J’ai bien aimé cette photo parue dans le Journal de Montréal du vendredi 29 janvier, où on voit le gardien Carey Price faire un beau câlin à son coéquipier Andréi Markov. Non, mais vraiment, c’était touchant.

Un câlin, ça arrange tout ou presque. Vous vous chicanez avec votre blonde… Un câlin et tout est oublié. Vous donnez une claque au visage d’un ami, l’argument s’ensuit et puis vient le câlin. Tout est du passé. Même votre mariage a commencé par un simple câlin.

Selon le dictionnaire, le nom masculin câlin veut dire : caresse tendre, affectueuse. Si on câline, on caresse doucement ou on cajole.

Pas sûr que le câlin de Carey Price voulait exactement dire ce que décrit le dictionnaire. C’est le clin d’œil aux membres des médias qui me chicotte. Ca parait tellement bien, un beau câlin.

Je veux bien croire que le Canadien forme une famille unie. Le mot d’ordre des trois Mousquetaires est de mise; Un pour tous… Tout pour un…

Adam et Eve avaient aussi une famille unie au tout début des temps. Sauf qu’ Adam avait un penchant pour le jus de pomme et Eve cherchait continuellement des vêtements à se mettre sur son dos dénudé.

LE COMPLEXE DE CAIN

Le couple avait deux enfants, Cain et Abel. Jeunes, ils avaient coutume de s’amuser ensemble dans leur carré de sable. Souvent, ils se faisaient des câlins. Mais en vieillissant, on constatait que Cain, ne trouvant pas de compagne pour passer le temps, je suppose, prenait un malin plaisir à jouer au cowboy et à passer le lasso au cou de son frère Abel.

C’est de là, que la psychologie nous a expliqué le complexe de Cain.

C’est impossible sur une équipe, que ce soit au hockey, au football, au baseball ou tout autre sport d’équipe d’avoir la paix constante. A même chaque groupe se forme des sous-groupes. C’est ce que le prof Denis Szabo, dans son cours de criminologie, nous expliquait.

Il fut un temps chez le Canadien où les Anglophones ne parlaient pratiquement pas ou Francophones et vice versa. Que les Européens se formaient en petits groupes distincts des autres.

Je me souviens que chaque fois qu’on se retrouvait à la brasserie des Carabiniers dans le sous sol de la place Alexis Néon, on y retrouvait à peu près toujours le même petit groupe de joueurs après la séance d’entrainement. Et qui menait la conversation… ? Le Sénateur, Serge Savard, flanqué de son ami et compagnon de jeu, Larry Robinson et la plupart des autres meilleurs joueurs du club.

L’ENTRAINEUR DOIT VEILLER

En somme c’est l’entraineur qui doit surveiller la scène, un peu comme un bon père de famille. Et il doit aussi dialoguer avec son capitaine sur les agissements de certains joueurs, sur ou en dehors de la glace.

Quelques taloches ici et là entre frères et sœurs ne tuent personne à condition que cela ne dégénère pas en duel à finir.

J’ose croire que je suis dans l’erreur, mais il me semble que les joueurs du Canadien sont plus à l’aise sur la glace, surtout les défenseurs, quand c’est Jaroslav Halak qui est devant le filet. Simple observation… J’espère me tromper.

Si c’est la vérité, vite on règle vite le problème. Cette tâche relève d’un capitaine.

ET LE CAPITAINE ?

Autre cas qui me chicote, c’est celui du capitaine. J’ai du mal à comprendre qu’après 55 parties, le club soit toujours sans capitaine.

C’est vrai que ce poste n’est pas trop sécuritaire. Depuis la saison 89–90, tous les capitaines n’ont pas terminé leur carrière à Montréal, à l’exception de Kirk Muller, qui est revenu à titre d’assistant entraineur. Tous les autres ont joué leur hockey ailleurs en fin de carrière.

Dans le moment, il semble qu’Andrei Markov montre des talents de meneur d’hommes. Personnellement, il serait mon premier choix. La tâche de capitaine est une tâche importante sur une équipe. C’est pour cette raison qu’à venir jusqu’à 1988–89, le poste incombait toujours à un des meilleurs joueurs de l’équipe, à partir de Bill Durnan, Emile Bouchard, Maurice Richard, Doug Harvey, Jean Béliveau, Henri Richard, Yvan Cournoyer, Serge Savard et Bob Gainey.

Après Gainey, on a eu une saison de deux capitaines en 89–90 : Chris Chelios et Guy Carbonneau.

Par la suite, tous les capitaines qui ont suivi ont terminé leur carrière active ailleurs.

Si Markov se montre intéressé, vite qu’on lui donne le job. Il a le cran pour faire le travail et ses coéquipiers semblent le respecter.

Si on ne nomme pas de capitaine, alors la question est simple : Pourquoi ?

A vous de m’aider en me donnant votre impression sur le nom du capitaine de votre choix ?