VANCOUVER - Moins d'une semaine après les émeutes qui ont ravagé des rues de son centre-ville, Vancouver lance une campagne intensive pour se refaire une réputation.

La métropole de Colombie-Britannique souhaite que la planète oublie les vitres brisées, les boutiques pillées et les nuages de gaz lacrymogènes qui ont envahi ses rues mercredi dernier.

Le chaos a été déclenché par des partisans des Canucks, mécontents de voir leur équipe de hockey perdre la Coupe Stanley aux mains des Bruins de Boston.

Le site Internet, «ThisIsOurVancouver.com», présente des images positives d'une ville harmonieuse et conviviale.

Le portail fait valoir que les gestes posés par une minorité ont faussé l'image de la ville et remercie les bénévoles qui ont mis la main à la pâte pour nettoyer les rues dans les jours suivant l'émeute.

Les photos et les dépêches concernant les voitures de patrouille incendiées, les passants molestés et les boutiques dévalisées lors de l'émeute de Vancouver ont fait le tour de la planète, relayant l'image d'une ville violente.

Selon un expert, si le désordre a causé des millions de dollars en dégâts matériels, l'impact sur la réputation internationale de la ville se chiffre plutôt en milliards de dollars.

Une vague de protestation a déferlé après l'émeute, provenant de citoyens et de politiciens dégoûtés par les gestes des émeutiers. Plusieurs de ces derniers ont d'ailleurs été identifiés et dénoncés grâce aux images publiées dans les réseaux sociaux.