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RÉSULTATS

Ma prédiction : Hurricanes et Stars en grande finale

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MONTRÉAL - Si la logique prévaut, les Hurricanes de la Caroline et les Stars de Dallas se croiseront en finale de la coupe Stanley.

 

Les Canes battront les Panthers de la Floride en six matchs dans la finale de l'Est.

 

Dans l'Ouest, les Stars auront besoin d'un match de plus pour venir à bout des teigneux Golden Knights de Las Vegas.

 

Tout ça est bien beau. Mais depuis le début des séries, la logique a pris le bord très souvent. Surtout dans le cas de la logique sur laquelle je me suis basé pour offrir mes prédictions.

 

Après une fichue « varlope » en première ronde – deux prédictions avérées sur les huit proposées – les Canes et les Stars m'ont permis de frapper pour ,500 en deuxième ronde.

 

Frapper ,500 en avantage numérique, ça mérite une place dans le livre des records de la LNH, mais ça n'assure pas une victoire en séries éliminatoire. Parlez-en à McDavid, Draisaitl et aux Oilers. Frapper ,500 en matière de prédictions sportives, ça permet de sauver la face… et encore!

 

L'équilibre sans égal des Canes

 

Je ne favorise pas les Canes et les Stars simplement parce qu'ils m'ont fait bien paraître en deuxième ronde. Je favorise les Canes parce qu'ils forment à mes yeux le club le plus équilibré de la LNH au grand complet. Et ce depuis quelques années déjà.

 

Ils sont équilibrés en attaque comme l'ont prouvé les performances offensives obtenues en dépit des absences de joueurs aussi importants qu'Andreï Svechnikov, Teuvo Teravaïnen et Max Pacioretty. Rappelez-vous les prédictions à l'aube de la première ronde : plusieurs doutaient des Canes parce que personne ne pourrait combler la perte de Svechnikov. L'équilibre de cette équipe a permis à un gars comme Jordan Martinook de sortir de l'ombre et de contribuer autant que Sebastian Aho avec ses cinq buts et dix points récoltés en 11 matchs.
 

Les Canes sont plus équilibrés encore en défensive. Une brigade qui est efficace dans tous les aspects du jeu. Solide en désavantage numérique, mais tout autant lorsque vient le temps d'appuyer l'attaque. Les défenseurs des Canes ont marqué plus de buts que les arrières des 31 autres équipes de la LNH en saison régulière. Ils sont encore productifs depuis le début des séries. Facteur à ajouter, Brent Burns s'assure de mousser ses chances de soulever la coupe Stanley pour la première fois de sa carrière.

 

Je n'irai pas jusqu'à dresser une comparaison avec l'épopée de Raymond Bourque avec l'Avalanche qui lui a permis de se rendre aux grands honneurs, ce serait exagéré. Mais la quête de Brent Burns est un des facteurs intangibles qui moussent les chances de la Caroline.

 

Du moins à mes yeux.

 

Parlant d'équilibre, les Canes sont en voie de prouver qu'il est possible de gagner en séries et utilisant deux gardiens. Une réalité dont j'ai toujours douté. Je ne sais pas comment Rod Brind'Amour utilisera Frederik Andersen et Antti Raanta en finale de l'Est. Andersen a disputé les six derniers matchs. Il en a gagné cinq, maintenant une moyenne de 1,80 but alloué par rencontre et une efficacité de 93,1 %.

 

Avec de telles statistiques, il est difficile à sortir du filet. On en conviendra tous.

 

Mais si un changement doit être apporté, les joueurs des Canes savent que le ciel ne sera pas sur le point de leur tomber sur la tête puisque Raanta leur a prouvé qu'ils peuvent avoir confiance en lui.

 

Parlant de Rod Brind'Amour, il est présentement le meilleur coach de la LNH. Du moins à mes yeux. Aucun entraîneur-chef n'a obtenu au cours des deux, trois, quatre dernières saisons des performances aussi constantes de ses joueurs qui jouent comme le faisait leur coach dans ses belles années.

 

Je vois déjà Brind'Amour soulever la coupe Stanley dans quelques semaines, 17 ans après l'avoir fait comme capitaine des Hurricanes.

 

Panthers : des négligés non négligeables

 

Loin de moi l'intention de manquer de respect aux Panthers de la Floride. À commencer par Paul Maurice qui, ce printemps, est en voie de prouver qu'il n'est pas seulement un bon entraîneur-chef en saison régulière.

 

Après une saison régulière très décevante, Maurice et sa troupe ont réalisé ce que pas grand monde leur donnait des chances de réaliser : battre les Bruins en première ronde; battre les Maple Leafs en deuxième.

 

C'est énorme ce qu'ils ont accompli. Et comme ils ont sauvé ma santé mentale en évitant que les partisans des Maple Leafs se mettent à tenter de nous faire croire que leur club est le meilleur de tous les temps, je devrais offrir plus de respect à Matthew Tkachuk et sa bande.

 

Mais non!

 

Je respecte Tkachuk au plus haut point. Je lui ai d'ailleurs offert mon vote de troisième place dans la course au trophée Hart. Je respecte ses coéquipiers. Je respecte aussi Sergeï Bobrovsky qui n'est rien de moins que sensationnel devant son filet. « Bob the Goalie » est en voie de faire oublier à quel point il a été ordinaire au cours des deux dernières saisons. À quel point il a « volé » les Panthers en encaissant 24 millions $ en salaire.

 

Mais je crains que Bobrovsky et le club qui évolue devant lui ne cassent en finale de l'Est. Un peu comme l'avaient fait Jaroslav Halak et le Canadien en 2010 face aux Flyers de Philadelphie. Un club bien moins puissant que les Capitals et les Penguins que Halak avait frustrés les des deux premières rondes.

 

Surtout que dans le cas des Panthers et de Bobrovsky, ils sont loin de croiser en finale, un club moins fort que leurs deux premières «victimes» depuis le début des séries.

 

Cela dit, les Panthers sont encore négligés. Et après ce qu'ils ont fait lors des deux premières rondes, ils sont des négligés non négligeables.

 

Mais au risque de me faire avoir une fois de plus, je vais faire confiance à la logique qui favorise les Hurricanes au détriment des Panthers.

 

Je vous reviens demain avec les motifs qui m'incitent à favoriser les Stars plutôt que les Knights.