avec une moyenne de 4,20 en huit matchs.
Il a bien fait dans l’ensemble, concédant trois points mérités ou moins en cinq occasions et il a lancé cinq manches ou plus dans ses huit départs, ce qui est un exploit, car cinq rencontres ont eu lieu au Coors Field (où il a un dossier de 2–1 avec une moyenne de 3,72 en cinq matchs), un véritable paradis pour les frappeurs.
Lors de sa dernière saison en 2010, il avait présenté une fiche de 9–9 avec une moyenne de 4,84 en 19 rencontres, dans l’uniforme des Phillies de Philadelphie et sa carrière semblait terminée, car son dernier gain avait été enregistré le 27 juin (11 à 2, face aux Blue Jays de Toronto, ce qui fut son dernier gain à l’étranger), lui qui avait présenté un dossier de 0–3 avec une moyenne de 8,81 lors de ses quatre dernières rencontres du calendrier.
Soulignons que la carrière de Moyer, qui a débuté en 1986, était venue bien près de prendre fin en 1991, car affichant un dossier de 0–5 avec une moyenne de 5,74 en huit matchs avec les Cardinals de Saint Louis, il avait été retourné dans les ligues mineures et après y avoir lancé durant toute la saison 1992, il était revenu dans les majeures en 1993, dans l’uniforme des Orioles de Baltimore.
Il a connu de très bons moments par la suite, atteignant le plateau des 20 victoires en deux occasions, en 2001 (20) et un sommet personnel de 21 en 2003.
Il est le 3e plus vieux lanceur à évoluer dans les majeures, derrière Satchel Page, qui a disputé son dernier match à l’âge de 59 ans et 80 jours (il était né le 7 juillet 1906 et joué son dernier match le 25 septembre 1965) et Jack Quinn, qui a joué jusqu’à l’âge de 50 ans et six jours, lui qui était né le 1er juillet 1883 et dont le dernier match avait été disputé le 7 juillet 1933.
Qui aurait parié que Moyer, dont la fiche à vie est de 269–207 avec une moyenne de 4,24 en 694 rencontres (dont 636 départs) et qui a concédé le plus de circuits dans l’histoire des majeures (517), réussirait à remporter des victoires en effectuant un retour cette saison, en endossant l’uniforme des Rockies du Colorado ?
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