Réussir comme personne !
Hockey mercredi, 24 févr. 2010. 08:36 samedi, 14 déc. 2024. 16:03
CRABTREE - Quand même curieux de réaliser que la devise du Collège Esther-Blondin «réussir comme personne» s'applique si bien à la saison 2009-2010 des Phénix.
Lorsqu'on termine au dernier échelon d'un classement général, il faut savoir trouver dans nos efforts, dans nos obligations et dans notre travail, les résultats qui font que la somme de nos investissements nous apporte quand même la satisfaction du devoir accompli.
Sur la glace, sans cesse remettre ses énergies
J'ai pu constater tout au cours de la saison qui vient de se terminer, qu'à chacune des pratiques imposées, qu'à chacune des joutes portées à l'horaire, les jeunes hommes placés sous la férule de l'entraîneur Claude Lafontaine, s'appliquaient de tout cœur à mettre en pratique les enseignements reçus. N'est-ce pas là le principal devoir de tout bon élève. Et cela, bien sûr, dans la mesure de son potentiel, dans la mesure de ses capacités et à la mesure de son développement.
C'est certain que j'ai aperçu à l'occasion des gars déçus des résultats enregistrés, bien sûr qu'à l'occasion j'ai vu des yeux mouillés, face à la difficulté de répondre aux attentes placées en eux par leurs enseignants, par leurs entraîneurs, par leurs parents, mais aussi par eux-mêmes.
Mais jamais j'ai observé des joueurs qui refusaient l'enseignement prodigué ou qui rebutaient au travail exigé, jamais j'ai vu des joueurs qui contestaient les correctifs à apporter, où des joueurs qui remettaient en question l'intensité imposée dans le travail qui était commandé.
Au contraire, j'ai toujours vu des joueurs qui sans cesse remettaient jour après jour leur énergie sur la glace, dans le but évident de trouver des solutions aux énigmes que représentait la victoire, la fameuse victoire.
Être fier de ses acquis
Le principal but d'un élève n'est-il pas de se développer dans l'apprentissage de la vie, par l'entremise de l'acquisition de nouvelles connaissances, de nouvelles techniques et de nouveaux intérêts. Tant mieux si des résultats immédiats viennent confirmer que nos efforts ont porté fruit, mais les acquis qui viennent remplir notre bagage d'expérience valent à eux seuls bien des victoires échappées, bien des médailles perdues.
Apprendre dans la défaite
Je ne sais pas s'ils ont raison, mais des gens prétendent que l'on apprend mieux dans la défaite. Mais une chose demeure certaine, c'est que lorsqu'on conserve une attitude positive, même une défaite peut être considérée comme une victoire.
Avant d'inventer l'ampoule électrique, le grand Thomas Edison, a dû effectuer près de 2000 essais infructueux. À un jeune journaliste qui l'interrogeait sur ses échecs, il répliqua: « Non, je n'ai jamais échoué. J'ai inventé l'ampoule et il a fallu que je franchisse 2000 étapes, voilà tout! ».
C'est cette attitude que Claude Lafontaine a voulu développer chez les joueurs qui composaient l'équipe des Phénix du CEB en 2009/10. Bien sûr qu'il visait la victoire à chaque match, mais même dans la défaite il savait toujours en retirer des éléments positifs, pour faire de ces jeunes hockeyeurs placés sous sa responsabilité, de meilleurs élèves, de meilleurs compétiteurs, et de meilleurs hommes.
Persévérance
Voilà un leitmotiv qui cette saison, est revenu souvent dans les conversations de Lafontaine avec ses joueurs. Ne jamais abandonner, même lorsque la défaite vient nous rappeler au désengagement ou à la démission. Non, jamais !
Sur le métier cent fois remettez votre ouvrage, voilà ce qu'exigeait Lafontaine de ses joueurs. Et c'est ce qu'il obtenait. Pour leur apprendre à travailler comme personne. Pour leur apprendre que c'est également dans l'acharnement et la persévérance que se cachent les plus belles victoires, et non pas toujours dans les résultats escomptés.
Et la somme de ces petits triomphes sur eux-mêmes, pourra peut-être un jour amener ces jeunes à réaliser ce rêve qu'ils caressent tous. Soit celui de se réaliser comme personne, dans la réussite du travail accompli.
On peut trouver sa source d'inspiration dans le défi que l'on s'impose, un peu comme Sir Edmund Hillary s'adressant au Mont Everest en 1952, un an avant qu'il réussisse à escalader le plus haut sommet du monde: « Tu m'as battu la première fois, mais la prochaine fois, c'est moi qui te battrai. Parce que toi, tu as fini de grandir, alors que moi, je continue »
Pour mieux grandir
Aider ces jeunes à grandir, voilà à quoi s'acharnent Claude Lafontaine et son équipe d'entraîneurs, pour le plus grand bien de ces étudiants qui jour après jour s'appliquent à mettre en pratique, les notions élémentaires de cet art qu'est la pratique du hockey, pour leur apprendre à jouer comme personne.
Réussir à développer de bonnes méthodes de travail, à développer leur curiosité intellectuelle, leur autonomie et leur créativité, c'est la mission que s'est donné le Collège Esther-Blondin, pour leur apprendre à grandir comme personne.
Et c'est dans ces principes généraux que j'ai vu cette saison un groupe de jeunes hockeyeurs vivre une des plus belles expériences de leur vie.
Ils ont appris que dans le travail et dans l'effort se cachent bien souvent des victoires qui autrement leur auraient échappées. Ils ont surtout appris que ce sont ces petites victoires qui un jour les amèneront à réussir comme personne.
