Washington n'en a que pour les Capitals
Washington Capitals mercredi, 30 sept. 2009. 17:20 vendredi, 13 déc. 2024. 11:58
WASHINGTON - Qui l'eut cru? Les Capitals sont l'équipe sportive de l'heure à Washington.
Ils misent sur l'athlète le plus populaire en ville et s'attendent à jouer à guichets fermés à chaque match. À leur première tentative de tenir un congrès pour les partisans, les billets se sont envolés des semaines à l'avance, et l'hystérie des gens quand les portes se sont ouvertes ont incité le propriétaire Ted Leonsis à comparer l'événement à Woodstock, ou bien Walmart le jour de l'Action de Grâces.
L'anecdote la plus révélatrice vient cependant de la superstar du club.
"Partout où je me promène, je vois des gens avec des maillots et des casquettes des Caps, et ils nous reconnaissent. À ma première année, il y avait peut-être quelques milliers de spectateurs dans les gradins, maintenant ils sont remplis", a fait remarquer Alexander Ovechkin.
"On a l'impression d'être au Canada."
Et le reste de la communauté sportive de Washington a le sentiment de se retrouver en Sibérie. Au baseball, les Nationals sont en voie de compléter une deuxième saison d'affilée de 100 défaites ou plus. Au basketball, les Wizards ont présenté un dossier de 19-63 l'hiver dernier, égalant ainsi la pire fiche de leur histoire au cours d'un calendrier de 82 rencontres. Au football, les Redskins sont en voie de s'effondrer - on les hue même à domicile.
Les Capitals, entre-temps, sont en voie de prouver qu'une équipe gagnante et un marketing intelligent peuvent avoir des effets concrets. L'équipe a régulièrement participé aux séries dans les années 1980 et 1990, atteignant même la finale de la Coupe Stanley en 1998. Sauf qu'elle n'a jamais enflammé les amateurs de la ville jusqu'à ce que Leonsis et le directeur général George McPhee rebâtissent l'équipe autour d'Ovechkin.
La prochaine étape sera cruciale. Après une élimination au premier tour des séries en 2007, puis au deuxième tour l'an dernier, ça passe ou ça casse cette saison pour les Caps, qui amorceront leur campagne jeudi à Boston. Peu de gens osent contredire le fait qu'ils ont assez de talent pour aller jusqu'au bout.
"Alex a remporté tous ces honneurs individuels, a noté Leonsis. Pour gravir un autre échelon vers l'immortalité, il doit remporter la coupe Stanley. Comme il comprend bien cela, qu'il l'a bien intégré dans son comportement, ça paraît à tous les niveaux. Il est motivé à fond, tout comme le reste de l'équipe. C'est ce qu'il faut."
Les succès des Capitals ne reposent pas entièrement sur les épaules d'Ovechkin, ni strictement sur celles des Alexander Semin, Nicklas Backstrom et Mike Green. Les bons résultats du club-école à Hershey, dans la Ligue américaine, ont fait en sorte que réduire les effectifs au strict minimum est devenu une tâche plus que difficile chez les Caps.
"J'estime que cette équipe pourra se qualifier pour les séries tout au long de la prochaine décennie, a dit Leonsis. Nous allons être une puissance pendant de nombreuses années."
L'interrogation se trouve devant le filet. Le vétéran José Théodore a connu une saison en dents de scie, l'hiver dernier, et a été relégué au banc dans les séries. Et l'entraîneur Bruce Boudreau estime qu'à cause de son manque d'expérience, le jeune de 21 ans Semyon Varlamov ne méritait pas encore qu'on lui octroie d'office le titre de gardien no 1 au camp d'entraînement.
"Quelles raisons avons-nous d'avoir un surplus de confiance?, a lancé Boudreau. Nous sommes une équipe que bien des gens aimeraient voir gagner, à cause de la présence d'Alex. Nous nous attendons à bien faire et nous voulons bien faire, mais un surplus de confiance, c'est là le dernier péché que nous avons le droit de commettre."
À tout le moins, l'équipe devrait profiter de l'appui sans précédent de partisans de plus en plus nombreux et enthousiastes, tant à l'aréna que dans la ville. Maintenant que les gens sont accrochés, les joueurs ne voudront pas les laisser tomber.
