MONTRÉAL - Si la saison de la Ligue nationale de hockey est annulée, de nombreux bars et établissements licenciés, principalement au centre-ville de Montréal, devront déclarer faillite.

C'est ce que soutient le président de l'Union des tenanciers de bars du Québec, Peter Sergakis.

M. Sergakis affirme que la plupart des bars du centre-ville ont vu leur chiffre d'affaires diminuer de 40 pour cent depuis le mois de septembre, et la période des fêtes a été catastrophique.

Non seulement plusieurs établissements ont dû congédier du personnel, mais ils envisagent maintenant la fermeture si aucun règlement n'intervient pour mettre fin au lock-out dans la LNH.

Peter Sergakis souligne que Montréal est privée d'un nombre important de touristes, qui se déplacent des États-Unis pour venir assister à des matchs de la LNH au Centre Bell. De plus, selon lui, les amateurs de hockey montréalais sont tellement « déprimés » qu'ils ont abandonné les bars du centre-ville, en attendant que le Canadien reprenne ses activités.

L'argent perdu au cours des derniers mois ne sera jamais retrouvé par les tenanciers de bars, dit Peter Sergakis, alors que les joueurs et les propriétaires d'équipes de la LNH vont récupérer leurs pertes éventuellement.

Il demeure néanmoins optimiste qu'une entente sera conclue sous peu, et qu'une saison de 48 matchs ait lieu dès la mi-janvier. « Ce sera mieux que rien », précise-t-il.