Les Phénix éliminent le Blizzard
Hockey mardi, 2 mars 2010. 09:35 vendredi, 13 déc. 2024. 04:48
CRABTREE - Dimanche, à l'aréna Roch-Lasalle de Crabtree, les Phénix du Collège Esther-Blondin ont réalisé leur rêve impossible. Ils ont éliminé le Blizzard du Séminaire Saint-François en ronde huitième de finale, en décrochant une victoire serrée de 4 à 3 devant 407 spectateurs lors du quatrième match de la série.
Très peu de gens croyaient la chose possible. Les Phénix affrontaient l'équipe qui avait terminé en tête du classement général, forte d'une séquence de 16 victoires de suite en fin de saison. La dernière défaite remontait au 11 décembre 2009. Il était donc difficile, même pour le plus ardent supporteur des Phénix, d'espérer prolonger la saison du CEB au-delà du 1 mars. Et pourtant !
Un début de série remarquable
La série avait débuté sur les chapeaux de roue pour les joueurs de Claude Lafontaine, puisqu'ils avaient renversé leurs opposants dans les deux premières rencontres disputées au Peps de l'Université Laval.
Jouant un match parfait à l'ouverture des séries, une victoire de 3 à 0 où le gardien Alex Dubeau a démontré qu'il était l'homme des grandes occasions, le CEB a récidivé le lendemain en enregistrant une victoire de 4 à 2 contre des adversaires un peu médusés, mais qui croyaient encore en la possibilité de renverser la vapeur.
La bonne recette
Un travail d'équipe incroyable et une confiance à toute épreuve, voilà la recette concoctée par cette équipe du Collège Esther-Blondin.
Les leaders se sont levés et Lafontaine a su maintenir l'espoir bien vivant, en répétant sans cesse que la victoire appartient à ceux qui y croient et qui mettent les efforts pour y parvenir.
SSF entre dans la danse
Les joueurs de l'instructeur Serge Beausoleil se sont présentés à l'aréna Roch-LaSalle samedi soir avec l'intention bien arrêtée de remettre les pendules à l'heure. D'ailleurs, plusieurs fidèles supporteurs avaient fait le voyage dans Lanaudière, question de ne pas laisser tomber leur équipe.
Dès le début de la joute, à 2:04, Anthony Verret donnait l'avance aux joueurs du Blizzard en marquant son premier filet des séries. Québec annonçait ainsi ses couleurs. Le Blizzard était venu à Crabtree pour égaliser la série et il voulait démontrer ses intentions dès les premiers instants de la rencontre
Quel jeu de puissance !
Le SSF possède une attaque à cinq dévastatrice. Les joueurs du CEB ont pu le constater étant donné que les trois buts du Blizzard qui ont suivi celui de Verret, l'on été pendant des avantages numériques accordés en deuxième et troisième périodes.
Alexandre Larouche est le spécialiste lors de ces occasions pour Québec, toujours bien posté devant le gardien adverse, avantagé par son gabarit, le grand # 14 en a profité pour enregistrer deux buts, ses 3e et 4e des présentes séries. L'autre compteur en pareilles circonstances pour le SSF fut Guillaume Naud, avec le but de la victoire à 6:42 du troisième vingt.
Pointage final de 5 à 3 en faveur des visiteurs, qui remportent ainsi une première victoire et qui rétrécissent l'avantage des Phénix à deux victoires contre une défaite dans la série. Restait le match de dimanche.
Le match de vérité
Présentation en matinée dimanche à l'aréna Roch-LaSalle du quatrième match de cette série huitième de finale, et pas question pour les joueurs du Collège Esther-Blondin de prendre la chance d'être obligé de retourner à Québec.
D'entrée de jeu, les locaux ont envahi le territoire adverse et l'ailier gauche Carl-Antoine Delisle, après seulement 37 secondes de jeu, a complété la stratégie amorcée par ses compagnons de trio William Cochrane et Alex Souligny.
Quelques minutes plus tard, c'était au tour de Benjamin Lagarde de parachever le travail de Cochrane et Souligny, pour propulser les Phénix en avance 2 à 0 après seulement 6:38 de jeu et jeter l'hystérie chez les supporteurs du Collège Esther-Blondin.
Le SSF revient dans le match
Comme si les gars du CEB n'avaient pas compris la leçon de la veille, ces derniers ont accordé un jeu de puissance aux joueurs du Blizzard lorsqu'Alexandre Lemieux a été puni pour avoir fait trébucher en milieu d'engagement.
Ce fut suffisant pour permettre au SSF de venir rétrécir l'écart à un seul but, quand Anthony Verret a complété un jeu préparé par Larouche et Poulin, à 10:25 de la période initiale.
Une deuxième excitante
La deuxième période a donné lieu a du jeu très ouvert alors que les joueurs du SSF ont bombardé le gardien Alex Dubeau de 16 tirs, en plus d'hériter d'un lancer de punition. Pour leur part les Phénix ont mis à l'épreuve le gardien Lagacé à 11 occasions.
