Si Alexandre Burrows est détesté de ses adversaires, c'est évidemment tout le contraire dans le vestiaire des Canucks. Burrows a une relation particulière avec deux de ses coéquipiers qui ont fait leur entrée dans l'organisation en même temps que lui.

Burrows a une importance capitale chez les Canucks. S'il a été adopté par les jumeaux Sedin, ses vrais frères dans l'équipe sont Kevin Bieksa et Ryan Kesler.

Ces trois joueurs se sont connus lorsqu'il jouait pour le Moose du Manitoba et sont inséparables depuis ce temps.

« C'est comme si nous étions des frères, avoue Bieksa. Nous nous chamaillons souvent. Sur glace comme en dehors, nous nous poussons pour le plaisir. À la fin de la journée, nous formons un trio très uni. »

« Nous avons commencé à développer une très bonne amitié quand nous avons commencé à se connaître une peu plus, se rappelle Burrows. Ryan est un peu marabout le matin, mais c'est un excellent joueur, un excellent coéquipier et surtout un excellent ami. En plus, nos femmes sont assez proches. Avec les enfants, ça fait de belles réunions. »

Cette relation entre les trois frères n'a pas toujours été facile car ce sont des joueurs avec un gros caractère. Il faut surtout éviter de se moquer de Ryan Kesler.

« Cette saison, Ryan était fâché contre Alexandre et moi, se souvient Bieksa. Il s'était blessé en bloquant un tir. Il était en douleur sur la patinoire et nous trouvions la situation très cocasse. »

« On se taquine souvent comme le feraient trois frères. Nous nous soucions beaucoup des deux autres membres du trio », rassure Kesler.

« Ryan est celui qui est le plus susceptible, surtout le matin lorsqu'il est marabout. C'est un Américain et il pense qu'il a toujours raison. C'est dans sa mentalité, lance Burrows en riant. Avec Kevin, j'ai tout de suite senti qu'on s'entendrait bien. Il aime blaguer et tirer la pipe aux gens. »

Cette relation entre les trois frères pourrait bien changer au cours des prochaines semaines puisque Bieksa deviendra joueur autonome sans compensation le premier juillet.

Il est permis de se demander si les Canucks sont intéressés à conserver ses services et, surtout, s'ils sont prêts à le payer à sa juste valeur.

* D'après un reportage de Renaud Lavoie