Un grand jour pour Robitaille
Hockey vendredi, 19 janv. 2007. 19:08 mercredi, 11 déc. 2024. 09:45
(PC) - Luc Robitaille prévoit verser des larmes lorsque son chandail no 20 sera retiré officiellement par les Kings de Los Angeles samedi lors de la visite des Coyotes de Phoenix et de Wayne Gretzky.
Mais à la veille de la cérémonie, Robitaille était rieur comme d'habitude.
Notamment en rappelant sa réaction après avoir été repêché (au 171e rang!) en 1984.
"Je me souviens avoir regardé une carte et réalisé combien L.A. était loin de chez nous", a raconté le Montréalais d'origine, qui ne s'est pas laissé intimidé ni par l'éloignement ni par le glamour de Hollywood, et ce même s'il ne parlait presque pas anglais.
Il a fait le saut dans la LNH dès sa première année professionnelle, après trois glorieuses saisons chez les Olympiques de Hull, et connu une saison de 45 buts et 84 points pour mettre la main sur le trophée Calder. Une vedette était née.
Robitaille n'a pu s'empêcher de réaliser rapidement dans quel environnement surréaliste il se trouvait pour pratiquer son sport.
"Je me souviens qu'une des premières célébrités que j'ai rencontrée, Chad Lowe, était venue nous rencontrer après un match avec son frère Rob. Melissa Gilbert était avec eux et j'étais un maniaque de 'La Petite Maison dans la prairie'. Elle était entrée dans le vestiaire avec tous ces gars qui se promenaient nus et je n'oublierai jamais qu'elle avait reculé d'environ cinq pieds très rapidement.
"Et nous, on se disait: Aie, c'est la fille de 'La Petite Maison dans la praire'..."
Trop lent, disait-on...
Si Robitaille a été repêché si tard, c'est qu'on se disait qu'il ne patinait pas assez vite pour jouer dans la LNH. Or avec 668 buts, il détient le record des ailiers gauches...
"Chaque jour je voulais prouver qu'on s'était trompé", se rappelle Robitaille, qui occupe aujourd'hui un poste administratif au sein du groupe Anschutz, propriétaire des Kings.
Robitaille, qui détient le record d'équipe de 557 buts, deviendra le cinquième joueur des Kings à voir son chandail retiré, après deux autres Québécois, Rogatien Vachon et Marcel Dionne, ainsi que Dave Taylor et Wayne Gretzky.
Robitaille a toujours été une figure populaire et appréciée, et, en plus de Vachon et Gretzky, plusieurs anciens coéquipiers des Kings sont attendus à la cérémonie de samedi: Bob Berry, Jimmy Carson, Mike Donnelly, Steve Duchesne, Daryl Evans, Stéphane Fiset, Jim Fox, Garry Galley, Butch Goring, Bob Kudelski, Jari Kurri, Marty McSorley, Barry Melrose, Jay Miller, Bernie Nicholls, Larry Robinson, Jay Wells, Larry Playfair.
"Ca va être très émotif", prévoyait Robitaille, qui a pris sa retraite à la fin de la dernière saison, sa 19e dans la LNH et sa 14e à Los Angeles.
Au temple?
Le prochain hommage qu'on lui rendra pourra bien être son intronisation au Temple de la renommée. On parle d'un joueur qui totalise 1394 points en 1431 matchs de la saison régulière avec les Kings, les Red Wings de Detroit, les Penguins de Pittsburgh et les Rangers de New York.
Robitaille n'a jamais gagné la coupe Stanley dans l'uniforme des Kings mais il a atteint la finale en 1993 contre le Canadien de sa ville natale.
"Assurément le point saillant de ma carrière ici", dit-il.
"Avoir gagné la coupe à Detroit (en 2002) en étant capable de vraiment apprécier ce que ça représentait vers la fin de ma carrière a été quelque chose de très spécial aussi", ajoute Robitaille, qui a également apprécié la chance qu'il a eue de jouer avec Gretzky et Robinson.
Mais à la veille de la cérémonie, Robitaille était rieur comme d'habitude.
Notamment en rappelant sa réaction après avoir été repêché (au 171e rang!) en 1984.
"Je me souviens avoir regardé une carte et réalisé combien L.A. était loin de chez nous", a raconté le Montréalais d'origine, qui ne s'est pas laissé intimidé ni par l'éloignement ni par le glamour de Hollywood, et ce même s'il ne parlait presque pas anglais.
Il a fait le saut dans la LNH dès sa première année professionnelle, après trois glorieuses saisons chez les Olympiques de Hull, et connu une saison de 45 buts et 84 points pour mettre la main sur le trophée Calder. Une vedette était née.
Robitaille n'a pu s'empêcher de réaliser rapidement dans quel environnement surréaliste il se trouvait pour pratiquer son sport.
"Je me souviens qu'une des premières célébrités que j'ai rencontrée, Chad Lowe, était venue nous rencontrer après un match avec son frère Rob. Melissa Gilbert était avec eux et j'étais un maniaque de 'La Petite Maison dans la prairie'. Elle était entrée dans le vestiaire avec tous ces gars qui se promenaient nus et je n'oublierai jamais qu'elle avait reculé d'environ cinq pieds très rapidement.
"Et nous, on se disait: Aie, c'est la fille de 'La Petite Maison dans la praire'..."
Trop lent, disait-on...
Si Robitaille a été repêché si tard, c'est qu'on se disait qu'il ne patinait pas assez vite pour jouer dans la LNH. Or avec 668 buts, il détient le record des ailiers gauches...
"Chaque jour je voulais prouver qu'on s'était trompé", se rappelle Robitaille, qui occupe aujourd'hui un poste administratif au sein du groupe Anschutz, propriétaire des Kings.
Robitaille, qui détient le record d'équipe de 557 buts, deviendra le cinquième joueur des Kings à voir son chandail retiré, après deux autres Québécois, Rogatien Vachon et Marcel Dionne, ainsi que Dave Taylor et Wayne Gretzky.
Robitaille a toujours été une figure populaire et appréciée, et, en plus de Vachon et Gretzky, plusieurs anciens coéquipiers des Kings sont attendus à la cérémonie de samedi: Bob Berry, Jimmy Carson, Mike Donnelly, Steve Duchesne, Daryl Evans, Stéphane Fiset, Jim Fox, Garry Galley, Butch Goring, Bob Kudelski, Jari Kurri, Marty McSorley, Barry Melrose, Jay Miller, Bernie Nicholls, Larry Robinson, Jay Wells, Larry Playfair.
"Ca va être très émotif", prévoyait Robitaille, qui a pris sa retraite à la fin de la dernière saison, sa 19e dans la LNH et sa 14e à Los Angeles.
Au temple?
Le prochain hommage qu'on lui rendra pourra bien être son intronisation au Temple de la renommée. On parle d'un joueur qui totalise 1394 points en 1431 matchs de la saison régulière avec les Kings, les Red Wings de Detroit, les Penguins de Pittsburgh et les Rangers de New York.
Robitaille n'a jamais gagné la coupe Stanley dans l'uniforme des Kings mais il a atteint la finale en 1993 contre le Canadien de sa ville natale.
"Assurément le point saillant de ma carrière ici", dit-il.
"Avoir gagné la coupe à Detroit (en 2002) en étant capable de vraiment apprécier ce que ça représentait vers la fin de ma carrière a été quelque chose de très spécial aussi", ajoute Robitaille, qui a également apprécié la chance qu'il a eue de jouer avec Gretzky et Robinson.