Une équipe à l'image de Sutter
Calgary Flames mardi, 17 oct. 2006. 19:30 mercredi, 11 déc. 2024. 09:55
MONTREAL (PC) - Mine de rien, le vétéran joueur de centre Stéphane Yelle en est à sa 11e saison dans la LNH, sa quatrième avec les Flames de Calgary après les sept premières qu'il a passées au Colorado.
"Je suis content, je connais une belle carrière", affirme le patineur originaire d'Ottawa sans fausse modestie.
Yelle, qui a remporté la coupe Stanley deux fois dans l'uniforme de l'Avalanche du Colorado, a fait sa place au sein des Flames.
"L'équipe a développé sa propre identité à la suite de l'arrivée de Darryl Sutter, il y a quelques années. Il est allé chercher les joueurs qu'il voulait. L'attitude a changé, les attentes sont maintenant très élevées. Ça manquait auparavant, et c'est la raison pour laquelle les Flames ont raté les séries pendant sept années de suite."
Agé de 32 ans, Yelle veut ajouter une troisième bague de championnat à ses doigts. Il est passé bien près en 2004, les Flames s'étant inclinés en finale
à l'issue du septième match contre le Lightning de Tampa Bay.
"Je veux jouer le plus longtemps possible, tant que la santé me le permettra. L'année du lock-out m'a permis de refaire le plein. Je dois m'accorder de bonnes périodes de repos parce que j'ai eu de longues saisons au Colorado", a résumé Yelle, qui demeure dans la région de Denver.
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Alex Kovalev avait le goût de badiner, mardi matin, quand on a abordé avec lui le sujet des séances de tirs de barrage.
"Je ne pense pas qu'on va faire appel à moi de nouveau de sitôt pour les fusillades", a-t-il avancé, mi-figue mi-raison.
Mais pourquoi donc? "Parce que j'ai frappé le poteau à mes deux premières tentatives cette saison, a-t-il répondu. Et des tirs sur les poteaux, ça ne compte même pas pour des lancers au but. Alors, c'est comme si j'avais lancé deux fois à côté du but. Si j'avais lancé sur le gardien, je pourrais au moins dire que j'ai deux tirs au but", a-t-il ajouté, moqueur.
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Saku Koivu, lui, a réellement manqué la cible à ses deux tentatives en fusillade jusqu'à maintenant.
"Je ne sais pas pourquoi on m'utilise, je n'ai rien demandé, ni pourquoi je n'ai pas pris part à aucune fusillade la saison dernière."
Au Minnesota, le frère cadet de Saku, Mikko, a déjà fait mouche deux fois pour le Wild en tirs de barrage.
Koivu a fait remarquer que le meilleur marqueur d'une équipe n'est pas nécessairement le meilleur marqueur en fusillade. Et c'est la même chose pour les gardiens.
"Miikka Kiprusoff a eu des problèmes la saison dernière", a-t-il souligné.
Il est vrai que les Flames n'ont gagné que deux fois en neuf séances de tirs de barrage, mais ils ne misent pas non plus sur une armée de redoutables marqueurs.
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Matthew Lombardi est prêt à s'acquitter de tâches accrues à l'attaque chez les Flames.
"Je ne me fixe jamais d'objectifs en terme de buts et de passes. Tout ce que je veux, c'est d'offrir un rendement constant. Je me dis que si je fais ça, les points vont s'accumuler."
Le Montréalais, âgé de 24 ans, pivote la deuxième unité de l'équipe. Ses ailiers dans le moment sont Alex Tanguay et Chuck Kobasew.
Il voit d'un bon oeil l'arrivée du nouvel entraîneur Jim Playfair, qu'il connaît fort bien puisque Playfair l'a dirigé dans la Ligue américaine, en 2002-03.
Après avoir obtenu 16 buts et 29 points à sa saison recrue dans la LNH, Lombardi a récolté 26 points, incluant six buts, en 55 matchs, la saison dernière.
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L'homme derrière les succès de Miikka Kiprusoff est David Marcoux, un Québécois qui en est à sa quatrième saison à titre d'entraîneur des gardiens chez les Flames.
Ancien entraîneur des gardiens chez les Olympiques de Hull de 1997 à 2001, de la LHJMQ, le jeune Marcoux met à profit une approche basée surtout sur l'aspect psychologique (la force mentale, la concentration, la relaxation et la confiance).
