Maxim Lapierre roule sa bosse sur le vieux contient.

Après la Suède et la Suisse, le Québécois de 34 ans a posé ses valises en Allemagne cet été pour joindre les rangs des Ours Polaires de Berlin.

Un troisième pays en moins de cinq ans pour les Lapierre.

« Je me considère chanceux d’avoir la chance de visiter l’Europe depuis quelques années et d’évoluer maintenant pour une organisation qui appartient aux Kings de Los Angeles. C’est une expérience qui me rappelle un peu la LNH », soutient-il.

Après plus de 600 matchs dans le circuit Bettman, l’ancien numéro 40 du Canadien n’a eu d’autres choix que de poursuivre sa passion chez les Européens. 

« Le téléphone ne sonnait pas et j’avais besoin de vivre une nouvelle expérience. À un moment donné, tu es fatigué de jouer de huit à neuf minutes par match et de ne pas avoir un grand rôle dans l’équipe. »

De joueur de soutien à attaquant de premier plan; son expérience sur les grandes patinoires européennes s’est avérée hautement bénéfique pour le natif de Montréal.

Lapierre pointe actuellement au sommet des pointeurs de son équipe avec une fiche de 14 points en 18 rencontres depuis le début de la saison.

Ses statistiques ne sont pas un pur hasard, le Québécois l’avoue lui-même, il a retrouvé ses repères et surtout, sa confiance de l’autre côté de l’Atlantique.

« En Europe, tu reviens au rôle que tu avais dans le junior. Tu retrouves ta touche offensive et tu reprends confiance en toi avec plus de temps de glace. Tu te rappelles que tu es capable de jouer avec la rondelle », souligne l’attaquant, qui est désormais utilisé à toutes les sauces par son entraîneur.