C'est l'ailier droit Maxime Turcotte-Chabot qui a hérité du lancer de punition, mais le gardien étoile des Phénix a résisté au joueur du Blizzard, permettant ainsi aux siens de conserver leur mince avance d'un but.
À peine trois minutes plus tard, le Phénix Christopher St-Hilaire, profitant d'une supériorité numérique à son équipe, est venu doubler cette avance en complétant le travail de Guillaume Breton et Mathieu Laverdure. À mi-chemin en deuxième, les Phénix menaient 3 à 1.
Tenace le Blizzard
L'annonceur maison n'avait pas fini de mentionner le but de St-Hilaire que l'ailier gauche Alexandre Poulin rétrécissait à nouveau l'écart à un seul but en marquant son premier but des séries, avec des aides à Larouche et Plamondon.
Puis les Phénix ont écopé d'une deuxième punition mineure dans le match donnant ainsi l'opportunité à l'entraîneur Beausoleil de déployer à nouveau son jeu de puissance. Et c'est encore le grand Alexandre Larouche qui a fait mouche avec la complicité de Poulin et Verret.
Et voilà que les deux équipes ont retraité à leur vestiaire avec une égalité de 3-3 et chacune d'elles bien décidées à faire un maître dans cette rencontre, lors du troisième vingt.
Le capitaine Cochrane
Les gardiens Lagacé et Dubeau ont été très occupés également en troisième période, alors que les Phénix ont eu un léger avantage au niveau des tirs au but, avec 13 tirs contre 11 pour le SSF.
Le but gagnant a été marqué à 4:34 quand le capitaine des Phénix William Cochrane est venu compléter le beau travail de son compagnon Benjamin Lagarde. C'était un troisième point pour Cochrane dans le match.
En avance 4 à 3 avec plus de quinze minutes à jouer, tout le travail restait encore à faire pour les joueurs de Lafontaine. Il fallait protéger cette mince avance, tout en évitant le banc des punitions.
Le miracle !
Et ce fut quinze longues minutes, pendant lesquelles les joueurs des Phénix ont évité d'affronter le jeu de puissance de l'adversaire, en s'empêchant d'écoper de la moindre petite punition qui aurait pu être coûteuse. Lorsque la sirène a finalement annoncé la fin du match, les joueurs ont exulté de joie et avec la satisfaction du travail accompli.
Et le miracle tant espéré est venu clore une semaine de travail ardu, marquée de sacrifices intenses où même les blessures n'ont pas ralenti l'ardeur de ceux sont demeurés au jeu et qui ont voulu encore une fois, réussir comme personne, par l'intermédiaire « du miracle d'Esther ».
Photo : Christopher St-Hilaire a enfilé le 3e but des Phénix, avec l'aide de Breton et Laverdure.
Collaboration spéciale Raymond Gauthier, les Phénix du Collège Esther-Blondin
Très peu de gens croyaient la chose possible. Les Phénix affrontaient l'équipe qui avait terminé en tête du classement général, forte d'une séquence de 16 victoires de suite en fin de saison. La dernière défaite remontait au 11 décembre 2009. Il était donc difficile, même pour le plus ardent supporteur des Phénix, d'espérer prolonger la saison du CEB au-delà du 1 mars. Et pourtant !
Un début de série remarquable
La série avait débuté sur les chapeaux de roue pour les joueurs de Claude Lafontaine, puisqu'ils avaient renversé leurs opposants dans les deux premières rencontres disputées au Peps de l'Université Laval.
Jouant un match parfait à l'ouverture des séries, une victoire de 3 à 0 où le gardien Alex Dubeau a démontré qu'il était l'homme des grandes occasions, le CEB a récidivé le lendemain en enregistrant une victoire de 4 à 2 contre des adversaires un peu médusés, mais qui croyaient encore en la possibilité de renverser la vapeur.
La bonne recette
Un travail d'équipe incroyable et une confiance à toute épreuve, voilà la recette concoctée par cette équipe du Collège Esther-Blondin.
Les leaders se sont levés et Lafontaine a su maintenir l'espoir bien vivant, en répétant sans cesse que la victoire appartient à ceux qui y croient et qui mettent les efforts pour y parvenir.
SSF entre dans la danse
Les joueurs de l'instructeur Serge Beausoleil se sont présentés à l'aréna Roch-LaSalle samedi soir avec l'intention bien arrêtée de remettre les pendules à l'heure. D'ailleurs, plusieurs fidèles supporteurs avaient fait le voyage dans Lanaudière, question de ne pas laisser tomber leur équipe.
Dès le début de la joute, à 2:04, Anthony Verret donnait l'avance aux joueurs du Blizzard en marquant son premier filet des séries. Québec annonçait ainsi ses couleurs. Le Blizzard était venu à Crabtree pour égaliser la série et il voulait démontrer ses intentions dès les premiers instants de la rencontre
Quel jeu de puissance !
Le SSF possède une attaque à cinq dévastatrice. Les joueurs du CEB ont pu le constater étant donné que les trois buts du Blizzard qui ont suivi celui de Verret, l'on été pendant des avantages numériques accordés en deuxième et troisième périodes.