Un texte de Raymond Gauthier, les Phénix du Collège Esther-Blondin
Lorsqu'on termine au dernier échelon d'un classement général, il faut savoir trouver dans nos efforts, dans nos obligations et dans notre travail, les résultats qui font que la somme de nos investissements nous apporte quand même la satisfaction du devoir accompli.
Sur la glace, sans cesse remettre ses énergies
J'ai pu constater tout au cours de la saison qui vient de se terminer, qu'à chacune des pratiques imposées, qu'à chacune des joutes portées à l'horaire, les jeunes hommes placés sous la férule de l'entraîneur Claude Lafontaine, s'appliquaient de tout cœur à mettre en pratique les enseignements reçus. N'est-ce pas là le principal devoir de tout bon élève. Et cela, bien sûr, dans la mesure de son potentiel, dans la mesure de ses capacités et à la mesure de son développement.
C'est certain que j'ai aperçu à l'occasion des gars déçus des résultats enregistrés, bien sûr qu'à l'occasion j'ai vu des yeux mouillés, face à la difficulté de répondre aux attentes placées en eux par leurs enseignants, par leurs entraîneurs, par leurs parents, mais aussi par eux-mêmes.
Mais jamais j'ai observé des joueurs qui refusaient l'enseignement prodigué ou qui rebutaient au travail exigé, jamais j'ai vu des joueurs qui contestaient les correctifs à apporter, où des joueurs qui remettaient en question l'intensité imposée dans le travail qui était commandé.
Au contraire, j'ai toujours vu des joueurs qui sans cesse remettaient jour après jour leur énergie sur la glace, dans le but évident de trouver des solutions aux énigmes que représentait la victoire, la fameuse victoire.
Être fier de ses acquis
Le principal but d'un élève n'est-il pas de se développer dans l'apprentissage de la vie, par l'entremise de l'acquisition de nouvelles connaissances, de nouvelles techniques et de nouveaux intérêts. Tant mieux si des résultats immédiats viennent confirmer que nos efforts ont porté fruit, mais les acquis qui viennent remplir notre bagage d'expérience valent à eux seuls bien des victoires échappées, bien des médailles perdues.
Apprendre dans la défaite
Je ne sais pas s'ils ont raison, mais des gens prétendent que l'on apprend mieux dans la défaite. Mais une chose demeure certaine, c'est que lorsqu'on conserve une attitude positive, même une défaite peut être considérée comme une victoire.
Avant d'inventer l'ampoule électrique, le grand Thomas Edison, a dû effectuer près de 2000 essais infructueux. À un jeune journaliste qui l'interrogeait sur ses échecs, il répliqua: « Non, je n'ai jamais échoué. J'ai inventé l'ampoule et il a fallu que je franchisse 2000 étapes, voilà tout! ».
C'est cette attitude que Claude Lafontaine a voulu développer chez les joueurs qui composaient l'équipe des Phénix du CEB en 2009/10. Bien sûr qu'il visait la victoire à chaque match, mais même dans la défaite il savait toujours en retirer des éléments positifs, pour faire de ces jeunes hockeyeurs placés sous sa responsabilité, de meilleurs élèves, de meilleurs compétiteurs, et de meilleurs hommes.
Persévérance
Voilà un leitmotiv qui cette saison, est revenu souvent dans les conversations de Lafontaine avec ses joueurs. Ne jamais abandonner, même lorsque la défaite vient nous rappeler au désengagement ou à la démission. Non, jamais !
Sur le métier cent fois remettez votre ouvrage, voilà ce qu'exigeait Lafontaine de ses joueurs. Et c'est ce qu'il obtenait. Pour leur apprendre à travailler comme personne. Pour leur apprendre que c'est également dans l'acharnement et la persévérance que se cachent les plus belles victoires, et non pas toujours dans les résultats escomptés.
Et la somme de ces petits triomphes sur eux-mêmes, pourra peut-être un jour amener ces jeunes à réaliser ce rêve qu'ils caressent tous. Soit celui de se réaliser comme personne, dans la réussite du travail accompli.
On peut trouver sa source d'inspiration dans le défi que l'on s'impose, un peu comme Sir Edmund Hillary s'adressant au Mont Everest en 1952, un an avant qu'il réussisse à escalader le plus haut sommet du monde: « Tu m'as battu la première fois, mais la prochaine fois, c'est moi qui te battrai. Parce que toi, tu as fini de grandir, alors que moi, je continue »
Pour mieux grandir
Aider ces jeunes à grandir, voilà à quoi s'acharnent Claude Lafontaine et son équipe d'entraîneurs, pour le plus grand bien de ces étudiants qui jour après jour s'appliquent à mettre en pratique, les notions élémentaires de cet art qu'est la pratique du hockey, pour leur apprendre à jouer comme personne.
Réussir à développer de bonnes méthodes de travail, à développer leur curiosité intellectuelle, leur autonomie et leur créativité, c'est la mission que s'est donné le Collège Esther-Blondin, pour leur apprendre à grandir comme personne.
Et c'est dans ces principes généraux que j'ai vu cette saison un groupe de jeunes hockeyeurs vivre une des plus belles expériences de leur vie.
Ils ont appris que dans le travail et dans l'effort se cachent bien souvent des victoires qui autrement leur auraient échappées. Ils ont surtout appris que ce sont ces petites victoires qui un jour les amèneront à réussir comme personne.
Un texte de Raymond Gauthier, les Phénix du Collège Esther-Blondin