Mark Lafleur subit un nouvel examen
Hockey lundi, 5 févr. 2007. 11:53 samedi, 14 déc. 2024. 12:28
MONTREAL (PC) - Le fils cadet de l'ex-vedette de hockey Guy Lafleur, Mark, âgé de 22 ans, devra subir un examen psychiatrique de 30 jours au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, période durant laquelle il demeurera détenu à l'hôpital.
Mark Lafleur a été arrêté mercredi dernier et fait face à neuf accusations d'agression sexuelle, de voies de fait, de séquestration et de menaces de mort.
Le jeune homme qui souffre du syndrome de La Tourette a paru calme, lundi matin, lors de sa comparution au Palais de justice de Montréal.
Il reviendra devant le tribunal le 8 mars et son avocat, Jean-Pierre Rancourt, a indiqué qu'il demandera alors sa remise en liberté provisoire. Me Rancourt a ajouté qu'advenant sa remise en liberté, il demandera à son client de suivre une cure de désintoxication, car il serait également aux prises avec un problème de consommation de drogue.
L'évaluation doit déterminer si Mark Lafleur est apte à subir un procès ou encore s'il était capable, au moment où il a posé les gestes qu'on lui reproche, de former une intention.
Le jeune homme a été confié aux soins du docteur Pierre Gagné, qui l'a déjà traité en 2005. Un rapport du Dr Gagné a d'ailleurs été remis à la juge Louise Bourdeau, qui présidait l'audience.
"Il n'a peut-être pas compris tout à fait ce qui s'est passé, mais à la fin, quand il m'a dit 'tu viens me voir en bas, est-ce que je m'en vais à l'hôpital', je lui ai dit 'oui' et il m'a répondu 'yé'. Il est content. Il sait qu'il a besoin d'aide", a dit Me Rancourt à propos de la réaction de son client lors de l'audience de lundi.
Guy Lafleur et son épouse, Lise, n'étaient pas présents en Cour, mais Me Rancourt a précisé qu'ils se trouvaient dans un hôtel à proximité et qu'ils auraient été prêts à venir témoigner si la Couronne s'était objectée et qu'il eut fallu demander sa remise en liberté pour qu'il obtienne des soins psychiatriques.
"Si on s'était objecté du côté de la Couronne, j'aurais fait une requête pour le remettre en liberté et l'envoyer quand même aux soins du Dr Gagné, a dit l'avocat. Il aurait alors fallu que je convainque la Cour de le remettre en liberté, avec un cautionnement, et les parents étaient prêts. Je les ai rencontrés chez-moi pendant deux heures en fin de semaine et ils étaient prêts à venir témoigner pour leur fils."
Les agressions dont Mark Lafleur est accusé remonteraient à l'été 2005 et se seraient poursuivies jusqu'à tout récemment. Par intervalles durant cette période, la victime, une adolescente qui ne peut être identifiée, aurait également subi des voies de fait dans l'est de Montréal, où l'accusé habite, et à Berthierville, à une cinquantaine de kilomètres de là. C'est dans cette municipalité que Guy Lafleur exploite un restaurant Mikes, avec sa femme et leur fils aîné, Martin.
L'accusé devait par ailleurs comparaître ce lundi matin, en Cour du Québec, pour une affaire de rage au volant survenue le 6 décembre dernier, à Montréal.
Mark Lafleur a été arrêté mercredi dernier et fait face à neuf accusations d'agression sexuelle, de voies de fait, de séquestration et de menaces de mort.
Le jeune homme qui souffre du syndrome de La Tourette a paru calme, lundi matin, lors de sa comparution au Palais de justice de Montréal.
Il reviendra devant le tribunal le 8 mars et son avocat, Jean-Pierre Rancourt, a indiqué qu'il demandera alors sa remise en liberté provisoire. Me Rancourt a ajouté qu'advenant sa remise en liberté, il demandera à son client de suivre une cure de désintoxication, car il serait également aux prises avec un problème de consommation de drogue.
L'évaluation doit déterminer si Mark Lafleur est apte à subir un procès ou encore s'il était capable, au moment où il a posé les gestes qu'on lui reproche, de former une intention.
Le jeune homme a été confié aux soins du docteur Pierre Gagné, qui l'a déjà traité en 2005. Un rapport du Dr Gagné a d'ailleurs été remis à la juge Louise Bourdeau, qui présidait l'audience.
"Il n'a peut-être pas compris tout à fait ce qui s'est passé, mais à la fin, quand il m'a dit 'tu viens me voir en bas, est-ce que je m'en vais à l'hôpital', je lui ai dit 'oui' et il m'a répondu 'yé'. Il est content. Il sait qu'il a besoin d'aide", a dit Me Rancourt à propos de la réaction de son client lors de l'audience de lundi.
Guy Lafleur et son épouse, Lise, n'étaient pas présents en Cour, mais Me Rancourt a précisé qu'ils se trouvaient dans un hôtel à proximité et qu'ils auraient été prêts à venir témoigner si la Couronne s'était objectée et qu'il eut fallu demander sa remise en liberté pour qu'il obtienne des soins psychiatriques.
"Si on s'était objecté du côté de la Couronne, j'aurais fait une requête pour le remettre en liberté et l'envoyer quand même aux soins du Dr Gagné, a dit l'avocat. Il aurait alors fallu que je convainque la Cour de le remettre en liberté, avec un cautionnement, et les parents étaient prêts. Je les ai rencontrés chez-moi pendant deux heures en fin de semaine et ils étaient prêts à venir témoigner pour leur fils."
Les agressions dont Mark Lafleur est accusé remonteraient à l'été 2005 et se seraient poursuivies jusqu'à tout récemment. Par intervalles durant cette période, la victime, une adolescente qui ne peut être identifiée, aurait également subi des voies de fait dans l'est de Montréal, où l'accusé habite, et à Berthierville, à une cinquantaine de kilomètres de là. C'est dans cette municipalité que Guy Lafleur exploite un restaurant Mikes, avec sa femme et leur fils aîné, Martin.
L'accusé devait par ailleurs comparaître ce lundi matin, en Cour du Québec, pour une affaire de rage au volant survenue le 6 décembre dernier, à Montréal.