Vincent Lecavalier fut moins productif que prévu lors de sa carrière
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 20:54 dimanche, 30 juin 2013. 00:53Vincent Lecavalier fut une déception lors de sa carrière
Une production un peu décevante pour le premier choix de la LNH de 1998
On peut affirmer que Vincent Lecavalier, qui vient de voir son contrat être racheté par le Lightning de Tampa Bay, n’aura pas produit autant que les espoirs le permettaient sur le plan de l’attaque dans la Ligue nationale de hockey.
En effet, le grand joueur de 6’04’’, qui a eu 33 ans le 21 avril dernier et dont les meilleures saisons sont derrière lui n’a pas connu une carrière aussi reluisante qu’on s’attendait, car le premier choix au repêchage universel de 1998, a présenté un rendement à vie de 383–491-874 avec un misérable différentiel de moins 117 en 1037 matchs réguliers, lui qui n’a connu qu’une seule saison exceptionnelle, en 2006–2007, alors qu’il avait présenté une fiche de 52–56-108 en 82 matchs, terminant au 3e rang de la LNH pour le Trophée Art Ross et remportant le Trophée Maurice-Richard pour le plus haut total de buts (52).
Cette saison est la seule où il a atteint le plateau des 50 buts et des 100 points, lui qui a eu un dossier de 40–52-92 en 81 matchs en 2007–2008, la seule autre fois où il a eu 40 buts et 50 assistances.
Pis, depuis cette saison de 2007–2008, il a présenté un dossier global de 110–162-272 avec un différentiel de moins 37 en 327 matchs régulier, ce qui représente une moyenne inférieure à un point par match (0,83), ce qui est nettement insuffisant pour un joueur évoluant sur le premier trio d’une formation.
Il n’est jamais venu près de remporter un championnat des pointeurs, sa fiche de 108 points de 2006–2007, lui avait valu le 3e rang, à 12 points de Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh, qui fut aussi un premier choix, lors du repêchage de 2005.
En ramenant tout cela sur une base de 82 matchs, cela lui fait un rendement de 28–41-69 avec un différentiel de moins sept pour une saison complète, lui qui fut blessé en 2010–2011 (17 matchs) en 2011–2012 (18 matchs) et cette année (neuf matchs).
Son rendement à forces égales a été plus qu’ordinaire, car il fut de 72–101-173 lors des cinq saisons, lui qui a récolté 97 points en avantage numérique (37–60-97) et deux en désavantage numérique (1–1-2).
Cette saison, il a eu en 39 matchs réguliers, un rendement de 10–22-32 avec un différentiel de moins cinq et il a marqué seulement cinq buts à forces égales, les cinq autres ayant été réussis sur le jeu de puissance.
Il faut souligner que son temps d’utilisation a beaucoup diminué depuis sa superbe saison de 2006–2007, grimpant de 22:36 à 22:57 en 2007–2008, mais diminuant à 20:15 en 2008–2009, à 19:47 en 2009–2010, à 18:27 en 2010–2011, à 18:56 en 2011–2012, lui qui n’a été utilisé que durant une moyenne de 17:52 en 39 matchs cette saison, son plus bas temps d’utilisation depuis la campagne de 2001–2002, alors qu’il avait été sur la glace durant une moyenne de 17:09 minutes en 76 rencontres.
Il fut très ordinaire sur les mises en jeu lors de sa carrière
Une autre statistiques décevante dans la carrière de Vincent Lecavalier est au chapitre des mises en jeu, car il n’a présenté qu’une efficacité de 48,04%, remportant 7267 sur ses 15127 confrontations avec ses adversaires, ce qui est faible pour cette facette du jeu.
Il faut souligner qu’il a excellé lors de la saison 2012–2013, présentant une efficacité de 54,45%, remportant 404 de ses 742 confrontations, la plus élevée de sa carrière pour une saison.
Il n’a pas une carrière aussi éblouissante que plusieurs autres premiers choix du repêchage
Sans enlever le mérite de sa carrière actuelle, il faut reconnaître que Vincent Lecavalier n’aura pas été un joueur aussi dominant que plusieurs autres qui ont été sélectionnés au premier rang du repêchage universel.
Nous pouvons citer les Gilbert Perreault (1970), Guy Lafleur (1971), Denis Potvin (1973), Bobby Smith (1978), Dale Hawerchuk (1981), Mario Lemieux (1984), Pierre Turgeon (1987), Mike Modano (1988), Mats Sundin (1989), Joe Thornton (1997), qui furent choisis avant lui, alors que les Ilya Kovalchuk (2001), Alex Ovechkin (2004), Sidney Crosby (2005), Patrick Kane (2007), Steven Stamkos (2008) et John Tavares (2009), semblent dans une voie plus positive à ce chapitre.
Il n’a participé aux éliminatoires que cinq fois en 14 saisons dans la LNH
On ne peut pas dire que Lecavalier aura eu un impact sur le rendement du Lightning de Tampa Bay, car depuis son arrivée en 1998–1999, l’équipe n’a participé aux éliminatoires que cinq fois en 14 saisons, remportant la Coupe Stanley en 2003–2004, seule participation à la grande finale lors de cette séquence.
Il n’avait pas produit lors de certaines séries importantes
Lors de finale de la Coupe Stanley en 2003–2004, Lecavalier n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 0–3-3 en sept matchs, face aux Flames de Calgary et ce sont les Brad Richards (4–5-9), Martin St-Louis (4–2-6) et Ruslan Fedotenko (3–1-4) qui avaient été les joueurs les plus productifs de l’équipe dans cette dernière ronde victorieuse.
En 2010–2011, lors de la finale de l’Association de l’Est, il avait présenté un rendement de 1–6-7 en sept rencontres, face aux Bruins de Boston, marquant son seul but en avantage numérique et il avait été 0–3-3 lors des cinq derniers matchs de cette série perdue dans la limite de sept matchs.
Au total, il présente un rendement à vie de 24–28-52 avec un différentiel de plus six en 63 matchs éliminatoires.
Avec quelle équipe va-t-il jouer la saison prochaine ?
La question qui se pose : pour quelle formation Vincent Lecavalier va-t-il jouer l’an prochain ?
Selon le règlement actuel, un joueur ne peut pas retourner avec son ancienne équipe pour la saison qui suit le rachat d’un contrat, ce qui fait en sorte que sa carrière avec le Lightning est possiblement terminée.
On pourrait nommer plusieurs formations, dont le Canadien de Montréal, mais il ne faut pas oublier le nouveau plafond salarial de la LNH et il sera intéressant de voir si les équipes vont se lancer dans une surenchère de joueurs qui ont été remerciés par les autres formations.
Si toutes les équipes se prévalent de leur droit de racheter le contrat de deux joueurs, cela fera 60 joueurs disponibles, sans oublier que plusieurs d’entre eux ont pris de l’âge et ne sont plus en mesure de produire sur une base satisfaisante en attaque.