Martin croit aux chances du Canadien
Hockey lundi, 11 avr. 2011. 17:04 vendredi, 13 déc. 2024. 04:42
BROSSARD, Qc - Les joueurs du Canadien ont beau concéder aux Bruins le statut de favoris, ils s'estiment aptes à remporter la série de premier tour contre Boston. À la condition de jouer comme ils en sont capables.
« Ils restent les favoris parce qu'ils ont terminé au troisième rang et nous, au sixième. Mais on a aucun complexe, on est confiant », a souligné Mathieu Darche, lundi, après l'entraînement tenu à Brossard à trois jours du début de la série à Boston. « Ça reste un très bon défi, c'est une excellente équipe. »
« On sait que les Bruins ont l'équipe favorite. Nous, on croit en nos habiletés, on croit en nos chances, a de son côté affirmé Jacques Martin. On est une équipe qui a fait face à beaucoup d'adversité durant la saison. On n'a qu'à regarder le nombre de joueurs blessés avec lequel on a dû composer. On réalise quel genre de défi nous attend et on va être prêts jeudi. »
« C'est à nous de faire ce qu'on a fait dans les quatre matchs qu'on a remportés contre eux cette saison », a ajouté Darche, en faisant allusion aux quatre rencontres que le CH a remportées dans ses six affrontements contre les Bruins en saison régulière.
C'est d'ailleurs ce qu'ont rappelé Martin et ses adjoints aux joueurs montréalais, lundi, avant et pendant l'entraînement.
« Leur message, c'est de simplement jouer notre match, qu'il ne faut pas se préoccuper d'eux. Si on joue notre match, ça va bien aller », a indiqué David Desharnais.
« Il faut patiner, utiliser notre vitesse et jouer au hockey, a ajouté Desharnais. On n'est peut-être pas les plus gros, mais on est une cible qui bouge et qui est difficile à atteindre. Il s'agit de ne pas chercher à faire trop compliqué.
« Et on est capables d'aller au filet et de déranger, nous aussi. Même si on n'enverra personne dans la troisième rangée des gradins, on est capable de terminer nos mises en échec et d'être fatigants. »
Selon Martin, les Bruins ont beaucoup de profondeur au sein de leur alignement, mais le Canadien aussi.
« On a plus de profondeur que l'an dernier et il s'agit de bien mettre ça à exécution, a souligné le vétéran entraîneur. Aucun doute, les Bruins ont de la profondeur. Il reste que la différence était de sept points au classement après 82 parties. On a quand même montré une bonne fiche en saison régulière contre cette équipe.
« Et si on regarde les buts marqués et encaissés des deux équipes, ça s'équivaut », a ajouté Martin, en faisant allusion au fait que Boston a marqué 246 buts contre 216 pour Montréal, et en a accordé 195 comparé à 209. « Il y a plusieurs points qui démontrent que ça devrait être une excellente série de hockey. »
Le juste niveau d'émotion
Zdeno Chara qui envoie Max Pacioretty à l'hôpital, Mark Recchi qui accuse le Canadien d'avoir exagéré les blessures de ce dernier, des défaites mouvementées et spectaculaires de 8-6 et 7-0 à Boston, Claude Julien et des joueurs des Bruins qui qualifient les joueurs du CH de sournois et braillards, des joueurs comme Benoît Pouliot et Michael Cammalleri qui se battent à tour de rôle avec David Krejci...
Bref, plusieurs des matchs entre les deux équipes, cette saison, ont mis de l'avant un lot d'émotions digne de matchs des séries. Alors qui sait ce que les prochains affrontements nous réservent.
Martin s'est toutefois dit confiant que ses joueurs sauront bien composer avec la situation.
« On a suffisamment de joueurs qui sont déjà passés par là pour comprendre le niveau de passion qu'il faut avoir sur la patinoire, a dit l'entraîneur. Il faut jouer avec émotion, mais il faut contrôler cette émotion. Et cette énergie émotive doit être canalisée de la bonne façon.
« Au sein de notre groupe de meneurs, plusieurs vétérans ont connu ce genre de rivalité avec d'autres équipes, alors je crois qu'on va être bien préparés pour la série. »
« C'est vrai que le contexte favorise une certaine excitation au plan de la trame dramatique, et met en relief l'aspect 'roman-savon' de cette série, a reconnu Michael Cammalleri. Mais c'est là quelque chose qui est moins prononcé pour nous, les joueurs, que ça ne l'est pour les gens qui suivent l'équipe.
« C'est facile de dire que les joueurs se détestent. Je trouve ça un peu cliché. Les deux équipes veulent gagner la série, tout simplement, a ajouté Cammalleri. Je ne connais aucun de leurs joueurs assez bien pour les détester personnellement. »
Pas de moment déterminant
Cammalleri a par ailleurs rappelé qu'il est utile de garder la tête froide pendant les séries éliminatoires. Bien des gens réagissent comme si un seul match, voire une seule séquence de jeu, peut faire foi de tout. Mais ce n'est pas le cas, a-t-il noté.
C'est ainsi que l'ancien universitaire a déboulonné le mythe voulant que le premier match dicte le ton pour le reste de la série.
