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RÉSULTATS

Les Montréalaises veulent répliquer

Marie-Philip Poulin Marie-Philip Poulin - Pascal Ratthe/LPHF
Publié
Mise à jour

Le match no 2 de la demi-finale de la LPHF entre Montréal et Boston sera présenté dès 19 h sur RDS2 et le RDS.ca ce soir.

Deux jours après avoir encaissé une défaite crève-coeur en prolongation dans le premier match de leur demi-finale contre Boston, les Montréalaises tâcheront ce soir de niveler les chances dans cette série 3 de 5 à la Place Bell.

Jeudi, en dépit d'un soutien indéfectible des 9135 spectateurs qui ont occupé les gradins de l'amphithéâtre lavallois et d'un bombardement en règle de 54 tirs sur la gardienne Aerin Frankel, les joueuses de Kori Cheverie ont quitté la patinoire au terme d'un revers de 2-1.

« C'est certain qu'on s'est dit qu'on méritait de gagner. [Boston] a eu un peu de chance de son côté qu'on n'a pas eu. À un moment donné, ça ne peut pas durer toute une série », a analysé Catherine Daoust, vendredi.

« Si on continue à jouer comme ça, à les dominer, travailler quelques petites lacunes qu'on a eues pendant le match, je pense qu'on va pouvoir continuer à dominer cette série-là. Donc, c'était positif dans le vestiaire (jeudi) avec les joueuses. Ensuite, quand les entraîneurs sont arrivés, c'était le même message », a enchaîné la défenseuse originaire de l'Île-Bizard.

Sa coéquipière Amanda Boulier n'a pas semblé inquiète lorsqu'elle s'est fait demander s'il était difficile de rebondir après un revers comme celui que la formation montréalaise a encaissé.

« Je crois que c'est un peu plus facile à certains égards parce que j'ai le sentiment que nous avons vraiment joué un match complet. Nous avons fait tellement de bonnes choses », estimait Boulier, troisième défenseuse la plus sollicitée au sein de Montréal jeudi, avec presque 29 minutes d'action.

«C'est évidemment une situation où la pression est élevée, mais je trouve, en tant qu'équipe, que nous avons joué – combien était-ce? – 72-75 minutes de très bon hockey. Pour nous, il s'agit donc d'employer la même recette demain. Si nous jouons de la même façon qu'hier, j'ai vraiment confiance au résultat (final).»

Cette même recette dont a parlé Boulier devra cependant être accompagnée d'une meilleure production offensive si Montréal espère égaler la série et forcer la tenue de deux parties à Lowell, mardi et jeudi prochains.

«On sait que les chances étaient là. C'est juste de mettre la petite touche de finition de plus pour que la rondelle entre (dans le filet) au lieu de tranquillement dévier sur un poteau comme on l'a vu plusieurs fois hier», a fait remarquer Daoust.

« Il faudra s'assurer qu'on a des joueuses au filet qui viendront prendre les retours parce que c'est une gardienne qui en a laissé beaucoup hier. [...] Il faut qu'on soit là pour prendre ces rebonds. (Frankel) n'est pas une gardienne invincible. Je pense que l'on est capables de marquer plusieurs buts, plus que ce qu'on a fait hier », a ajouté Daoust.

Selon Boulier, l'une des clés d'une éventuelle réussite de l'attaque montréalaise sera de profiter de la stature de Frankel.

« C'est certain [que Frankel] a livré une remarquable performance. Mais elle est une gardienne de but de petite taille et je pense qu'il sera important de soulever les rondelles qui se trouveront près d'elle. Nous avons eu quelques occasions d'y arriver. Le hockey est une affaire de pouces, et nous avons raté la cible par un pouce ou deux. Il n'est pas nécessaire de changer notre plan de match. Il s'agit seulement d'être plus opportunistes. »

La défaite de jeudi fait en sorte que Montréal a perdu l'avantage de la glace. Les joueuses de Kori Cheverie devront donc aller chercher au moins une victoire sur la patinoire rivale la semaine prochaine pour le récupérer.

« On aurait aimé mieux, comme n'importe quelle équipe, sortir de nos deux matchs à Laval avec deux victoires. Mais à part ça, on n'approche pas (la deuxième partie) d'une différente façon. Notre attente, c'est de gagner les trois prochains matchs », a déclaré Daoust.

De son côté, Boulier sait que toute l'équipe pourra de nouveau compter sur une foule bruyante et énergique à la Place Bell pour égaler la série, samedi.

« L'atmosphère était électrisante. En sautant sur la glace, j'ai ressenti des frissons le long de ma colonne vertébrale tellement c'était bruyant. Je crois que cette énergie va continuer de nous motiver (samedi). C'est sûr que c'est un match que nous devons absolument gagner, mais à mon avis, lors des séries éliminatoires, il faut gagner tous les matchs. »