Discipline et défensive étanche, tels sont les points à retenir de cette récolte de quatre points sur une possibilité de six de la troupe de Paul MacLean suite à ce voyage de trois matchs sur la route en ce début de saison.

Après avoir signé leur première victoire de la saison face au Lightning de Tampa Bay (3-2) en tirs de barrage samedi dernier, hier, dans une partie qui ne passera pas nécessairement à l’histoire, la troupe de Paul MacLean peut dire mission accomplie en raison d’une victoire par jeu blanc. La victoire va à la fiche de Craig Anderson, un gain par la marque de 1-0.

Après avoir connu un premier départ brouillon face aux Predators de Nashville, le nouveau leader des Sénateurs, Erik Karlsson a su prendre les choses en main. Tel un véritable chef de file, il a inspiré sa formation, dans une victoire de 3-2 en tirs de barrage.

Dans son nouveau rôle, le capitaine des Sénateurs a bien répondu, ce qui est en quelque sorte un bon signe considérant ses nouvelles responsabilités.

Constance devant le filet

Même si la saison est encore jeune de seulement quelques parties, Anderson et Robin Lehner ont su, par la qualité de leurs performances, jouer un rôle prédominant lors des trois premières parties. Ils ont d’ailleurs été sélectionnés parmi les trois étoiles de la soirée lors de ces trois premières rencontres.

Le travail des gardiens sera un facteur non négligeable, en raison du manque de constance des deux hommes masqués lors de la campagne 2013-2014. Est-ce que cela démontre des signes précurseurs pour la saison à venir? Espérons-le, surtout considérant la fragilité de la brigade défensive des Sénateurs.

En effet, il faut avouer que le nombre d’années d’expérience dans la Ligue nationale chez les défenseurs n’est pas très élevée et que l’absence indéterminée du vétéran défenseur Marc Méthot n’est rien de bien rassurant.

Bonne première impression pour Chiasson

Impliqué dans la transaction envoyant Jason Spezza à Dallas l’été dernier, Alex Chiasson, par son souci du détail, a gardé les choses simples et a bien fait les petits détails qui n’apparaissent pas toujours sur la feuille de pointage.

Cet attaquant format géant de 6 pieds 4 pouces, qu’on doit isoler pour mieux apprécier, sera un élément important cette saison. Il répond à un besoin encore plus flagrant en raison du manque de constance de Colin Greening, méconnaissable depuis la saison dernière.

Par ailleurs, ce dernier aurait avantage à s’inspirer de la qualité de jeu de la nouvelle acquisition des Sens, au lieu de se morfondre sur son sort. Greening semble avoir oublié ce qui lui a permis de s’amener dans le circuit Bettman.

Un premier rendez-vous devant leurs partisans

Patrick Roy et l’Avalanche du Colorado seront les premiers visiteurs au centre Canadian Tire d’Ottawa ce jeudi, une formation qui a connu une saison magique l’an dernier (52 victoires et troisième position au classement général).

Les joueurs de l’Avalanche ne connaissent pas nécessairement le départ escompté (1-2), eux qui doivent composer maintenant avec le respect de leurs pairs et une préparation bien plus sérieuse des équipes qui les affrontent, en plus d’une pression additionnelle.

Les questions qui tuent du côté de la formation de Roy : est-ce que le jeune vétéran Semyon Varlamov sera en mesure de reproduire les performances de la précédente saison? Est-ce que l’effet instantané de 2013-2014, avec tous les changements apportés au niveau organisationnel, pourrait déjà tirer à sa fin? Le départ de Paul Stastny (25 buts et 35 passes pour 60 points l'an dernier) pourrait-il déjà se faire sentir?

Plusieurs questions qui demeurent en suspens dans l’entourage de l’Avalanche en ce jeune début de saison. Mais les hommes de Roy devront remédier à la situation le plus rapidement possible, question de ne pas prendre trop de retard dans une association aussi compétitive que celle de l’Ouest.