MONTRÉAL - L’organisation du Rousseau-Royal de Laval-Montréal est reconnue pour produire de jeunes gardiens de talent au cours des dernières saisons. Après les Lapenna, Shank et Bergeron de ce monde, Olivier Ciarlo semble plus que déterminé à se retrouver sur cette prestigieuse liste. Apprenez-en davantage sur ce gardien qui en est à sa première saison dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec.

La position de gardien de but est probablement celle qui est la plus ingrate au hockey, surtout à un niveau compétitif comme le midget AAA.

Disons qu’Olivier l’a vu assez vite au début de sa carrière au sein du circuit Lévesque, alors qu’il aura fallu pas moins de quatre départs, avant que l’athlète de 15 ans signe sa première victoire de la saison.

« Les trois premières parties de la saison, je n’ai pas réussi à signer la victoire et la 3e, je me suis fait sortir. Disons qu’à ce moment, c’était plutôt difficile pour le moral », a avoué Olivier.

Un vieux dicton au hockey dit qu’il est toujours très difficile de remporter sa première partie en tant que gardien, peu importe le niveau auquel tu te situes, et disons que le cas d’Olivier Ciarlo n’en fait pas exception.

« Je crois vraiment que quand j’ai remporté ma première partie de la saison, on dirait que ça m’a donné beaucoup de confiance et je garde toujours les buts avec cette même confiance qui m’amène à élever mon jeu. »

Comment expliquer les succès d’Olivier depuis son entrée avec le Rousseau Royal? Le principal intéressé est d’avis qu’il doit une fière chandelle à ses entraîneurs des gardiens Jean-Martin et Jeffrey, qui l’aident à s’améliorer jour après jour, faisant de lui un meilleur gardien.

« J’ai pratiqué avec Jean-Martin et Jeffrey, avec qui je pratique depuis deux ou trois ans a pendant l’été. Au départ, je ne pratiquais pas de la façon qu’ils voulaient, mais n’ont jamais arrêté de me pousser, car ils croyaient en moi. Un moment donné, ça m’a réveillé et c’est à ce moment précis que je me suis dit qu’il fallait que je change des éléments à mon jeu », révèle-t-il avec beaucoup de reconnaissance.

Une complicité naturelle avec son homologue

Si Olivier connaît autant de succès à sa première saison avec le Rousseau avec pas moins de 13 victoires à sa fiche, c’est certainement grâce à sa complicité avec son coéquipier Nicolas Ruccia.

Les deux portiers s’encouragent à tous les jours pour devenir meilleur et ils travaillent fort pour en être où ils sont aujourd’hui et c’est d’ailleurs cet aspect qui ressort lorsqu’on parle du numéro 29 au sein du vestiaire du Rousseau et le principal intéressé en est conscient.

« Ce qui me donne du succès c’est le fait que je travaille fort et que je n’abandonne jamais. Je suis reconnu pour cet aspect précis et je crois que mon ardeur au travail pourrait faire en sorte que je puisse performer pour les prochaines années à venir. »

L’art d’épater la galerie

Les succès du gardien du Rousseau ne passent pas dans l’oreille d’un sourd et les nombreux recruteurs présents aux rencontres des Montréalais se disent très satisfaits de la progression du hockeyeur.

« Olivier c’est un battant dans le terme hockey. Il est un gardien qui garde les buts avec beaucoup d’enthousiasme et d’énergie, en plus de progresser dans les filets du Rousseau », a révélé un recruteur au sujet du numéro 29 de Laval-Montréal.

Aux yeux de cette même personne, Olivier est sur la bonne voie du succès et inutile de dire qu’à son année de repêchage, la recrue gagne des points en vue de cet événement qui aura lieu en juin prochain.

« Olivier semble posséder tous les outils pour se rendre au prochain niveau avec un bon développement. Il n’a qu’à continuer comme il est parti, et que de bonnes choses vont lui arriver! »

Si le nom de Ciarlo est à retenir au cours des prochains mois, le principal intéressé se dit satisfait de son parcours et avoue qu’il se considère un meilleur gardien aujourd’hui que lors du début de la saison.

« Je dirais que je suis, à mes yeux, un meilleur gardien en date d’aujourd’hui que lors de l’ouverture de la saison. Jusqu’à maintenant, je suis très satisfait de ce que j’ai accompli sur la patinoire, mais également à l’extérieure de celle-ci. »

Si certains pourraient croire que le fait de voir plusieurs têtes de hockey analyser match après match ses prestations, ce serait mal connaître Olivier qui en retire que du positif.

« Seulement de les voir dans les estrades, j’ai le sentiment que j’ai accompli quelque chose en tant que joueur de hockey et je suis fier de ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant. »

Jusqu’où pourra aller Olivier Ciarlo? C’est une question que plusieurs se posent à son sujet.

Néanmoins, les observateurs s’entendent pour dire que sa présence au sein du Rousseau est définitivement un plus pour l’équipe qui débutera ses séries éliminatoires avec l’avantage de la glace en se frottant aux Forestiers d’Amos, à compter du 2 mars prochain.