Markov retranché: La raison... il ne parle pas anglais!
Hockey dimanche, 10 déc. 2000. 19:32 mercredi, 11 déc. 2024. 09:50
MONTRÉAL (PC) - Le défenseur Andreï Markov a été retranché de la formation pour la première fois de la saison, samedi, face aux Sénateurs d'Ottawa.
La raison? Les entraîneurs n'arrivent toujours pas à communiquer avec le Russe et cette absence de dialogue les empêche de lui donner leurs directives.
"Il y a entre lui et nous un sérieux problème de communication, avoue Rick Green. Nous ignorons ce qu'il comprend et nous ne savons jamais s'il saisit bien nos explications.
"Son jeu en défense en souffre pour cette raison, ajoute-t-il. Il doit absolument améliorer son jeu de position. Mais comment lui faire comprendre s'il ne parle pas l'anglais. On a beau faire des dessins et des graphiques, il doit y avoir un échange. Or, c'est impossible pour l'instant."
Selon le responsable des défenseurs du Canadien, Markov a un bel avenir à la ligne bleue.
"Il est doué, dit-il. Il fait preuve d'une belle créativité. Mais sa méconnaissance de la langue lui fait commettre des erreurs qu'on ne peut corriger."
L'école buissonnière
Markov a suivi des cours d'anglais à son arrivée à Montréal. Mais tout laisse croire qu'il fait l'école buissonnière depuis. De plus, la direction n'a rien trouvé de mieux que de lui faire partager sa chambre d'hôtel avec Oleg Petrov, un autre Russe. Il est évident que ces deux-là ne conversent pas souvent dans la langue de Shakespeare, et encore moins dans celle de Molière. Seul Pouchkine a la cote.
Green dit avoir déjà vu des cas similaires au cours de sa carrière.
"Lorsque j'étais avec le Canadien, Petr Svoboda est arrivé sans connaître un seul mot d'anglais. Mais il voulait apprendre et il parlait l'anglais après une saison.
"J'ai vécu une expérience identique avec Darius Kasparaitis lorsque j'étais entraîneur-adjoint chez les Islanders de New York. Kasparaitis a lui aussi fait de gros efforts. Il pouvait se débrouiller en anglais après seulement quelques mois.
"Mais aujourd'hui, tout est changé. Il y a plusieurs Russes dans l'équipe et un jeune comme Markov ne sent pas l'urgence ni la nécessité d'apprendre l'anglais, déplore Green. J'avoue que c'est frustrant. Ca crée de sérieux problèmes sur la glace. Il ne sait pas quels mots employer pour se faire comprendre.
"Malheureusement, il n'y a rien qu'on puisse y faire. Il s'agit d'un long processus."
Un second Malakhov?
À Long Island, Green a eu l'occasion (ou le malheur) de diriger Vladimir Malakhov, un joueur talentueux mais certes difficile.
"Malakhov est arrivé avec des idées bien arrêtées. Je ne crois pas que ce soit le cas de Markov. Du moins, je l'espère", de soupirer le sympathique "géant vert".
La raison? Les entraîneurs n'arrivent toujours pas à communiquer avec le Russe et cette absence de dialogue les empêche de lui donner leurs directives.
"Il y a entre lui et nous un sérieux problème de communication, avoue Rick Green. Nous ignorons ce qu'il comprend et nous ne savons jamais s'il saisit bien nos explications.
"Son jeu en défense en souffre pour cette raison, ajoute-t-il. Il doit absolument améliorer son jeu de position. Mais comment lui faire comprendre s'il ne parle pas l'anglais. On a beau faire des dessins et des graphiques, il doit y avoir un échange. Or, c'est impossible pour l'instant."
Selon le responsable des défenseurs du Canadien, Markov a un bel avenir à la ligne bleue.
"Il est doué, dit-il. Il fait preuve d'une belle créativité. Mais sa méconnaissance de la langue lui fait commettre des erreurs qu'on ne peut corriger."
L'école buissonnière
Markov a suivi des cours d'anglais à son arrivée à Montréal. Mais tout laisse croire qu'il fait l'école buissonnière depuis. De plus, la direction n'a rien trouvé de mieux que de lui faire partager sa chambre d'hôtel avec Oleg Petrov, un autre Russe. Il est évident que ces deux-là ne conversent pas souvent dans la langue de Shakespeare, et encore moins dans celle de Molière. Seul Pouchkine a la cote.
Green dit avoir déjà vu des cas similaires au cours de sa carrière.
"Lorsque j'étais avec le Canadien, Petr Svoboda est arrivé sans connaître un seul mot d'anglais. Mais il voulait apprendre et il parlait l'anglais après une saison.
"J'ai vécu une expérience identique avec Darius Kasparaitis lorsque j'étais entraîneur-adjoint chez les Islanders de New York. Kasparaitis a lui aussi fait de gros efforts. Il pouvait se débrouiller en anglais après seulement quelques mois.
"Mais aujourd'hui, tout est changé. Il y a plusieurs Russes dans l'équipe et un jeune comme Markov ne sent pas l'urgence ni la nécessité d'apprendre l'anglais, déplore Green. J'avoue que c'est frustrant. Ca crée de sérieux problèmes sur la glace. Il ne sait pas quels mots employer pour se faire comprendre.
"Malheureusement, il n'y a rien qu'on puisse y faire. Il s'agit d'un long processus."
Un second Malakhov?
À Long Island, Green a eu l'occasion (ou le malheur) de diriger Vladimir Malakhov, un joueur talentueux mais certes difficile.
"Malakhov est arrivé avec des idées bien arrêtées. Je ne crois pas que ce soit le cas de Markov. Du moins, je l'espère", de soupirer le sympathique "géant vert".