Martin veut déjà passer son message
Hockey lundi, 14 sept. 2009. 17:06 mercredi, 11 déc. 2024. 09:46
Amateurs de hockey, il me fait plaisir de vous retrouver pour une autre saison sur le RDS.ca! Comme je l'ai fait au cours des dernières années, je vous livrerai mes états d'âme et mes analyses tout au long d'une campagne qui s'annonce encore une fois très intéressante dans la Ligue nationale.
Comme plusieurs confrères et de nombreux partisans, j'ai passé les deux dernières journées à Brossard pour ne rien manquer du lancement du premier camp d'entraînement du Tricolore sous la férule de Jacques Martin. Ma première impression : le nouveau pilote a bien l'établir ses façons de faire sur la patinoire.
Fait plutôt rare pour un entraîneur d'expérience comme Martin, c'est déjà lui qui dirige les entraînements et donne ses directives aux troupes. Généralement, à cette période de l'année, les entraîneurs délèguent le gros du travail à leurs adjoints, mais on voit que Martin tient à semer le plus rapidement possible les premières graines de ses philosophies.
J'aime la façon dont Martin jongle avec ses effectifs jusqu'à maintenant. Il a créé des duos, notamment Cammalleri/Gomez, Plekanec/Gionta et Lapierre/Moen et essaie de les compléter avec des gars qui ont des affinités. J'ai l'impression qu'il veut absolument créer une bonne chimie avant de commencer l'année et à première vue, les gars ont l'air de bien s'entendre.
Une chose crève les yeux depuis les premiers coups de patins de vos Glorieux : il y a de l'intensité dans l'air à Brossard! Pour les joueurs, ça doit être assez intéressant de voir autant de partisans se déplacer pour une simple pratique et pour les nouveaux, je crois que ça peut servir d'élément de motivation. Plutôt que de prendre leur temps pour se remettre en forme, je crois qu'ils voudront démontrer le plus rapidement possible qu'ils méritent la confiance qu'on a leur a démontrée.
Plusieurs joueurs doivent s'habituer à un nouvel environnement. Tout le monde doit s'acclimater et jusqu'à maintenant, je trouve que tout le monde répond bien, autant les recrues que les vétérans.
Qui se démarque?
Pour les jeunes, les places disponibles sont rares au sein de la formation et elles seront difficiles à gagner. Des gars comme Matt D'Agostini et Max Pacioretty, qui ont mis un pied dans l'organisation la saison dernière, sont loin d'être assurés de commencer l'année à Montréal.
Est-ce que des joueurs comme Ben Maxwell ou Tom Pyatt ont des chances de brouiller les cartes et de mettre la main sur le poste de quatrième centre? Je ne pense pas. Glen Metropolit est un bon patineur, un droitier, et il sait s'implique efficacement dans son territoire. C'est ça, après tout, le travail d'un quatrième centre.
Comme c'est son habitude, Guillaume Latendresse est tout feu, tout flamme en ce début de camp. Le jeune québécois, qui a beaucoup d'expérience pour son âge, vise une place sur les deux premières lignes d'attaque du club.
À la défensive, Ryan O'Byrne aura fort à faire pour se démarquer parmi tous les nouveaux arrivants. Par le passé, O'Byrne avait un avantage de taille, c'est le cas de le dire, sur ses coéquipiers, mais avec la présence de Paul Mara et Hal Gill, il ne pourra pas se fier uniquement sur son imposant gabarit pour garder sa place.
O'Byrne joue donc gros dans ce camp d'entraînement et jusqu'ici, il a su attirer l'attention avec quelques solides mises en échec. On l'a vu démontrer beaucoup plus d'agressivité que ce à quoi il nous a habitués. Ce n'est pas dans sa nature, mais on voit qu'il veut montrer qu'il s'est amélioré.
Il y a aussi l'énergique P.K. Subban, que plusieurs rêvent de voir à Montréal dès cet hiver. Le rapide patineur se retrouve un peu dans la même position que Yanick Weber et Mathieu Carle, deux jeunes quarts-arrières qui pourraient être victimes de la congestion à la ligne bleue montréalaise.
