Stephen Valiquette, des Rangers de New York, n'est pas le gardien le plus connu de la Ligue nationale de hockey toutefois son cheminement mérite de l'être davantage.

Valiquette possède une feuille de route qui mérite toute notre admiration. À l'adolescence, il a connu un passage difficile au hockey mineur. Le gardien format géant de six pieds six pouces a notamment été retranché 10 fois au niveau junior.

«J'ai dû me reprendre plusieurs fois pour me tailler une place au niveau junior», raconte-t-il sans gêne. «Je me suis fait retrancher à plusieurs reprises.»

À force de persévérance, Valiquette a évolué dans la Ligue junior de l'Ontario. Choix de huitième ronde en 1996 par les Kings de Los Angeles, il a finalement disputé son premier match dans la Ligue nationale avec les Islanders de New York le 16 mars 2000 alors qu'il était âgé de 22 ans.

«Ayant été un amateur auparavant, j'avais l'impression de jouer dans un téléviseur», raconte Valiquette avec le sourire. «C'était vraiment un grand moment pour moi, j'étais tellement excité et nous avons remporté le match donc je me suis retrouvé à faire des entrevues. J'ai commencé à réaliser que j'avais atteint la LNH.

Mais rien n'était acquis à ce moment pour Valiquette. Il a dû attendre à la saison 2007-2008 avant d'obtenir un poste régulier dans le circuit Bettman. Valiquette a saisi sa chance et il est maintenant le second d'Henrik Lundqvist.

«J'adore le hockey et j'ai toujours voulu faire partie de ce milieu. J'ai dû patienter pendant près de 10 ans avant d'atteindre mon objectif. J'ai porté les couleurs de 13 équipes dont plusieurs de niveau mineur et j'ai même effectué un passage en Russie. Je voulais tellement évoluer dans la Ligue nationale puisque c'était mon rêve depuis mon enfance», détaille celui qui a participé à 15 parties des Rangers cette saison.

Âgé de 31 ans, Valiquette veut maintenant raconter son histoire. C'est pour cette raison qu'il a créé son site Internet : le www.stevevaliquette.com.

«Souvent, les jeunes ne veulent plus jouer au hockey quand ils sont retranchés», précise Valiquette. «Mais j'aime raconter que j'ai été retranché plus de fois que n'importe qui, mais je joue encore dans la LNH.»

Le verbe abandonner ne fait pas partie du vocabulaire de Valiquette. Maintenant qu'il est dans la Ligue nationale, croyez-le sur parole lorsqu'il vous dit qu'il savoure chaque moment.

D'après un reportage de Félix Séguin