"Nous avons du monde dans les gradins, nous avons de l'enthousiasme, nous avons des gens qui achètent des chandails, a affirmé le capitaine de l'équipe, Chris Clark. Maintenant, c'est à nous de leur en montrer. Suivez-nous, et nous irons loin."
Ils misent sur l'athlète le plus populaire en ville et s'attendent à jouer à guichets fermés à chaque match. À leur première tentative de tenir un congrès pour les partisans, les billets se sont envolés des semaines à l'avance, et l'hystérie des gens quand les portes se sont ouvertes ont incité le propriétaire Ted Leonsis à comparer l'événement à Woodstock, ou bien Walmart le jour de l'Action de Grâces.
L'anecdote la plus révélatrice vient cependant de la superstar du club.
"Partout où je me promène, je vois des gens avec des maillots et des casquettes des Caps, et ils nous reconnaissent. À ma première année, il y avait peut-être quelques milliers de spectateurs dans les gradins, maintenant ils sont remplis", a fait remarquer Alexander Ovechkin.
"On a l'impression d'être au Canada."
Et le reste de la communauté sportive de Washington a le sentiment de se retrouver en Sibérie. Au baseball, les Nationals sont en voie de compléter une deuxième saison d'affilée de 100 défaites ou plus. Au basketball, les Wizards ont présenté un dossier de 19-63 l'hiver dernier, égalant ainsi la pire fiche de leur histoire au cours d'un calendrier de 82 rencontres. Au football, les Redskins sont en voie de s'effondrer - on les hue même à domicile.
Les Capitals, entre-temps, sont en voie de prouver qu'une équipe gagnante et un marketing intelligent peuvent avoir des effets concrets. L'équipe a régulièrement participé aux séries dans les années 1980 et 1990, atteignant même la finale de la Coupe Stanley en 1998. Sauf qu'elle n'a jamais enflammé les amateurs de la ville jusqu'à ce que Leonsis et le directeur général George McPhee rebâtissent l'équipe autour d'Ovechkin.
La prochaine étape sera cruciale. Après une élimination au premier tour des séries en 2007, puis au deuxième tour l'an dernier, ça passe ou ça casse cette saison pour les Caps, qui amorceront leur campagne jeudi à Boston. Peu de gens osent contredire le fait qu'ils ont assez de talent pour aller jusqu'au bout.
"Alex a remporté tous ces honneurs individuels, a noté Leonsis. Pour gravir un autre échelon vers l'immortalité, il doit remporter la coupe Stanley. Comme il comprend bien cela, qu'il l'a bien intégré dans son comportement, ça paraît à tous les niveaux. Il est motivé à fond, tout comme le reste de l'équipe. C'est ce qu'il faut."
Les succès des Capitals ne reposent pas entièrement sur les épaules d'Ovechkin, ni strictement sur celles des Alexander Semin, Nicklas Backstrom et Mike Green. Les bons résultats du club-école à Hershey, dans la Ligue américaine, ont fait en sorte que réduire les effectifs au strict minimum est devenu une tâche plus que difficile chez les Caps.
"J'estime que cette équipe pourra se qualifier pour les séries tout au long de la prochaine décennie, a dit Leonsis. Nous allons être une puissance pendant de nombreuses années."
L'interrogation se trouve devant le filet. Le vétéran José Théodore a connu une saison en dents de scie, l'hiver dernier, et a été relégué au banc dans les séries. Et l'entraîneur Bruce Boudreau estime qu'à cause de son manque d'expérience, le jeune de 21 ans Semyon Varlamov ne méritait pas encore qu'on lui octroie d'office le titre de gardien no 1 au camp d'entraînement.
"Quelles raisons avons-nous d'avoir un surplus de confiance?, a lancé Boudreau. Nous sommes une équipe que bien des gens aimeraient voir gagner, à cause de la présence d'Alex. Nous nous attendons à bien faire et nous voulons bien faire, mais un surplus de confiance, c'est là le dernier péché que nous avons le droit de commettre."
À tout le moins, l'équipe devrait profiter de l'appui sans précédent de partisans de plus en plus nombreux et enthousiastes, tant à l'aréna que dans la ville. Maintenant que les gens sont accrochés, les joueurs ne voudront pas les laisser tomber.
"Nous avons du monde dans les gradins, nous avons de l'enthousiasme, nous avons des gens qui achètent des chandails, a affirmé le capitaine de l'équipe, Chris Clark. Maintenant, c'est à nous de leur en montrer. Suivez-nous, et nous irons loin."