Voilà à quoi se résument mes premières observations de ce très jeune camp d'entraînement. Chaque jour, en direct sur le Grand Club je serai vos yeux pour voir tout qui se déroulera sur la glace du complexe d'entraînement.
Bonne saison!
Comme plusieurs confrères et de nombreux partisans, j'ai passé les deux dernières journées à Brossard pour ne rien manquer du lancement du premier camp d'entraînement du Tricolore sous la férule de Jacques Martin. Ma première impression : le nouveau pilote a bien l'établir ses façons de faire sur la patinoire.
Fait plutôt rare pour un entraîneur d'expérience comme Martin, c'est déjà lui qui dirige les entraînements et donne ses directives aux troupes. Généralement, à cette période de l'année, les entraîneurs délèguent le gros du travail à leurs adjoints, mais on voit que Martin tient à semer le plus rapidement possible les premières graines de ses philosophies.
J'aime la façon dont Martin jongle avec ses effectifs jusqu'à maintenant. Il a créé des duos, notamment Cammalleri/Gomez, Plekanec/Gionta et Lapierre/Moen et essaie de les compléter avec des gars qui ont des affinités. J'ai l'impression qu'il veut absolument créer une bonne chimie avant de commencer l'année et à première vue, les gars ont l'air de bien s'entendre.
Une chose crève les yeux depuis les premiers coups de patins de vos Glorieux : il y a de l'intensité dans l'air à Brossard! Pour les joueurs, ça doit être assez intéressant de voir autant de partisans se déplacer pour une simple pratique et pour les nouveaux, je crois que ça peut servir d'élément de motivation. Plutôt que de prendre leur temps pour se remettre en forme, je crois qu'ils voudront démontrer le plus rapidement possible qu'ils méritent la confiance qu'on a leur a démontrée.
Plusieurs joueurs doivent s'habituer à un nouvel environnement. Tout le monde doit s'acclimater et jusqu'à maintenant, je trouve que tout le monde répond bien, autant les recrues que les vétérans.
Qui se démarque?
Pour les jeunes, les places disponibles sont rares au sein de la formation et elles seront difficiles à gagner. Des gars comme Matt D'Agostini et Max Pacioretty, qui ont mis un pied dans l'organisation la saison dernière, sont loin d'être assurés de commencer l'année à Montréal.
Est-ce que des joueurs comme Ben Maxwell ou Tom Pyatt ont des chances de brouiller les cartes et de mettre la main sur le poste de quatrième centre? Je ne pense pas. Glen Metropolit est un bon patineur, un droitier, et il sait s'implique efficacement dans son territoire. C'est ça, après tout, le travail d'un quatrième centre.
Comme c'est son habitude, Guillaume Latendresse est tout feu, tout flamme en ce début de camp. Le jeune québécois, qui a beaucoup d'expérience pour son âge, vise une place sur les deux premières lignes d'attaque du club.
À la défensive, Ryan O'Byrne aura fort à faire pour se démarquer parmi tous les nouveaux arrivants. Par le passé, O'Byrne avait un avantage de taille, c'est le cas de le dire, sur ses coéquipiers, mais avec la présence de Paul Mara et Hal Gill, il ne pourra pas se fier uniquement sur son imposant gabarit pour garder sa place.
O'Byrne joue donc gros dans ce camp d'entraînement et jusqu'ici, il a su attirer l'attention avec quelques solides mises en échec. On l'a vu démontrer beaucoup plus d'agressivité que ce à quoi il nous a habitués. Ce n'est pas dans sa nature, mais on voit qu'il veut montrer qu'il s'est amélioré.
Il y a aussi l'énergique P.K. Subban, que plusieurs rêvent de voir à Montréal dès cet hiver. Le rapide patineur se retrouve un peu dans la même position que Yanick Weber et Mathieu Carle, deux jeunes quarts-arrières qui pourraient être victimes de la congestion à la ligne bleue montréalaise.
Voilà à quoi se résument mes premières observations de ce très jeune camp d'entraînement. Chaque jour, en direct sur le Grand Club je serai vos yeux pour voir tout qui se déroulera sur la glace du complexe d'entraînement.
Bonne saison!