Marian Hossa est convaincu que son frère va réussir
Hockey lundi, 16 déc. 2002. 20:34 mercredi, 11 déc. 2024. 07:29
OTTAWA (d'après PC) - Les frères Marian et Marcel Hossa ont du succès cette saison. Le premier chez les Sénateurs d'Ottawa, le second à Hamilton, dans la Ligue américaine. Très liés, il ne se passe pas une semaine sans qu'ils ne se parlent.
"Je lui ai téléphoné l'autre jour. Noël approche et il ne savait pas quoi m'offrir en cadeau", blaguait Marian avant le match entre les Sénateurs et le Canadien au Centre Corel.
Marian, 23 ans, suit de près la progression de son frère qui est de deux ans son cadet. Chez les Bulldogs, Marcel marque avec régularité après un début de saison assez ordinaire. Le deuxième choix du Canadien en 2000 compte déjà 14 buts, soit seulement trois de moins que son total de la saison dernière à Québec.
"Je lui répète d'être patient et de travailler fort, raconte Marian. Il peut apprendre encore, même dans la Ligue américaine. C'est pas facile de mériter un poste à Montréal, précise-t-il. Le Canadien possède une formation complète."
Marian admet que la situation n'est pas facile pour son frère. Au même âge, il comptait déjà deux saisons complètes dans la Ligue nationale.
"C'est certain qu'il fait des comparaisons. C'est jamais facile d'être le cadet d'une famille."
À l'entraînement
Marian est convaincu que son frère va réussir dans la LNH. Marcel est très déterminé. Il a pu s'en rendre compte l'été dernier.
"On s'entraîne ensemble à Trencin avec d'autres joueurs. Dans le groupe, il y a Marian Gaborik, qui est un bon ami de la famille. À un moment donné, j'ai dit à Marcel de ralentir, qu'il en faisait trop. Il était tout le temps au gymnase ou en vélo. Vous savez, le hockey n'est pas seulement une affaire de muscles", a-t-il ajouté en se pointant la tête.
Marcel a en effet ajouté du muscle au cours de l'été. Il pèse maintenant 211 livres, soit une douzaine de plus que son frère. Il est aussi un pouce plus grand.
"Il va finir par percer", soutient Marian.
Une super vedette
De son côté, Marian est en train d'atteindre le statut de super vedette dans la LNH. Avant les rencontres de lundi, il était le deuxième marqueur de la ligue avec 19 buts, soit deux de moins que Markus Naslund. Gaborik en avait 19 également.
"Ça va vraiment bien comme le reste de l'équipe, dit-il. Tous les joueurs sont sur la même longueur d'onde. Il y a aussi beaucoup de talent ici. Si ne je marque pas, un autre va prendre la relève."
Marian fait valoir qu'il est loin d'avoir réalisé son plein potentiel.
"Je cherche à être plus constant dans mon rendement, dit-il. Je m'inspire beaucoup de Daniel Alfredsson. Lui, il ne prend jamais de raccourci. Il joue toujours pendant 60 minutes."
Marian ne cache pas qu'il aimerait remporter le trophée Maurice Richard remis au champion marqueur.
"Ça me plairait, c'est certain. Mais la saison est trop jeune. J'y penserai vers la fin de la saison si je suis toujours dans la course."
"Je lui ai téléphoné l'autre jour. Noël approche et il ne savait pas quoi m'offrir en cadeau", blaguait Marian avant le match entre les Sénateurs et le Canadien au Centre Corel.
Marian, 23 ans, suit de près la progression de son frère qui est de deux ans son cadet. Chez les Bulldogs, Marcel marque avec régularité après un début de saison assez ordinaire. Le deuxième choix du Canadien en 2000 compte déjà 14 buts, soit seulement trois de moins que son total de la saison dernière à Québec.
"Je lui répète d'être patient et de travailler fort, raconte Marian. Il peut apprendre encore, même dans la Ligue américaine. C'est pas facile de mériter un poste à Montréal, précise-t-il. Le Canadien possède une formation complète."
Marian admet que la situation n'est pas facile pour son frère. Au même âge, il comptait déjà deux saisons complètes dans la Ligue nationale.
"C'est certain qu'il fait des comparaisons. C'est jamais facile d'être le cadet d'une famille."
À l'entraînement
Marian est convaincu que son frère va réussir dans la LNH. Marcel est très déterminé. Il a pu s'en rendre compte l'été dernier.
"On s'entraîne ensemble à Trencin avec d'autres joueurs. Dans le groupe, il y a Marian Gaborik, qui est un bon ami de la famille. À un moment donné, j'ai dit à Marcel de ralentir, qu'il en faisait trop. Il était tout le temps au gymnase ou en vélo. Vous savez, le hockey n'est pas seulement une affaire de muscles", a-t-il ajouté en se pointant la tête.
Marcel a en effet ajouté du muscle au cours de l'été. Il pèse maintenant 211 livres, soit une douzaine de plus que son frère. Il est aussi un pouce plus grand.
"Il va finir par percer", soutient Marian.
Une super vedette
De son côté, Marian est en train d'atteindre le statut de super vedette dans la LNH. Avant les rencontres de lundi, il était le deuxième marqueur de la ligue avec 19 buts, soit deux de moins que Markus Naslund. Gaborik en avait 19 également.
"Ça va vraiment bien comme le reste de l'équipe, dit-il. Tous les joueurs sont sur la même longueur d'onde. Il y a aussi beaucoup de talent ici. Si ne je marque pas, un autre va prendre la relève."
Marian fait valoir qu'il est loin d'avoir réalisé son plein potentiel.
"Je cherche à être plus constant dans mon rendement, dit-il. Je m'inspire beaucoup de Daniel Alfredsson. Lui, il ne prend jamais de raccourci. Il joue toujours pendant 60 minutes."
Marian ne cache pas qu'il aimerait remporter le trophée Maurice Richard remis au champion marqueur.
"Ça me plairait, c'est certain. Mais la saison est trop jeune. J'y penserai vers la fin de la saison si je suis toujours dans la course."