Vigneault, un coach zen et en contrôle
Hockey samedi, 11 juin 2011. 16:14 vendredi, 13 déc. 2024. 03:36
VANCOUVER - Grâce à un gain de 1-0 vendredi soir à Vancouver, les Canucks ne sont plus qu'à une seule victoire de remporter leur première coupe Stanley. L'entraîneur des Canucks, Alain Vigneault, avait beaucoup de pression cette saison. Il n'avait pas le choix : il devait gagner.
À l'époque où il dirigeait le Canadien, Vigneault faisait ses débuts dans la LNH et les gens qui le connaissaient trouvaient qu'on ne voyait pas sa personnalité. Avec les Canucks, Vigneault ne se gêne plus. Il semble en plein contrôle de la situation.
"Ce qu'il y a de différent entre le Alain Vigneault ici, à Vancouver, et celui de Montréal est que lorsque je suis arrivé ici, je me suis dit que je voulais savourer l'expérience et apprécier chaque moment. J'ai fait ça depuis que je suis à Vancouver", confie le principal intéressé.
"La chose la plus drôle que j'ai l'ai vu faire depuis que je suis ici s'est produite lors d'un temps d'arrêt. Jannik Hansen était assis sur la bande et Alain lui a dit : Jannik, descend de là mon garçon. On n'est plus dans les pee-wee!'", s'esclaffe Christopher Higgins.
Vigneault est aussi l'entraîneur le plus vocal de la LNH. On entend facilement ses demandes aux joueurs sur la glace, ce qui n'est pas le cas de tous les entraîneurs.
"Je pense que c'est ma façon, durant les matchs, de m'assurer que les joueurs prennent les bonnes décisions. Il y a des mots que j'utilise plus que d'autres. J'ai toujours fait ça dans le junior et dans la LNH. Je pense que les joueurs apprécient ça", explique celui qui a passé cinq ans loin de la grande ligue avoir d'avoir sa deuxième chance.
"Il est très bon pour les changements de ligne et savoir si les joueurs jouent bien, complimente Alexandre Burrows. Si tu ne joues pas un bon match, il le sait. Il est juste avec tous les joueurs. Que tu sois sur le premier ou le quatrième trio, si tu ne travailles pas fort, tu vas avoir le même traitement que n'importe qui."
Peu importe ce qui arrivera dans cette série, Vigneault s'est assuré d'une chose. Il a maintenant le respect des partisans des Canucks puisqu'il est l'entraîneur qui a le plus de victoires dans l'histoire de la concession. La victoire de samedi lui a permis de dépasser Pat Quinn.
Luongo a des bons souvenirs de Boston
Le sixième match de la finale aura lieu lundi soir à Boston. Au cours des deux premiers duels présentés au TD Garden, le gardien des Canucks, Roberto Luongo a accordé pas moins de 12 buts.
Luongo n'est toutefois pas inquiet à l'idée de jouer à Boston et croit être en mesure d'y connaître du succès.
"J'ai connu mes meilleurs moments en carrière à Boston, fait remarquer le cerbère québécois. C'est d'ailleurs là que j'ai disputé mon premier match et acquis ma première victoire en carrière. Donc, je ne crois pas être intimidé par la ville."
"Roberto Luongo, c'est un excellent gardien. S'il est en mesure de voir la rondelle, il va l'arrêter la plupart du temps. C'est donc à nous de revenir au style de jeu qui nous a permis de remporter le troisième et le quatrième match", analyse Patrice Bergeron.
*D'après un reportage de Renaud Lavoie.
À l'époque où il dirigeait le Canadien, Vigneault faisait ses débuts dans la LNH et les gens qui le connaissaient trouvaient qu'on ne voyait pas sa personnalité. Avec les Canucks, Vigneault ne se gêne plus. Il semble en plein contrôle de la situation.
"Ce qu'il y a de différent entre le Alain Vigneault ici, à Vancouver, et celui de Montréal est que lorsque je suis arrivé ici, je me suis dit que je voulais savourer l'expérience et apprécier chaque moment. J'ai fait ça depuis que je suis à Vancouver", confie le principal intéressé.
"La chose la plus drôle que j'ai l'ai vu faire depuis que je suis ici s'est produite lors d'un temps d'arrêt. Jannik Hansen était assis sur la bande et Alain lui a dit : Jannik, descend de là mon garçon. On n'est plus dans les pee-wee!'", s'esclaffe Christopher Higgins.
Vigneault est aussi l'entraîneur le plus vocal de la LNH. On entend facilement ses demandes aux joueurs sur la glace, ce qui n'est pas le cas de tous les entraîneurs.
"Je pense que c'est ma façon, durant les matchs, de m'assurer que les joueurs prennent les bonnes décisions. Il y a des mots que j'utilise plus que d'autres. J'ai toujours fait ça dans le junior et dans la LNH. Je pense que les joueurs apprécient ça", explique celui qui a passé cinq ans loin de la grande ligue avoir d'avoir sa deuxième chance.
"Il est très bon pour les changements de ligne et savoir si les joueurs jouent bien, complimente Alexandre Burrows. Si tu ne joues pas un bon match, il le sait. Il est juste avec tous les joueurs. Que tu sois sur le premier ou le quatrième trio, si tu ne travailles pas fort, tu vas avoir le même traitement que n'importe qui."
Peu importe ce qui arrivera dans cette série, Vigneault s'est assuré d'une chose. Il a maintenant le respect des partisans des Canucks puisqu'il est l'entraîneur qui a le plus de victoires dans l'histoire de la concession. La victoire de samedi lui a permis de dépasser Pat Quinn.
Luongo a des bons souvenirs de Boston
Le sixième match de la finale aura lieu lundi soir à Boston. Au cours des deux premiers duels présentés au TD Garden, le gardien des Canucks, Roberto Luongo a accordé pas moins de 12 buts.
Luongo n'est toutefois pas inquiet à l'idée de jouer à Boston et croit être en mesure d'y connaître du succès.
"J'ai connu mes meilleurs moments en carrière à Boston, fait remarquer le cerbère québécois. C'est d'ailleurs là que j'ai disputé mon premier match et acquis ma première victoire en carrière. Donc, je ne crois pas être intimidé par la ville."
"Roberto Luongo, c'est un excellent gardien. S'il est en mesure de voir la rondelle, il va l'arrêter la plupart du temps. C'est donc à nous de revenir au style de jeu qui nous a permis de remporter le troisième et le quatrième match", analyse Patrice Bergeron.
*D'après un reportage de Renaud Lavoie.