Contrairement au calendrier régulier, les unités spéciales des Ducks d’Anaheim font vraiment du bon travail dans les présentes éliminatoires, autant en avantage qu’en désavantage numérique.

En effet, la formation dirigée par Bruce Boudreau, dont la fiche globale est de 10-2 en 12 matchs éliminatoires, affiche un superbe rendement de 114,45 sur 200,00 lors de cette période, la plus élevée des quatre formations qui sont encore dans les séries de fin de saison.

Par contre, les Sénateurs d’Ottawa ont eu un rendement de 120,00 sur 200,00, ayant obtenu un dossier de 25,00% en avantage numérique (cinq buts en 20 avantages) et de 95,00% en infériorité numérique, ne concédant qu’un but en 20 désavantages.

Cette excellence n’a rien donné, car les Sénateurs ont été éliminés en six matchs, face au Canadien de Montréal, dans la première ronde de l’Association de l’est.

Les Ducks ont un dossier de 27,78% en avantage numérique, ayant marqué 10 buts en 36 supériorités, alors que leur unité défensive présente une efficacité de 86,67%, n’ayant concédé que six buts en 45 infériorités numériques.

L’important n’est pas nécessairement la moyenne d’efficacité, mais de bien faire au bon moment, tout comme lors du match de jeudi soir, alors que les Ducks ont écoulé avec succès cinq désavantages numériques (dont quatre lors de la seule première période) et ont réussi à profiter de leur seule supériorité numérique (Patrick Maroon), dans le gain de 2-1, face aux Blackhawks de Chicago, au United Center.

Ils avaient été médiocres durant la saison régulière

Le rendement des Ducks est surprenant, car lors du calendrier régulier, ils avaient éprouvé de la difficulté à exceller à ce chapitre.

La preuve est que leur rendement global des 82 rencontres n’avait été que de 96,76 sur 200,00, ayant eu une atroce efficacité de 15,74% en avantage numérique et de 81,02% en désavantage numérique.

Ils ont marqué 37 buts en 235 avantages, terminant au 28e rang du circuit, tout juste devant l’Avalanche du Colorado (14,98%) et les Sabres de Buffalo (13,39%).

Soulignons que le rendement des Ducks a été pire que celui du Canadien de Montréal, qui a eu une efficacité de 16,46%, ayant marqué 40 buts en 243 supériorités!

En désavantage numérique, les Ducks avaient concédé 52 buts en 274 infériorités et cette efficacité de 81,02% était au 15e rang des 30 formations de la LNH à ce chapitre.

Lorsque nous répétons que les statistiques de la saison régulière ne veulent plus rien dire lorsque débutent les séries éliminatoires, nous en avons une belle preuve avec les unités spéciales des Ducks d’Anaheim.

 

Le gardien Frederik Andersen est superbe avec les Ducks d’Anaheim

Nous parlons beauoup des gardiens Carey Price, du Canadien de Montréal et Henrik Lundqvist, des Rangers de New York, mais il ne faudrait pas oublier Frederik Andersen, des Ducks d’Anaheim, car il est excellent dans les présentes éliminatoires.

En effet, natif du Danemark, le joueur de la formation de Bruce Boudreau, qui avait présenté une fiche de 35-12-3 avec une moyenne de 2,38, trois blanchissages et une efficacité de ,914 en 54 matchs réguliers, a été encore plus dominant dans les présentes éliminatoires, affichant un rendement de 10-2 avec une superbe moyenne de 1,75, un blanchissage et une très haute efficacité de ,935 en 12 rencontres.

Il a limité ses adversaires à deux buts ou moins en neuf occasions sur les 12 parties.

Chez les gardiens ayant joué durant 360 minutes ou plus, il occupe la deuxième position pour la moyenne (1,75) et l’efficacité (,935), n’étant devancé que par Braden Holtby, des Capitals de Washington, qui a présenté une moyenne de 1,71 et une efficacité de ,944 en 13 matchs, lui qui a eu un dossier perdant de 6-7, malgré un rendement extraordinaire.

Andersen, qui aura 26 ans le 2 octobre prochain et qui fut le troisième choix des Ducks, le 87e au total du repêchage de 2012, avait connu une excellente saison, lors de sa première campagne en 2013-2014, affichant un dossier de 20-5-0 avec une moyenne de 2,29 et une efficacité de ,923 en 28 matchs réguliers et de 3-2 avec une moyenne de 3,10 et une efficacité de ,899 dans ses sept matchs éliminatoires.

Il avait flanché lors du sixième match de la première série, contre les Stars de Dallas, concédant quatre buts en 30:33 minutes, sur seulement 12 tirs et avait été relevé par Jonas Hiller, qui avait fermé la porte pour guider l’équipe vers un gain de 5-4, en prolongation, Nick Bonino (17 :50) et Devante Smith-Pelly (19 :36), marquant à la toute fin de la troisième période et Bonino touchant la cible à 2 :47 de la première prolongation, mettant fin la série.

Par la suite, il n’avait été utilisé que durant un match, dans la deuxième série contre les Kings de Los Angeles, série perdue dans la limite de sept rencontres.

Il avait été le gardien débutant lors du match du 8 mai 2014 et après avoir concédé un seul but sur 23 tirs, il avait été blessé et remplacé par Jonas Hiller, au milieu de la troisième période et les Ducks avaient gagné 3-2, en prolongation, au Staples Center et ce match avait été son dernier dans les éliminatoires de 2013-2014.

Avec son rendement actuel, il est devenu un rouage important de la formation de Bruce Boudreau qui est plus que jamais dans la lutte pour remporter la Coupe Stanley.