Une défaite volontaire des Penguins?
Pittsburgh Penguins lundi, 7 avr. 2008. 19:30 mercredi, 11 déc. 2024. 06:52
OTTAWA - Les bonnes performances et les joueurs en santé se sont faits rares en dernière portion de saison, si bien que les Sénateurs d'Ottawa admettent qu'ils semblent être une proie facile pour les Penguins de Pittsburgh en vue du premier tour des séries éliminatoires dans l'Association Est.
En fait, le directeur général et entraîneur-chef des Sénateurs, Bryan Murray, a pratiquement accusé les Penguins d'avoir délibérément perdu leur dernier match du calendrier régulier pour s'assurer d'affronter Ottawa.
Dimanche, les Penguins auraient pu décrocher le premier rang dans l'Association au moyen d'une victoire contre les Flyers de Philadelphie. Sauf qu'ils ont accordé un repos à Sidney Crosby et disputé un match plutôt moyen en route vers un revers de 2-0.
La défaite a fait en sorte que les Penguins sont demeurés au deuxième rang avec 102 points, deux de moins que le Canadien, et ainsi obtenu le droit d'affronter les septièmes têtes de série, les Sénateurs, une équipe amochée qui a perdu quatre de ses cinq plus récentes rencontres et qui amorcera les éliminatoires sans les attaquants Daniel Alfredsson, Mike Fisher et Chris Kelly, tous blessés.
"Je savais ce qui se tramait", a déclaré Murray, lundi, à la suite de la séance d'entraînement tenue en vue de la série qui s'amorcera mercredi au Mellon Arena.
"Vous le saviez tous, ils voulaient affronter Ottawa. C'est correct. C'était plutôt évident dès les premiers instants du match."
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi Pittsburgh choisirait cette option alors qu'Ottawa a remporté trois des quatre affrontements entre les deux formations en saison régulière, Murray a répondu aux journalistes qu'il fallait le demander aux Penguins, mais il a laissé entendre que ceux-ci voulaient peut-être éviter Philadelphie après avoir battu les Flyers 4-2 dans un match très robuste, la semaine dernière.
"L'allure physique de ce match-là, mercredi dernier contre les Flyers, est le premier facteur qui m'est venu à l'esprit, a dit Murray. Et dans une série quatre de sept, si tu n'aimes pas le style robuste d'une équipe comme les Flyers, c'est sans doute mieux d'emprunter une autre voie."
Murray croit peut-être vraiment ce qu'il dit, ou peut-être cherche-t-il simplement à brasser la cabane dans l'espoir de motiver les siens. Quoi qu'il en soit, il a bien défini le défi qui attend ses joueurs, qui ont failli à la tâche dans le dernier droit après avoir été dominants en première portion de saison.
"Il est évident que les Penguins pensent qu'il vaut mieux nous affronter à ce moment-ci, et c'est correct, a-t-il noté.
Ce sera un défi, peu importe ce que nous disons ou ce que nous faisons maintenant. Nous devrons être à notre meilleur, disputer notre meilleur hockey de l'année sans montrer la moindre faille, et trouver le moyen de rivaliser dans chacun des matchs, à chacune de nos présences sur la patinoire.
"Si nous trouvons le moyen d'y arriver, nous pourrons rendre les choses intéressantes. Sinon, ils vont marquer leur part de buts."
En fait, le directeur général et entraîneur-chef des Sénateurs, Bryan Murray, a pratiquement accusé les Penguins d'avoir délibérément perdu leur dernier match du calendrier régulier pour s'assurer d'affronter Ottawa.
Dimanche, les Penguins auraient pu décrocher le premier rang dans l'Association au moyen d'une victoire contre les Flyers de Philadelphie. Sauf qu'ils ont accordé un repos à Sidney Crosby et disputé un match plutôt moyen en route vers un revers de 2-0.
La défaite a fait en sorte que les Penguins sont demeurés au deuxième rang avec 102 points, deux de moins que le Canadien, et ainsi obtenu le droit d'affronter les septièmes têtes de série, les Sénateurs, une équipe amochée qui a perdu quatre de ses cinq plus récentes rencontres et qui amorcera les éliminatoires sans les attaquants Daniel Alfredsson, Mike Fisher et Chris Kelly, tous blessés.
"Je savais ce qui se tramait", a déclaré Murray, lundi, à la suite de la séance d'entraînement tenue en vue de la série qui s'amorcera mercredi au Mellon Arena.
"Vous le saviez tous, ils voulaient affronter Ottawa. C'est correct. C'était plutôt évident dès les premiers instants du match."
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi Pittsburgh choisirait cette option alors qu'Ottawa a remporté trois des quatre affrontements entre les deux formations en saison régulière, Murray a répondu aux journalistes qu'il fallait le demander aux Penguins, mais il a laissé entendre que ceux-ci voulaient peut-être éviter Philadelphie après avoir battu les Flyers 4-2 dans un match très robuste, la semaine dernière.
"L'allure physique de ce match-là, mercredi dernier contre les Flyers, est le premier facteur qui m'est venu à l'esprit, a dit Murray. Et dans une série quatre de sept, si tu n'aimes pas le style robuste d'une équipe comme les Flyers, c'est sans doute mieux d'emprunter une autre voie."
Murray croit peut-être vraiment ce qu'il dit, ou peut-être cherche-t-il simplement à brasser la cabane dans l'espoir de motiver les siens. Quoi qu'il en soit, il a bien défini le défi qui attend ses joueurs, qui ont failli à la tâche dans le dernier droit après avoir été dominants en première portion de saison.
"Il est évident que les Penguins pensent qu'il vaut mieux nous affronter à ce moment-ci, et c'est correct, a-t-il noté.
Ce sera un défi, peu importe ce que nous disons ou ce que nous faisons maintenant. Nous devrons être à notre meilleur, disputer notre meilleur hockey de l'année sans montrer la moindre faille, et trouver le moyen de rivaliser dans chacun des matchs, à chacune de nos présences sur la patinoire.
"Si nous trouvons le moyen d'y arriver, nous pourrons rendre les choses intéressantes. Sinon, ils vont marquer leur part de buts."