Malarchuk revit son propre cauchemar
Floride Panthers mardi, 12 févr. 2008. 19:58 samedi, 14 déc. 2024. 06:34
Clint Malarchuk regarde la séquence qui a mené à la blessure de Richard Zednik et se retrouve propulsé près de 20 ans dans le passé.
Malarchuk, qui est aujourd'hui l'entraîneur des gardiens de but des Blue Jackets de Columbus, était devant le filet des Sabres de Buffalo le 22 mars 1989 quand l'attaquant des Blues de St. Louis Steve Tuttle a culbuté dans son demi-cercle. Le patin de Tuttle lui a tranché la veine jugulaire.
"Les deux derniers jours ont été remplis d'émotion, a avoué Malarchuk mardi, deux jours après que Zednik eut été gravement coupé à la gorge par le patin de son coéquipier Olli Jokinen. Ça fait presque 19 ans. Je ne croyais pas que mes propres souvenirs viendraient me hanter de la sorte en voyant ça."
Au moment où Malarchuk était agenouillé dans une marre de sang, onze amateurs étaient tombés dans les pommes et deux autres avaient subi des crises cardiaques. Trois joueurs avaient vomi sur la glace.
"Mes premières pensées sont allées à sa famille, dit Malarchuk en parlant de Zednik. Je sais que la mienne avait été ébranlée quand ça m'était arrivé. C'est dur."
Malarchuk, qui a aussi passé une partie de sa carrière de onze ans avec les Nordiques de Québec, a tenté de faire transmettre un message à Zednik par l'entremise des Panthers. Il aimerait lui parler en personne lorsqu'il jugera le moment opportun.
"Si je lui parle, je lui dirai que le temps l'aidera à guérir de ses blessures. S'il me demande s'il devrait prendre son temps avant de revenir, je lui dirai que ce n'est pas ce que j'ai fait. C'est mieux de revenir au jeu le plus rapidement possible, sinon vous serez inondé de questions jusqu'à ce que vous le fassiez."
Malarchuk avait eu besoin de 300 points de suture, mais n'avait passé qu'une seule nuit à l'hôpital. Quatre jours après son accident, il était de retour à l'entraînement, mais il lui aura fallu beaucoup de temps pour chasser les images de sa tête.
"Je faisais des cauchemars, je me réveillais au beau milieu de la nuit en sueur, comme dans les films. Je revoyais les images dans ma tête. Ça a pris du temps avant que je m'en débarrasse."
Malarchuk était finalement revenu au jeu dans le dernier match de la saison 1989, moins de deux semaines après sa blessure, étant envoyé dans la mêlée dans les cinq dernières minutes de la rencontre. Il a vu des centaines de fois les reprises de son accident, tellement que ça ne le dérange plus parce qu'il a l'impression que c'est arrivé à quelqu'un d'autre. Mais ça ne veut pas dire qu'il est devenu complètement insensible non plus.
"J'ai encore de la difficulté à regarder un film d'horreur", dit-il.
Malarchuk, qui est aujourd'hui l'entraîneur des gardiens de but des Blue Jackets de Columbus, était devant le filet des Sabres de Buffalo le 22 mars 1989 quand l'attaquant des Blues de St. Louis Steve Tuttle a culbuté dans son demi-cercle. Le patin de Tuttle lui a tranché la veine jugulaire.
"Les deux derniers jours ont été remplis d'émotion, a avoué Malarchuk mardi, deux jours après que Zednik eut été gravement coupé à la gorge par le patin de son coéquipier Olli Jokinen. Ça fait presque 19 ans. Je ne croyais pas que mes propres souvenirs viendraient me hanter de la sorte en voyant ça."
Au moment où Malarchuk était agenouillé dans une marre de sang, onze amateurs étaient tombés dans les pommes et deux autres avaient subi des crises cardiaques. Trois joueurs avaient vomi sur la glace.
"Mes premières pensées sont allées à sa famille, dit Malarchuk en parlant de Zednik. Je sais que la mienne avait été ébranlée quand ça m'était arrivé. C'est dur."
Malarchuk, qui a aussi passé une partie de sa carrière de onze ans avec les Nordiques de Québec, a tenté de faire transmettre un message à Zednik par l'entremise des Panthers. Il aimerait lui parler en personne lorsqu'il jugera le moment opportun.
"Si je lui parle, je lui dirai que le temps l'aidera à guérir de ses blessures. S'il me demande s'il devrait prendre son temps avant de revenir, je lui dirai que ce n'est pas ce que j'ai fait. C'est mieux de revenir au jeu le plus rapidement possible, sinon vous serez inondé de questions jusqu'à ce que vous le fassiez."
Malarchuk avait eu besoin de 300 points de suture, mais n'avait passé qu'une seule nuit à l'hôpital. Quatre jours après son accident, il était de retour à l'entraînement, mais il lui aura fallu beaucoup de temps pour chasser les images de sa tête.
"Je faisais des cauchemars, je me réveillais au beau milieu de la nuit en sueur, comme dans les films. Je revoyais les images dans ma tête. Ça a pris du temps avant que je m'en débarrasse."
Malarchuk était finalement revenu au jeu dans le dernier match de la saison 1989, moins de deux semaines après sa blessure, étant envoyé dans la mêlée dans les cinq dernières minutes de la rencontre. Il a vu des centaines de fois les reprises de son accident, tellement que ça ne le dérange plus parce qu'il a l'impression que c'est arrivé à quelqu'un d'autre. Mais ça ne veut pas dire qu'il est devenu complètement insensible non plus.
"J'ai encore de la difficulté à regarder un film d'horreur", dit-il.