Alexandre Larouche est le spécialiste lors de ces occasions pour Québec, toujours bien posté devant le gardien adverse, avantagé par son gabarit, le grand # 14 en a profité pour enregistrer deux buts, ses 3e et 4e des présentes séries. L'autre compteur en pareilles circonstances pour le SSF fut Guillaume Naud, avec le but de la victoire à 6:42 du troisième vingt.
Pointage final de 5 à 3 en faveur des visiteurs, qui remportent ainsi une première victoire et qui rétrécissent l'avantage des Phénix à deux victoires contre une défaite dans la série. Restait le match de dimanche.
Le match de vérité
Présentation en matinée dimanche à l'aréna Roch-LaSalle du quatrième match de cette série huitième de finale, et pas question pour les joueurs du Collège Esther-Blondin de prendre la chance d'être obligé de retourner à Québec.
D'entrée de jeu, les locaux ont envahi le territoire adverse et l'ailier gauche Carl-Antoine Delisle, après seulement 37 secondes de jeu, a complété la stratégie amorcée par ses compagnons de trio William Cochrane et Alex Souligny.
Quelques minutes plus tard, c'était au tour de Benjamin Lagarde de parachever le travail de Cochrane et Souligny, pour propulser les Phénix en avance 2 à 0 après seulement 6:38 de jeu et jeter l'hystérie chez les supporteurs du Collège Esther-Blondin.
Le SSF revient dans le match
Comme si les gars du CEB n'avaient pas compris la leçon de la veille, ces derniers ont accordé un jeu de puissance aux joueurs du Blizzard lorsqu'Alexandre Lemieux a été puni pour avoir fait trébucher en milieu d'engagement.
Ce fut suffisant pour permettre au SSF de venir rétrécir l'écart à un seul but, quand Anthony Verret a complété un jeu préparé par Larouche et Poulin, à 10:25 de la période initiale.
Une deuxième excitante
La deuxième période a donné lieu a du jeu très ouvert alors que les joueurs du SSF ont bombardé le gardien Alex Dubeau de 16 tirs, en plus d'hériter d'un lancer de punition. Pour leur part les Phénix ont mis à l'épreuve le gardien Lagacé à 11 occasions.
C'est l'ailier droit Maxime Turcotte-Chabot qui a hérité du lancer de punition, mais le gardien étoile des Phénix a résisté au joueur du Blizzard, permettant ainsi aux siens de conserver leur mince avance d'un but.
À peine trois minutes plus tard, le Phénix Christopher St-Hilaire, profitant d'une supériorité numérique à son équipe, est venu doubler cette avance en complétant le travail de Guillaume Breton et Mathieu Laverdure. À mi-chemin en deuxième, les Phénix menaient 3 à 1.
Tenace le Blizzard
L'annonceur maison n'avait pas fini de mentionner le but de St-Hilaire que l'ailier gauche Alexandre Poulin rétrécissait à nouveau l'écart à un seul but en marquant son premier but des séries, avec des aides à Larouche et Plamondon.
Puis les Phénix ont écopé d'une deuxième punition mineure dans le match donnant ainsi l'opportunité à l'entraîneur Beausoleil de déployer à nouveau son jeu de puissance. Et c'est encore le grand Alexandre Larouche qui a fait mouche avec la complicité de Poulin et Verret.
Et voilà que les deux équipes ont retraité à leur vestiaire avec une égalité de 3-3 et chacune d'elles bien décidées à faire un maître dans cette rencontre, lors du troisième vingt.
Le capitaine Cochrane
Les gardiens Lagacé et Dubeau ont été très occupés également en troisième période, alors que les Phénix ont eu un léger avantage au niveau des tirs au but, avec 13 tirs contre 11 pour le SSF.
Le but gagnant a été marqué à 4:34 quand le capitaine des Phénix William Cochrane est venu compléter le beau travail de son compagnon Benjamin Lagarde. C'était un troisième point pour Cochrane dans le match.
En avance 4 à 3 avec plus de quinze minutes à jouer, tout le travail restait encore à faire pour les joueurs de Lafontaine. Il fallait protéger cette mince avance, tout en évitant le banc des punitions.
Le miracle !
Et ce fut quinze longues minutes, pendant lesquelles les joueurs des Phénix ont évité d'affronter le jeu de puissance de l'adversaire, en s'empêchant d'écoper de la moindre petite punition qui aurait pu être coûteuse. Lorsque la sirène a finalement annoncé la fin du match, les joueurs ont exulté de joie et avec la satisfaction du travail accompli.
Et le miracle tant espéré est venu clore une semaine de travail ardu, marquée de sacrifices intenses où même les blessures n'ont pas ralenti l'ardeur de ceux sont demeurés au jeu et qui ont voulu encore une fois, réussir comme personne, par l'intermédiaire « du miracle d'Esther ».
Photo : Christopher St-Hilaire a enfilé le 3e but des Phénix, avec l'aide de Breton et Laverdure.
Collaboration spéciale Raymond Gauthier, les Phénix du Collège Esther-Blondin