Martin, Gomez et la notion de choix
Hockey vendredi, 25 mars 2011. 17:37 mercredi, 11 déc. 2024. 09:50
BROSSARD, Qc - Jacques Martin continue de donner du temps de glace à Scott Gomez parce qu'il n'a pas le choix.
C'est ce que l'entraîneur du Canadien a reconnu de manière implicite, vendredi, après la séance d'entraînement de vendredi à Brossard, lorsqu'on lui a demandé pourquoi il continuait d'envoyer le vétéran joueur de centre aussi fréquemment sur la patinoire même si sa saison difficile s'éternise.
«Il faut se préparer pour les séries et si on regarde les matchs du plus récent segment de cinq rencontres, c'est l'un des joueurs qui présente un différentiel positif», a déclaré Martin, en faisant allusion au fait que Gomez présente un différentiel de zéro à ses cinq derniers matchs, et de plus-2 à ses sept plus récents.
«On a besoin de tout le monde et on va avoir besoin de lui pour les sept prochains matchs», a ajouté le vétéran entraîneur en parlant des sept rencontres qui restent au calendrier d'ici le début des séries. «Dans le moment, on essaie de trouver de l'attaque.»
Martin n'a pas le choix de se contenter d'aussi peu dans le cas de Gomez, qui n'a pas marqué depuis 22 matchs et n'a amassé que huit mentions d'aide durant cette séquence. Les autres gros canons sont aussi en panne.
C'est ainsi que Michael Cammalleri n'a pas marqué depuis six matchs et n'a réussi qu'un filet à ses 12 dernières sorties, présentant un différentiel de moins-5 durant cette séquence. Même Brian Gionta estime qu'il pourrait en faire plus par le temps qui court, lui qui a deux buts et trois aides à ses huit derniers matchs avec un différentiel neutre.
«Je n'ai jamais l'impression d'en faire assez, d'ailleurs», a déclaré le capitaine, vendredi, à la veille du match contre les Capitals au Centre Bell. «Que ça aille bien ou mal, il y a toujours quelque chose que tu peux améliorer. Tu analyses certains aspects de ton jeu, tu y réfléchis et tu cherches des moyens de mieux faire.
«Il y a bien des joueurs dans ce vestiaire, moi y compris, qui ne sont pas contents de la façon dont les choses se sont déroulées ces derniers matchs, a ajouté Gionta. Il faut trouver des manières de s'en sortir.»
«Nous sommes tous conscients que la production n'est pas au niveau désiré, a dit Cammalleri en commentant sa léthargie. Dans ces cas-là, tu continues de travailler afin de trouver une manière quelconque de t'en sortir.»
L'attaque montréalaise a d'autant plus peiné que Tomas Plekanec, le meilleur pointeur de l'équipe, a raté quatre matchs. Avant de s'absenter, il avait été limité à un but et trois aides en sept rencontres, séquence au cours de laquelle il a présenté un différentiel de zéro.
L'attaquant tchèque a peiné face aux Bruins, jeudi à Boston, alors qu'il a été blanchi tout en étant sur la glace pour quatre buts de l'adversaire en 16:25 de jeu. Il estime toutefois qu'il se devait de revenir au jeu.
«Ce n'est jamais facile de revenir au jeu après une blessure. Mais j'étais prêt à jouer, a-t-il insisté, vendredi. J'avais eu droit à quelques séances d'entraînement, j'étais prêt, même si c'est sûr que je n'avais pas le même synchronisme que les autres.
«Je voulais jouer. Je me serais senti plus mal de rester sur la touche alors que j'étais prêt, que d'accepter les coups aux côtés de mes coéquipiers.»
La maturité de Carey
Jacques Martin s'est par ailleurs dit heureux de la réaction sereine de Carey Price, jeudi, malgré son retrait du match. Le jeune gardien a paru désenchanté de la tournure des événements, mais pas au point d'en être perturbé.
Un autre signe, donc, de la nouvelle maturité de l'athlète de 23 ans.
«C'est un vrai compétiteur. Il n'est jamais content quand il perd, mais il réussit mieux à mettre les choses dans leur juste perspective», a souligné l'entraîneur.
«Je ne l'ai pas enlevé à cause de sa performance, a tenu à souligner Martin en parlant du match de jeudi. Carey n'obtenait pas l'aide dont il aurait eu besoin. C'était dans l'espoir de changer le rythme du match.»
Martin s'est par ailleurs dit «confiant» que Price puisse continuer à enfiler les départs au même rythme, lui qui a 34 victoires en 66 sorties jusqu'ici.