« Si l'équipe qui remporte le premier match ne remporte pas la série, alors ce n'est pas très important. Si l'équipe qui le fait remporte la série, alors j'imagine que ça s'est avéré extrêmement important, a-t-il souligné. Mais les joueurs n'approchent pas les choses de cette façon. Tu n'abordes pas un match en te disant que les cinq premières minutes vont déterminer l'allure de la série. Tu essaies de te préparer à tout ce qui pourrait arriver, en sachant qu'une série se gagne ou se perd à l'usure, pas à cause d'un seul instant précis. »
« Ils restent les favoris parce qu'ils ont terminé au troisième rang et nous, au sixième. Mais on a aucun complexe, on est confiant », a souligné Mathieu Darche, lundi, après l'entraînement tenu à Brossard à trois jours du début de la série à Boston. « Ça reste un très bon défi, c'est une excellente équipe. »
« On sait que les Bruins ont l'équipe favorite. Nous, on croit en nos habiletés, on croit en nos chances, a de son côté affirmé Jacques Martin. On est une équipe qui a fait face à beaucoup d'adversité durant la saison. On n'a qu'à regarder le nombre de joueurs blessés avec lequel on a dû composer. On réalise quel genre de défi nous attend et on va être prêts jeudi. »
« C'est à nous de faire ce qu'on a fait dans les quatre matchs qu'on a remportés contre eux cette saison », a ajouté Darche, en faisant allusion aux quatre rencontres que le CH a remportées dans ses six affrontements contre les Bruins en saison régulière.
C'est d'ailleurs ce qu'ont rappelé Martin et ses adjoints aux joueurs montréalais, lundi, avant et pendant l'entraînement.
« Leur message, c'est de simplement jouer notre match, qu'il ne faut pas se préoccuper d'eux. Si on joue notre match, ça va bien aller », a indiqué David Desharnais.
« Il faut patiner, utiliser notre vitesse et jouer au hockey, a ajouté Desharnais. On n'est peut-être pas les plus gros, mais on est une cible qui bouge et qui est difficile à atteindre. Il s'agit de ne pas chercher à faire trop compliqué.
« Et on est capables d'aller au filet et de déranger, nous aussi. Même si on n'enverra personne dans la troisième rangée des gradins, on est capable de terminer nos mises en échec et d'être fatigants. »
Selon Martin, les Bruins ont beaucoup de profondeur au sein de leur alignement, mais le Canadien aussi.
« On a plus de profondeur que l'an dernier et il s'agit de bien mettre ça à exécution, a souligné le vétéran entraîneur. Aucun doute, les Bruins ont de la profondeur. Il reste que la différence était de sept points au classement après 82 parties. On a quand même montré une bonne fiche en saison régulière contre cette équipe.
« Et si on regarde les buts marqués et encaissés des deux équipes, ça s'équivaut », a ajouté Martin, en faisant allusion au fait que Boston a marqué 246 buts contre 216 pour Montréal, et en a accordé 195 comparé à 209. « Il y a plusieurs points qui démontrent que ça devrait être une excellente série de hockey. »
Le juste niveau d'émotion
Zdeno Chara qui envoie Max Pacioretty à l'hôpital, Mark Recchi qui accuse le Canadien d'avoir exagéré les blessures de ce dernier, des défaites mouvementées et spectaculaires de 8-6 et 7-0 à Boston, Claude Julien et des joueurs des Bruins qui qualifient les joueurs du CH de sournois et braillards, des joueurs comme Benoît Pouliot et Michael Cammalleri qui se battent à tour de rôle avec David Krejci...
Bref, plusieurs des matchs entre les deux équipes, cette saison, ont mis de l'avant un lot d'émotions digne de matchs des séries. Alors qui sait ce que les prochains affrontements nous réservent.
Martin s'est toutefois dit confiant que ses joueurs sauront bien composer avec la situation.
« On a suffisamment de joueurs qui sont déjà passés par là pour comprendre le niveau de passion qu'il faut avoir sur la patinoire, a dit l'entraîneur. Il faut jouer avec émotion, mais il faut contrôler cette émotion. Et cette énergie émotive doit être canalisée de la bonne façon.
« Au sein de notre groupe de meneurs, plusieurs vétérans ont connu ce genre de rivalité avec d'autres équipes, alors je crois qu'on va être bien préparés pour la série. »
« C'est vrai que le contexte favorise une certaine excitation au plan de la trame dramatique, et met en relief l'aspect 'roman-savon' de cette série, a reconnu Michael Cammalleri. Mais c'est là quelque chose qui est moins prononcé pour nous, les joueurs, que ça ne l'est pour les gens qui suivent l'équipe.
« C'est facile de dire que les joueurs se détestent. Je trouve ça un peu cliché. Les deux équipes veulent gagner la série, tout simplement, a ajouté Cammalleri. Je ne connais aucun de leurs joueurs assez bien pour les détester personnellement. »
Pas de moment déterminant
Cammalleri a par ailleurs rappelé qu'il est utile de garder la tête froide pendant les séries éliminatoires. Bien des gens réagissent comme si un seul match, voire une seule séquence de jeu, peut faire foi de tout. Mais ce n'est pas le cas, a-t-il noté.
C'est ainsi que l'ancien universitaire a déboulonné le mythe voulant que le premier match dicte le ton pour le reste de la série.
« Si l'équipe qui remporte le premier match ne remporte pas la série, alors ce n'est pas très important. Si l'équipe qui le fait remporte la série, alors j'imagine que ça s'est avéré extrêmement important, a-t-il souligné. Mais les joueurs n'approchent pas les choses de cette façon. Tu n'abordes pas un match en te disant que les cinq premières minutes vont déterminer l'allure de la série. Tu essaies de te préparer à tout ce qui pourrait arriver, en sachant qu'une série se gagne ou se perd à l'usure, pas à cause d'un seul instant précis. »