Diplômé de l'Université de Sherbrooke en éducation physique en 1990, il a complété une maîtrise à l'Université de Montréal en 1997.
"Je suis content, je connais une belle carrière", affirme le patineur originaire d'Ottawa sans fausse modestie.
Yelle, qui a remporté la coupe Stanley deux fois dans l'uniforme de l'Avalanche du Colorado, a fait sa place au sein des Flames.
"L'équipe a développé sa propre identité à la suite de l'arrivée de Darryl Sutter, il y a quelques années. Il est allé chercher les joueurs qu'il voulait. L'attitude a changé, les attentes sont maintenant très élevées. Ça manquait auparavant, et c'est la raison pour laquelle les Flames ont raté les séries pendant sept années de suite."
Agé de 32 ans, Yelle veut ajouter une troisième bague de championnat à ses doigts. Il est passé bien près en 2004, les Flames s'étant inclinés en finale
à l'issue du septième match contre le Lightning de Tampa Bay.
"Je veux jouer le plus longtemps possible, tant que la santé me le permettra. L'année du lock-out m'a permis de refaire le plein. Je dois m'accorder de bonnes périodes de repos parce que j'ai eu de longues saisons au Colorado", a résumé Yelle, qui demeure dans la région de Denver.
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Alex Kovalev avait le goût de badiner, mardi matin, quand on a abordé avec lui le sujet des séances de tirs de barrage.
"Je ne pense pas qu'on va faire appel à moi de nouveau de sitôt pour les fusillades", a-t-il avancé, mi-figue mi-raison.
Mais pourquoi donc? "Parce que j'ai frappé le poteau à mes deux premières tentatives cette saison, a-t-il répondu. Et des tirs sur les poteaux, ça ne compte même pas pour des lancers au but. Alors, c'est comme si j'avais lancé deux fois à côté du but. Si j'avais lancé sur le gardien, je pourrais au moins dire que j'ai deux tirs au but", a-t-il ajouté, moqueur.
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Saku Koivu, lui, a réellement manqué la cible à ses deux tentatives en fusillade jusqu'à maintenant.
"Je ne sais pas pourquoi on m'utilise, je n'ai rien demandé, ni pourquoi je n'ai pas pris part à aucune fusillade la saison dernière."
Au Minnesota, le frère cadet de Saku, Mikko, a déjà fait mouche deux fois pour le Wild en tirs de barrage.
Koivu a fait remarquer que le meilleur marqueur d'une équipe n'est pas nécessairement le meilleur marqueur en fusillade. Et c'est la même chose pour les gardiens.
"Miikka Kiprusoff a eu des problèmes la saison dernière", a-t-il souligné.
Il est vrai que les Flames n'ont gagné que deux fois en neuf séances de tirs de barrage, mais ils ne misent pas non plus sur une armée de redoutables marqueurs.
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Matthew Lombardi est prêt à s'acquitter de tâches accrues à l'attaque chez les Flames.
"Je ne me fixe jamais d'objectifs en terme de buts et de passes. Tout ce que je veux, c'est d'offrir un rendement constant. Je me dis que si je fais ça, les points vont s'accumuler."
Le Montréalais, âgé de 24 ans, pivote la deuxième unité de l'équipe. Ses ailiers dans le moment sont Alex Tanguay et Chuck Kobasew.
Il voit d'un bon oeil l'arrivée du nouvel entraîneur Jim Playfair, qu'il connaît fort bien puisque Playfair l'a dirigé dans la Ligue américaine, en 2002-03.
Après avoir obtenu 16 buts et 29 points à sa saison recrue dans la LNH, Lombardi a récolté 26 points, incluant six buts, en 55 matchs, la saison dernière.
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L'homme derrière les succès de Miikka Kiprusoff est David Marcoux, un Québécois qui en est à sa quatrième saison à titre d'entraîneur des gardiens chez les Flames.
Ancien entraîneur des gardiens chez les Olympiques de Hull de 1997 à 2001, de la LHJMQ, le jeune Marcoux met à profit une approche basée surtout sur l'aspect psychologique (la force mentale, la concentration, la relaxation et la confiance).
Diplômé de l'Université de Sherbrooke en éducation physique en 1990, il a complété une maîtrise à l'Université de Montréal en 1997.