Pour ceux qui espèrent une résolution au lock-out dans la LNH, le silence est peut-être ce qu'il y a de mieux à souhaiter après les discussions qui auront lieu mardi.

Les négociations ont atteint un point critique à l'approche de cette rencontre entre la ligue et les joueurs, à New York.

Très peu de choses ont filtré des discussions informelles du week-end entre le commissaire adjoint, Bill Daly, et le conseiller spécial des joueurs, Steve Fehr.

Les deux parties ont déjà laissé entendre que lorsqu'il y aura de vrais progrès, on ne dévoilerait pas grand-chose sur ce qui a été dit.

À ce point-ci, il semble que la seule chose qui amènerait un côté ou l'autre à faire des mises à jour publiques, ce serait la fin abrupte de pourparlers. À l'interne, il y a un sentiment à l'effet qu'on doit aller au-delà des guerres de relations publiques.

La longue rencontre entre Daly et Fehr, dans un lieu secret, semble paver la voie de façon intéressante aux discussions à venir. Dans de brefs communiqués, les deux hommes ont dit avoir eu de francs échanges de plusieurs heures sur les questions importantes liées au lock-out.

L'un des grands défis est d'établir un mécanisme qui garantirait le plein versement des contrats déjà signés, même si la part des joueurs des revenus passait de 57 à 50 pour cent.

Il y a aussi la question des contrats eux-mêmes. La LNH a suggéré de limiter leur durée à cinq ans et d'instaurer des contrats de recrues de deux ans, au lieu de trois ans. On souhaite aussi l'accès à l'autonomie sans restriction à 28 ans, ou après huit ans de service.

Le directeur exécutif de l'AJLHN, Donald Fehr, croit que les joueurs ne doivent pas faire de compromis sur ce qu'ils obtenu à ce niveau, lors des dernières négociations.

Lundi après-midi, l'Association a tenu une conférence téléphonique pour informer ses membres de l'état de la situation, à l'approche de nouvelles discussions.

Le scénario le plus optimiste serait une saison écourtée s'amorçant le 1er décembre.

Avec l'annulation de tous les matches jusque là, il reste un peu plus de deux semaines pour conclure une nouvelle entente, qui mènerait à des camps d'entraînement de plus ou moins sept jours. Mardi, le meilleur indicateur d'une avancée sera probablement la quantité de détails qui en sortiront, et leur parcimonie pourrait être encourageante.