Pour illustrer jusqu’à quel point les séries éliminatoires de la présente saison 2013–2014 sont spéciales, nous pouvons relater plusieurs faits qui ne sont pas monnaie courante et d’autres situations plutôt cocasses.

Dans le cas des Kings de Los Angeles, qui ont terminé au 10e rang du classement général et qui n’avaient pas l’avantage de la patinoire lors de leurs trois premières rondes, ils se retrouvent avec cet avantage dans la présente finale face aux Rangers de New York.

Les Kings ont relevé le défi avec brio en remportant leurs trois premières séries, dont la première alors qu’ils tiraient de l’arrière 0–3 après trois matchs pour finalement vaincre les Sharks de San Jose dans la limite de sept rencontres.

La présente saison ressemble à celle de 2011-2012 pour les Kings

La troupe dirigée par Darryl Sutter semble structurée pour gagner sur n’importe laquelle des patinoires de la LNH et lors de la conquête de la coupe Stanley en 2011–2012, elle avait remporté ses quatre séries alors qu’elle n’avait pas l’avantage de la patinoire pour aucune des quatre rondes!

Encore plus, les Devils du New Jersey, qui n’avaient pas eu l’avantage de la glace pour les trois premières rondes, avaient bénéficié de ce privilège dans la finale, mais avaient gaspillé cette chance en s‘inclinant en six matchs face aux Kings. Ces derniers avaient débuté avec brio, car ils avaient remporté les deux premières rencontres de cette finale, les deux en prolongation, au Prudential Center.

Cette saison 2011–2012 avait donc vu les deux équipes finalistes de la Coupe Stanley vaincre leurs adversaires dans les trois premières rondes, sans avoir eu l’avantage de la patinoire.

Les Kings avaient présenté un dossier de 16–4 en 20 rencontres, dont un superbe rendement quasi-parfait de 10–1 lors de ses 11 matchs disputés à l’étranger, comparativement à une fiche de 6–3 (,667) dans les neuf matchs au STAPLES Center.

On sait qu’en 1994–1995, les Devils du New Jersey étaient la première formation à remporter la Coupe Stanley sans avoir l’avantage de la patinoire pour les quatre séries quatre-de-sept, eux qui avaient vaincu respectivement, les Bruins de Boston, les Penguins de Pittsburgh, les Flyers de Philadelphie et les Red Wings de Detroit.

Présentement, les Kings ont un dossier de 13–9 en 22 rencontres, 6–4 en 10 matchs à domicile et 7–5 en 12 rencontres à l’étranger.

Lors du premier match de la présente finale, les Kings ont réussi à remporter un gain très serré de 3–2, en prolongation et ont ainsi amorcé d’une façon positive cette quatrième et dernière ronde des éliminatoires.

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En prolongation : Henrik Lundqvist et Jonathan Quick en arrachent

Les deux gardiens qui s’affrontent dans la finale de la Coupe Stanley, n’ont pas connu beaucoup de succès dans les matchs qui ont nécessité de la prolongation dans les séries éliminatoires.

Chez les Rangers de New York, Henrik Lundqvist a un piètre dossier de 6–13 (,316) avec une moyenne élevée de 3,51 et une faible efficacité de ,898 en 19 rencontres, ayant concédé 13 buts sur 127 tirs en 222 minutes de jeu.

Cette saison, il est 2–2 ayant concédé deux buts sur 11 tirs en seulement 14:56 minutes, en quatre prolongations, ce qui fait une moyenne de 3:44 minutes par prolongation, ce qui est assez expéditif.

Ches les Kings de Los Angeles, Jonathan Quick a un dossier de 9–9 (,500) avec une moyenne de 2,90 et une piètre efficacité de ,895, ayant concédé neuf buts sur 86 tirs en 186 minutes de jeu.

Cette saison, il est 3–2, ayant concédé deux buts sur 24 tirs en 51:12 minutes de jeu et juste avant le gain de mercredi soir, dans ces circonstances, il était sorti victorieux du match du 1er juin, 5–4, face aux Blackhawks de Chicago, lors du septième match de la finale de l’Association de l’Ouest, au United Center.

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Depuis la 3e ronde, marquer le premier but n’est plus aussi important

On dit souvent que le premier but d’une rencontre est très important, surtout dans les éliminatoires, mais dans les présentes séries, nous assistons à une sorte de rendement digne des montagnes russes !

En effet, après avoir présenté une fiche de 31–17 (,646) lors des 48 matchs disputés lors de la première ronde et un rendement presque parfait de 26–1 (,963) dans les 27 matchs joués dans la deuxième ronde, c’est une fiche de 7–7 (,500) que présentent les formations depuis le début de la troisième ronde, incluant un rendement de 7–6 (,538) dans les 13 rencontres du troisième tour et de 0–1 dans le premier match de la finale de la Coupe Stanley, les Rangers ayant bousillé une avance de 2–0, face aux Kings de Los Angeles, jeudi soir, s’inclinant 3–2, en prolongation.

Lors de la deuxième ronde, un seul match avait été perdu après qu’une formation eut réussi le premier but, le Wild du Minnesota ayant été la seule formation à échouer à ce chapitre, s’inclinant 2–1, face aux Blackhawks de Chicago, au United Center, le 11 mai dernier, dans le cinquième match de cette deuxième ronde.

Dans le 2e tour, 7 des 8 équipes ont présenté un dossier parfait en marquant le premier but

Le Canadien de Montréal (4–0), les Kings de Los Angeles (4–0), les Rangers de New York (4–0), les Ducks d’Anaheim (3–0), les Bruins de Boston (3–0), les Blackhawks de Chicago (3–0), les Penguins de Pittsburgh (3–0) ont tous présenté des fiches parfaites lors de cette deuxième ronde, alors que le Wild du Minnesota a eu un dossier de 2–1 en trois occasions.