«Il est jeune et nos matchs sont pas mal espacés», a dit l'entraîneur.
C'est ce que l'entraîneur du Canadien a reconnu de manière implicite, vendredi, après la séance d'entraînement de vendredi à Brossard, lorsqu'on lui a demandé pourquoi il continuait d'envoyer le vétéran joueur de centre aussi fréquemment sur la patinoire même si sa saison difficile s'éternise.
«Il faut se préparer pour les séries et si on regarde les matchs du plus récent segment de cinq rencontres, c'est l'un des joueurs qui présente un différentiel positif», a déclaré Martin, en faisant allusion au fait que Gomez présente un différentiel de zéro à ses cinq derniers matchs, et de plus-2 à ses sept plus récents.
«On a besoin de tout le monde et on va avoir besoin de lui pour les sept prochains matchs», a ajouté le vétéran entraîneur en parlant des sept rencontres qui restent au calendrier d'ici le début des séries. «Dans le moment, on essaie de trouver de l'attaque.»
Martin n'a pas le choix de se contenter d'aussi peu dans le cas de Gomez, qui n'a pas marqué depuis 22 matchs et n'a amassé que huit mentions d'aide durant cette séquence. Les autres gros canons sont aussi en panne.
C'est ainsi que Michael Cammalleri n'a pas marqué depuis six matchs et n'a réussi qu'un filet à ses 12 dernières sorties, présentant un différentiel de moins-5 durant cette séquence. Même Brian Gionta estime qu'il pourrait en faire plus par le temps qui court, lui qui a deux buts et trois aides à ses huit derniers matchs avec un différentiel neutre.
«Je n'ai jamais l'impression d'en faire assez, d'ailleurs», a déclaré le capitaine, vendredi, à la veille du match contre les Capitals au Centre Bell. «Que ça aille bien ou mal, il y a toujours quelque chose que tu peux améliorer. Tu analyses certains aspects de ton jeu, tu y réfléchis et tu cherches des moyens de mieux faire.
«Il y a bien des joueurs dans ce vestiaire, moi y compris, qui ne sont pas contents de la façon dont les choses se sont déroulées ces derniers matchs, a ajouté Gionta. Il faut trouver des manières de s'en sortir.»
«Nous sommes tous conscients que la production n'est pas au niveau désiré, a dit Cammalleri en commentant sa léthargie. Dans ces cas-là, tu continues de travailler afin de trouver une manière quelconque de t'en sortir.»
L'attaque montréalaise a d'autant plus peiné que Tomas Plekanec, le meilleur pointeur de l'équipe, a raté quatre matchs. Avant de s'absenter, il avait été limité à un but et trois aides en sept rencontres, séquence au cours de laquelle il a présenté un différentiel de zéro.
L'attaquant tchèque a peiné face aux Bruins, jeudi à Boston, alors qu'il a été blanchi tout en étant sur la glace pour quatre buts de l'adversaire en 16:25 de jeu. Il estime toutefois qu'il se devait de revenir au jeu.
«Ce n'est jamais facile de revenir au jeu après une blessure. Mais j'étais prêt à jouer, a-t-il insisté, vendredi. J'avais eu droit à quelques séances d'entraînement, j'étais prêt, même si c'est sûr que je n'avais pas le même synchronisme que les autres.
«Je voulais jouer. Je me serais senti plus mal de rester sur la touche alors que j'étais prêt, que d'accepter les coups aux côtés de mes coéquipiers.»
La maturité de Carey
Jacques Martin s'est par ailleurs dit heureux de la réaction sereine de Carey Price, jeudi, malgré son retrait du match. Le jeune gardien a paru désenchanté de la tournure des événements, mais pas au point d'en être perturbé.
Un autre signe, donc, de la nouvelle maturité de l'athlète de 23 ans.
«C'est un vrai compétiteur. Il n'est jamais content quand il perd, mais il réussit mieux à mettre les choses dans leur juste perspective», a souligné l'entraîneur.
«Je ne l'ai pas enlevé à cause de sa performance, a tenu à souligner Martin en parlant du match de jeudi. Carey n'obtenait pas l'aide dont il aurait eu besoin. C'était dans l'espoir de changer le rythme du match.»
Martin s'est par ailleurs dit «confiant» que Price puisse continuer à enfiler les départs au même rythme, lui qui a 34 victoires en 66 sorties jusqu'ici.
«Il est jeune et nos matchs sont pas mal espacés», a dit l'entraîneur.